• Alejandra Pizarnik

    Alejandra Pizarnik

     

    "Nous vivons ici-bas une main serrée sur la gorge. Que rien ne soit possible était chose connue de ceux qui inventaient des pluies et tissaient des mots avec la torture de l'absence. C'est pourquoi il y avait dans leurs prières un son de mains éprises du brouillard." Alejandra Pizarnik.

     

    Alejandra Pizarnik

     

      

      

    "Au centre du poème il y a un autre poème, au centre du centre il y a une absence, au centre de l'absence il y a mon ombre." Alejandra Pizarnik

      

    "Faire l'amour pour être, quelques heures durant, le centre de la nuit." Alejandra Pizarnik

     

      

    "J'ai fait le saut sur moi à l'aube.

    J'ai laissé mon corps avec la lumière

    et j'ai chanté la tristesse de ce qui est né." Alejandra Pizarnik

     

     

    La première photo est de Francesca Woodman

    « Sarà troppo tardi...Les souks de Marrakech. »

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  • Commentaires

    11
    Dimanche 13 Septembre 2015 à 01:03

    Une poétesse que je ne connaissais pas. C'est très beau. Encore une découverte que je devrai à ce blog ! 

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    10
    El duende
    Samedi 12 Septembre 2015 à 18:23
    Alejandra Pizarnik est devenue une icône dans le monde de la poésie... Comme tous ceux qui sont partis prématurément...
    9
    Samedi 12 Septembre 2015 à 17:55

    Je découvre et suis touchée par cette femme hors norme au destin tragique.

    Merci pour la découverte, c'est là la grande force du monde des blogs :-)

    8
    Samedi 12 Septembre 2015 à 13:48

    @ J. : Woodman a inventé l'acte d'effacement en photo. C'est prodigieux quand on pense que les photo sont destinées à laisser une trace précise. Woodman a aussi inventé le selfi pour une raison simple : elle disait qu'elle se photographiait le plus souvent elle-même parce qu'elle était toujours disponible !!... Point d'ego surdimensionné chez Francesca, juste un "esprit pratique"... Des photos extraordinaires d'une grande poésie... Surréalistes et sophistiquées.

    Alejandra a écrit en español... tu as la chance de pouvoir lire dans le texte. Francesca est le poète de la désespérance... Elle a mis des mots sur l'indicible. « Mon désir de mourir vient de mon incapacité à être à l‘intérieur de moi-même » (Journal). 

    7
    El duende
    Samedi 12 Septembre 2015 à 12:55
    Tu as choisi deux personnages qui ont eu une vie tronquée, puisque toutes deux ont mis fin prématurément à leurs jours. Toutes deux dépressives et inadaptées au monde. Il reste que l'œuvre laissée est lumineuse... Woodman me touche particulièrement.
    6
    Samedi 12 Septembre 2015 à 09:48

    Nikole, Dan, Gérard, merci à tous les trois. Alejandra est née en Argentine près de Buenos Aires le 29 avril 1936, à Avellaneda, dans une famille d’immigrants juifs de Galicie, émigrée en 1934. Chez elle on parle surtout le yiddish, car ses parents auront bien du mal à apprendre l’espagnol. Son nom était Flora Alejandra Pozkarnik, simplifié par les fonctionnaires en Alejandra Pizarnik. Elle fait ses études après avoir essayé bien des voies : faculté de Philosophie et de Lettres, faculté de journalisme et atelier de peinture. Mais « elle ne peut et ne veut « qu’écrire ses rêves ». Elle le réalise dès 19 ans, âge auquel elle publie son premier recueil. Reconnue, admirée elle mène une vie littéraire et sociale importante, se liant avec des poètes et surtout avec sa grande amie, cette sœur tant recherchée, Olga Orozco. On peut lire une biographie plus complète au lien que j'ai posté à la fin du billet. Quant à Francesca, ses photos semblent être "un acte d'effacement" perpétuel (j'ai également posté le lien à la fin du billet).   

     

    5
    Vendredi 11 Septembre 2015 à 23:19

    Troublants ces poèmes je ne sais que penser.

    4
    DAN
    Vendredi 11 Septembre 2015 à 22:52

    Je ne sais pas pourquoi exactement, mais j’essaie toujours de m’éloigner de ce type de personnage tourmenté, j’ai l’impression qu’ils ont une mauvaise influence…

    3
    Vendredi 11 Septembre 2015 à 19:43

    Je ne connaissais pas. Et je suis émue.

    2
    Vendredi 11 Septembre 2015 à 19:12

    ...merveilleuses et tourmentées ...

    Baci Francesco  

    1
    Vendredi 11 Septembre 2015 à 19:04

    …les vers de Alejandra Pizarnik sont profonds comme un abîme, profonds comme son regard, profonds comme les douleurs que son peuple a subi…

    La photo de Francesca Woodman, ajoute aux mots de Alejandra Pizarnik  un souffle encore plus touchant et intense… Deux femmes merveilleuses, Alejandra et Francesca…

    Merci Eva!  

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