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André Verdet et Jacques Prévert
"Nous sommes sur le pont
Figurants d'une énigme
Oublieux du péril et faisant
Parfois des gestes dangereux
Nous regardons les étoiles
Elles nous rassurent
Et nous repartons
Tranquilles
Entre les deux parenthèses
D'un cataclysme"
André Verdet
Collage de Jacques Prévert
(Musée de Cordes sur Ciel)
lire aussi chez mon amie Noëlle :
Tags : poésie, surréalisme, engagement
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Commentaires
J'adore Verdet, et ce collage de Prévert que je ne connaissais pas. J'aime les échanges d'émotions "croisées" de tous genres, j'aime les poètes qui s'amusent avec la peinture et les peintres qui s'amusent avec la poésie, en toute liberté….
Pour Louis-Paul: Vive St. Paul de Vence, un village qui est pour moi, "le centre du monde" et ou j'aimerai vivre un jour.….
Je pense qu'on est plus ou moins «armé» pour comprendre certaines production dite artistique, et je dois bien avouer que je n'ai AUCUNE disposition pour les poèmes ainsi rédigés, je pense que ça se passe dans la tête des écrivains, car moi j'aurais peut être écris ça comme ça :
Nous sommes sur un pont qui ne semble pas très solide, et nous faisons des gestes qui le font bouger, et ça peut être dangereux vu sa piètre solidité. Sur ce pont nous regardons le ciel est les étoiles, et ce spectacle nous semble rassurant, et sur cette idée nous repartons vers un nouveau jour lui aussi plein de périls comme celui de la veille.
Tu vois, mon esprit est trop cartésien pour apprécier ces paroles ou plutôt cette devinette et s'il faut se triturer les méninges pour comprendre la poésie là vraiment je peux dire que ce n'est pas fait du tout pour moi.
Bien entendu je me permet d'écrire ce commentaire peut être un peu «vif» sachant que tu le comprendras et que je suis ici chez une amie.
Bonne soirée Éva !Bonsoir Dan ! La poésie surréaliste est toujours un petit peu hermétique, mais quand on lit la biographie de André Verdet, et que l'on voit son parcours de résistant, on peut imaginer que ces vers-là ont un peu un rapport avec les circonstances de l'Histoire. Quant aux étoiles, qui ne regarde pas les étoiles pour se rassurer ?... pour se rassurer sur l'éternité... Ne sommes-nous pas toujours "entre les deux parenthèses d'un cataclysme" ?
Si tu vas voir aussi le très beau blog de Noëlle, dont j'ai mis en lien le billet qui honore Prévert et Verdet, leur amitié, leur parcours commun, tu comprendras mieux la poésie et l'engagement de ces deux hommes là qui eux-mêmes ont côtoyé d'autres personnages tout aussi célèbre. A demain Dan, dans les pages d'Havrais-dire !
Eva, sur St Paul de Vence et Verdet...bises
http://www.louispaulfallot.fr/archive/2013/01/21/st-paul-de-vence-un-poeme-andre-verdet.html@ Dan
On « comprend » mieux lorsque l’on connait la passion de Verdet pour les sciences, l’astronomie.
Deux talents rassemblés par la magie de ton blog. J'étais en total accord avec toi lorsque tu as mentionné "Sanguine" à propos de la poésie "Alicante" de Prévert que j'avais publiée.
C'est moi Noëlle qui te remercie ! Avant de voir ce musée à Cordes, je ne connaissais pas Verdet... Tu es une perle !
oui Louis-Paul, Noëlle m'a fait passer son lien, son billet est superbe et témoigne bien de l'amitié de ces deux là et du talent de Verdet. Bises Louis-Paul, merci de ta visite !
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Francesco, les poètes qui s'amusent avec la peinture et les peintres qui s'amusent avec les mots, tu fais ça toi-même très bien, avec un beau talent qui n'est jamais démenti...