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    Je vous trouve ma poupée, 

    Bien souvent inoccupée.

    Il faut vous prendre le bras

    Pour vous faire faire un pas.

    Vous souriez d'un air bête

    Sans même bouger la tête.

    Vous dites toujours : demain

    Jamais une aiguille à la main.

    Vous n'aimez que la toilette,

    Prenez un peu ce balai

    Et balayez s'il vous plaît !

    Lavez-moi cette vaisselle,

    Vivement mademoiselle !

    Ecumez le pot-au-feu,

    Remuez-vous donc un peu !

    Mon mari, votre bon père,

    Travaille assez lui, j'espère

    En rentrant il doit avoir

    Sa soupe chaude, le soir !

    Regardez notre voisine,

    Comme elle tient sa cuisine,

    Sa chambre, son linge et tout !

    Vous devriez rougir beaucoup.

    Une fille adroite et sage,

    Aide sa mère à votre âge,

    Et je vous battrais, je crois,

    Si vous n'étiez pas de bois ! 

     

    J.Aicard

     

    "On ne naît pas femme, on le devient... C'est l'ensemble de la civilisation qui élabore ce produit intermédiaire entre le mâle et le castrat, qu'on qualifie de féminin."

     

    "La femme n'est victime d'aucune mystérieuse fatalité : il ne faut pas conclure que ses ovaires la condamnent à vivre éternellement à genoux."

     

    Simone de Beauvoir

     


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    photo Wikipedia : Industrial Philadelphia, auteur Mary

     

     

    Bien qu'étant le premier film de David Lynch, il s'agit du plus définitif de sa carrière. Ce film venu d'ailleurs est bien difficile à aborder... Un film d'horreur ? une comédie noire ? une fable surréaliste ? un peu tout ça à la fois, mais pas seulement. Lynch voit son film comme le bilan de ses années passées à Philadelphie (les séquences filmées dans les terrains vagues près des usines sont mes préférées, scandées par la bande sonore de Alan Splet et David Lynch et constitués principalement de bruits de machines). C'est l'extrait video que vous pourrez voir ci-dessous.

     

    L'extrait video que j'avais choisi initialement, était l'ouverture (cosmique !). Cette video a été supprimée intempestivement sur "youtube" pour cause de droits d'auteur. Dommage ! On pensait à 2001 l'Odyssée de l'Espace de Kubrick. En effet, les deux films se font écho, et pour l'anecdote, Kubrick affirmera que Eraserhead est le seul film qu'il aurait aimé réaliser. Eraserhead a droit lui aussi à une ouverture cosmique, mais sur une seule et unique planète, et un seul visage (celui du personnage principal) apparaît en surimpression pour remplir tout l'écran. Ce plan indique que nous allons voyager à l'intérieur de l'esprit du personnage... une odyssée intérieure jusque dans les tréfonds de son âme.

     

    Eraserhead est le récit d'un homme prisonnier de son quotidien morne et sans issue, qui dans son appartement délabré trouve une échappée temporaire par le rêve et l'imaginaire. "In heaven, everything is fine" chante la dame du radiateur... (au paradis, tout est joli), un paradis qui n'existe certainement pas dans ce monde, et dont il ne peut que rêver. L'être humain est prisonnier de sa condition, et cherche en vain une porte de sortie.   

     

     


     

     

     

    source :  http://www.dvdclassik.com/critique/eraserhead-lynch

     


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    loin de tout, loin de tout...

     

     


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    "Quand il se promène, le photographe voit le même spectacle que tout le monde. Mais lui, il va s'arrêter pour regarder." (Edouard Boubat)

     

    vues_dos-Boubat.jpg

     

    "Le plus grand bonheur, c'est quand la photo devient une sorte de cadeau, celui de l'inattendu qui dépasse nos attentes..." (Edouard Boubat)


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