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Poussière d’or rouge, la lune se pavane, se pavane, « la lune remue ses bras, lubrique et pure, offrant ses seins d’étain dur »… Dans la nuit de froid velours, robe noire, éventail d'or, avec Federico, j'ai dansé pour toi, Luna, Luna...
illustrations : Eventail d'or : Piero Pizzi Canella
Lune d'or rouge : eva (huile sur papier canson)
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Eric très cher,
J’en ai aimé de plus moches et de plus faibles que toi. De moins doués pour la musique aussi, de moins célèbres, de plus obscurs. Tout le mystère du désir se tient là : l’inexplicable penchant vers l’autre, l’insondable appétence, l’obscur attrait. Mon manque d’entousiasme exacerbe ton désir et j’imagine que si je me mettais soudain à t’aimer, tu te détournerais bien vite. C’est la loi du genre. Pense aussi que l’amour s’en va aussi vite, aussi inexplicablement qu’il survient.
Toi seul peut « briser le sort qui te tient » : Oublie-moi, fais comme si j’étais morte, comme si je n’existais plus : regarde les jambes des filles dans la rue, , séduis-les… N’attends aucun signe des nuages, du vent, de la pluie, du soleil ou de n’importe quoi d’autre. Allez, un effort, tout passe, et « vivre jusqu’à demain » n’est pas si loin…
Courage !
Layla
PS : il y a fort à parier que dans moins de trois mois tu seras guéri.
Fiction eva © réponse à la lettre d'Eric Clapton à Layla
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Mer immense, étendue laiteuse, opalescente…
sous le blanc ciel d’hiver, déroule ses vagues frissonnantes à l’infini,
offre ses rouleaux d’écume frémissante aux galets doux et ronds…
eva, texte, photos et video ©
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