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Par eva-maïa le 8 Septembre 2023 à 21:41
En 1957, cette maison proche de la ruine, sur les bords de la Varenne à St Aubin le Cauf, après avoir été utilisée comme bâtiment agricole et comme étable, avait beaucoup souffert de l'humidité, étant proche de la rivière, notamment dans ses parties basses en contact avec le sol (par suite de l'absence de fondations). La restauration n'étant pas possible sur place (pour différentes questions juridiques et techniques), l'acquéreur obtint de l'Administration des Beaux Arts, l'autorisation de la transférer à La Ferté Saint Samson. Les bois furent démontés, repérés par des marques, certains furent traités avec des produits de synthèses. Une fois tout ce travail effectué en atelier, le remontage a été réalisé avec une rapidité spectaculaire (une semaine pour tout le rez-de-chaussée, et deux semaines pour le premier étage). "La maison Henri IV" doit son appellation à la sculpture de la tête d'Henri IV sur l'une des poutres.
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Par eva-maïa le 11 Juillet 2016 à 08:51
Bonaguil, Château de la "Bonne Aiguille" ou de la "Bonne Eau" est classé Monument Historique depuis le 18 avril 1914, et la chapelle depuis le 12 avril 1963. Château-fort des XIIe, XVe XVIe et XVIIIe siècles, il est situé dans le Lot-et-Garonne, à la frontière avec le Lot et à deux pas de la Dordogne. Du haut de son éperon rocheux, il domine la vallée et le village médiéval. Il forme un ensemble unique en Europe, aux proportions gigantesques et dans un état de conservation remarquable. Hormis la perte de ses charpentes pendant la Révolution Française, il n'eut jamais à subir d'attaques, et fut habité jusqu'à la Révolution.
Les connaissances actuelles sur les graffiti de la tour d'artillerie du Château de Bonaguil permettent de dater l'ensemble de ces inscriptions d'une période allant de 1580 à 1620. Parmi ces inscriptions figure un exemplaire "SATOR" sur lequel se répètent les lettres "SPOR EANT" en carré magique, symboles de l'Empire Romain.
A son achèvement vers 1510, Bonaguil apparaît cependant obsolète dans son corset de pierre austère et guerrier. En effet, à cette époque du début de la Renaissance, les grandes familles nobles ainsi que le roi et ses proches commencent à construire les premiers châteaux de la Loire, et dans tout le royaume, de nombreuses forteresses médiévales de la petite et moyenne aristocratie, même si elles conservent quelques dispositifs défensifs, sont peu à peu transformées en résidence d'agrément par abattage d'une partie des tours et des courtines afin de les ouvrir sur la lumière de la campagne...
Bonaguil est lié essentiellement au nom de Béranger de Roquefeuil.
Voir absolument : https://www.youtube.com/watch?v=IsskHlGzelQ
ainsi que : https://www.youtube.com/watch?v=VosQGiO8dsk
Lire également : http://monumentshistoriques.free.fr/chateaux/bonaguil/bonaguil.html
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Par eva-maïa le 23 Mai 2016 à 07:51
La place du Vieux-Marché, située à l'extrémité ouest de la rue du Gros-Horloge est une place historique de Rouen Rive Droite. On y trouve plusieurs maisons à colombage et à encorbellement, dont une grande partie n'est en fait constituée que de façades anciennes remontées à cet endroit. Elle abritait l'église Saint-Sauveur qui fut détruite en 1793 mais dont les substructions ont été dégagées lors de la rénovation de la place. L'église Sainte Jeanne d'Arc y fut édifiée en 1979 sur les plans de l'architecte Louis Arretche. Son aspect évoque à la fois un bateau viking et un poisson.
On peut imaginer que la partie haute de l'église s'enroule et s'élève comme les flammes du bûcher de Jeanne. On peut voir la croix édifiée à l'emplacement du bûcher comme il l'avait été stipulé lors du procès d'annulation dit "de réhabilitation" en 1456.
La renommée de la place est liée au supplice de Jeanne d'Arc qui y fut brûlée vive le 30 mai 1431. Le lieu des exécutions publiques avec le pilori et le mur pare-feu pour les bûchers a été exhumé en même temps que les fondations de l'église Saint-Sauveur.
Cette église à l'architecture audacieuse et contestée, a la particularité de s'orner des vitraux de l'ancienne église Saint-Vincent, située jadis en bas de la rue Jeanne d'Arc et détruite en 1944. Les éblouissantes verrières du XVIe confèrent à cet édifice moderne toute la spiritualité qu'on attend dans une église. Une fois de plus, à Rouen, l'ancien et le nouveau s'unissent dans la beauté.
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Par eva-maïa le 2 Avril 2016 à 08:59
Au cloître de Cadouin, l’art flamboyant, baroque, théâtral, est avant tout un décor, une œuvre d’artisans imagiers plus que de maçons ; c’est d’ailleurs un même groupe de sculpteurs qui parcourt la région et œuvre à Cadouin, Cahors, Carennac et autres lieux, avec le même style, la même technique et les mêmes thèmes. Les baies sont à claire-voie, les portes, les niches à dais ajourés, les colonnes et colonnettes de retombée des ogives, plus ou moins élargies en consoles, les culs-de-lampe, les clefs de voûtes portent d’exceptionnelles sculptures en haut et bas relief, en fond de bosse. On en compte une centaine mais presque autant ont disparu... Le cloître de Cadouin est plus petit que celui de Moissac (mon préféré) mais sa particularité est le nombre impressionnant des clefs de voûte si bellement travaillées. Le lavabo des moines actuellement au centre a changé souvent de place au fil du temps...
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