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A Paul Delvaux
Toi mon ami, le peintre, le poète, le visionnaire,
Toi qui m’as ouvert les yeux sur un absolu mirage,
Où que tu sois, je te remercie pour ces éclairs de joie légère et de paix sidérale,
Où que tu sois, tu tiens la main de ton Amour, comme je tiens la main de mon Amour,
Où que tu sois, je te retrouverai un jour, proche ou lointain, sur un quai de gare où les trains ne sifflent plus, au milieu de ruines gréco-romaines, où de mystérieuses femmes nues attendent, attendent… un signe de toi…
eva baila ©
Tags : peintres, surréalisme
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Commentaires
23Philippe DSamedi 31 Mars 2012 à 22:17Lui non plus, je n'aime pas. L'art ne s'explique pas, on aime ou on n'aime pas.RépondreOui, elles sont décalquées à l'infini, parce qu'elles sont l'Unique... celle à qui on lui a demandé de renoncer dans sa jeunesse, celle qui l'a toujours hantée, celle qui l'habitait... et qu'il a retrouvée à l'âge de 50 ans... Quelle belle histoire d'amour... J'adore les histoires d'amour tenace...
C'est un monde véritablement étrange qu'il peignait... un monde peuplé de femmes presque toutes semblables comme décalquées à l'infini... un monde véritablement onirique, phantasmé... La femme rêvée toujours la même et toujours fascinante...c'est un peintre que j'aime beaucoup, et dont je n'ai jamais vu une seule oeuvre dans un musée... J'espère bien réparer cela bientôt...
Merci de ce bel hommage à Paul Delvaux, peintre remarquable qui a fait de l'attente un art et, des trains qui passent, d'étranges messagers de l'au-delà.
Carolej'ai un rêve très ancien : celui d'aller là-bas voir Paul Delvaux à St Idesbald en Belgique... Je n'ai encore jamais vu en vrai une toile de Delvaux... J'ai beaucoup de mal à convaincre mon méditerranéen de mari à visiter le Nord...
Paul Delvaux, le peintre des femmes LE peintre de LA femme !P. Delvaux semble opposer la femme, sa douceur, sa beauté, son calme à un univers de grisaille, de fer mécanique de l'industrie triomphante du début du siècle.
Pour admirer, il me faut essayer de comprendre. Je ne peux m'extasier sans chercher le sens caché derrière...Même si les trains ne sifflent plus beaucoup de nos jours . .
Il y a des coeurs qui ne s'égarent jamais . .Ton texte est vibrant de la passion qui t'anime pour cet artiste que je découvre agréablement.
Je viens de voir "la robe de mariée", c'est superbe comme celui que tu nous dévoiles.
AmitiésUne toile dont j'ai oublié le titre... mais une toile de Delvaux ! Je suis fusionnelle avec nombre de peintres cher Dominique ! Bonne soirée. eva.
Il ya d etrès belles retrospectivezs Delvaux du côté de la belgique...Fais un petit tour du côté de là-bas, tu verras.quel doux moment de passer chez toi ... Bonne fin d'après midi. JosyJ'avoue que avant vous je ne connaissais pas Paul Delvaux. J'imagine que c'est une de ses oeuvres qui illustre votre superbe texte. On vous devine tous les deux en fusion...
Bonne fin de journé Amie. Dominiqueouf, je passe doucement sans déranger, je ressens bcp de choses ici Eva. Amitiés.Paul Delvaux était un homme doux et adorable, il était très influencé par sa mère qui lui avait fait promettre de renoncer à la femme qu'il aimait. Il en épousa une autre, et vers l'âge de 50 ans il retrouva par hasard son premier amour, et le sentiment qu'il avait eu pour elle, intact, aussi vivace... Tout ce temps où il avait été séparé d'elle, il l'avait représentée dans ses tableaux, encore, et encore... J'ai aimé cette histoire rare... qui éclaircit un peu le mystère de la peinture de Delvaux, l'art de Delvaux qui est si particulier (pas vraiment dans la ligne surréaliste). Pour faire plaisir à son père, il avait fait des études d'architecture, ce qui explique les "ruines greco-romaines" et tous les décors rigoureusement construits.
(Les peintres m'intéressent autant que leurs oeuvres parce que de connaître leur histoire me permet d'entrer dans leurs tableaux, jusqu'à me fondre en eux.
Merci Michel d'être passé.
eva.L'univers de Delvaux souvent crépusculaire a de quoi inquiéter et les natures qui s'y promènent vous ignorent la plupart du temps, mais s'il vous a permis d'écrire un texte si particulier, je rends grâce à cet univers, je rends grâce à son créateur.
@ bientôt,
Michel
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