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    Naples, je t’aime

     

    J’aime tout ce qu’il y a de brûlant, de bouillonnant, « de brouillonnant » en toi, j’aime ton effervescence, j’aime ta grandeur, ta démesure, tes contrastes.

     

    J’aime tes couleurs, j’aime ton Bleu, j’aime ton volcan… J’aime ton noir et blanc, tes ombres et tes lumières… J’aime tes scooters, tes bus bariolés, ton luxe, ton raffinement, tes musiciens de rue, tes vendeurs à la sauvette, ton insolence, ta désobéissance, ton joyeux désordre…

     

    Naples, je t’aime et je ne t’oublierai pas…

                                                                           eva

     

     


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    Chenonceau, le château des Dames

     

    En construisant le château de Chenonceau sur le Cher au XVIe siècle, Thomas Bohier et son épouse Katherine Briçonnet rasent le château-fort et le moulin fortifié de la famille des Marques et n'en gardent que le donjon : la Tour des Marques, qu'ils transforment dans le goût Renaissance.

    Le roi Henri II fait don de Chenonceau en 1547 à sa favorite Diane de Poitiers, qui allie beauté, intelligence et sens des affaires. Elle crée au château des jardins parmi les plus spectaculaires et modernes de l'époque. En construisant le célèbre pont sur le Cher, elle dote Chenonceau de son architecture unique au monde.

    Catherine de Médicis (1519-1589) : veuve d'Henri II, elle éloigne Diane, embellit encore les jardins et poursuit les travaux d'architecture. Elle fait élever la galerie à double étage pour y organiser de somptueuses fêtes. Régente, Catherine dirige son royaume depuis son cabinet vert, installe à Chenonceau le faste italien et instaure l'autorité du jeune roi.

    Louise de Lorraine (1553-1601) : en 1589, à la mort de son époux Henri III, Louise de Lorraine se retire au château et prend le deuil en banc, selon l'étiquette de la cour. Oubliée de tous, elle peine à garder un train de vie de reine douairière. Elle consacre son temps à la lecture, les œuvres et la prière. Son décès marque la fin de la présence royale à Chenonceau.

    Louise Dupin (1706-1799) : Au XVIIIe siècle, l'exquise représentante du Siècle des Lumières, Louise Dupin, redonne son faste au château. Elle y tient un salon brillant et s'entoure de l'élite des écrivains, poètes, scientifiques et philosophes, tels que Montesquieu, Voltaire ou Rousseau. Protectrice avisée de Chenonceau, elle le sauvera lors de la Révolution.

    Marguerite Pelouze, au XIXe siècle, issue de la bourgeoisie industrielle, décide en 1864, de faire du monument et de son parc le théâtre de son goût fastueux. Elle dépensera une fortune à le restaurer comme à l'époque de Diane de Poitiers. Une sombre affaire politique causera sa ruine Chenonceau est vendu puis vendu encore jusqu'en 1913.

    Simone Menier (1881-1972), infirmière major, administre l'hôpital installé dans les deux galeries du château transformées et équipées aux frais de sa famille (les chocolats Menier). Plus de 2000 blessés y seront soignés, jusqu'en 1918. Sa bravoure lui inspirera de nombreux actes de résistance durant la se'conde guerre mondiale (1939-1945)

     

    Tout à Chenonceau révèle l'influence féminine : le décor peint des plafonds, les tentures, le mobilier, les tapisseries. Chenonceau est dédié aux femmes, reines, favorites, concubines... Tout y est précieux, exquis, délicieusement estampillé de la grâce féminine !...

      


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    Paul Klee

     

     

     

     

     

     Paul Klee (Paysage avec des oiseaux jaunes)

     

     


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    Reflets

     

    "On cherche à retrouver dans les choses, devenues par là précieuses, le reflet que notre âme a projeté sur elles"

    Marcel Proust (A la recherche du temps perdu, Du côté de chez Swann, 1913)

     

    Reflet

     

      


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