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    La Pedrera ou "Casa Milà" fut la dernière oeuvre civile de Gaudì (1906 à 1912). Les balustrades des balcons, véritables sculptures en fer furent créées par Jujol à partir de la première qui fut dessinée et même forgée par Gaudì.


      

     





    La façade en pierre calcaire ressemble à une mer balayée par la tempête, les débris de mosaïque représentant l'écume et les balustrades, des masses d'algues... Gaudì était était très inspiré par la vie marine.


    Cette construction totalement exempte de lignes et d'angles droits a été conçue pour être fonctionnelle et constitue un exemple suprême d'architecture faite sculpture...

    La plupart de ces huit étages sont occupés par des appartements, les autres accueillent la Fundaciò Caixa Cataluya.











    L'immeuble n'a pas de murs intérieurs porteurs, il est supporté par des piliers en béton armé, bien visible dans le hall d'entrée.



    L'appartement-musée est meublé d'un mobilier majorquin dessiné par le designer Gaspar Homar (1870-1953)




    Sur le toit en terrasse trônent d'incroyables cheminées masquées surnommées "espantabruixes" (épouvantails à sorcières) en formes de hiboux, guerriers ou centurions. Loin d'être plate, la terrasse accuse des lignes ondoyantes à l'instar du reste de l'immeuble.





























    Incurvations et escaliers formant des vagues donnent à voir les patios intérieurs et la ligne d'horizon dominée par la grande oeuvre de l'architecte Gaudì : la Sagrada Familia, (à gauche de l'image) et par la Torre Agbar de l'architecte français Jean Nouvel (à droite sur l'image ci-dessous).


     


    photos eva ©       La Sagrada Familia (Barcelone et Gaudì)

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  •     Ponte Vecchio sur l'Arno (photos eva ©)




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  • La place du Vieux-Marché, située à l'extrémité ouest de la rue du Gros-Horloge est une place historique de Rouen Rive Droite. On y trouve plusieurs maisons à colombage et à encorbellement, dont une grande partie n'est en fait constituée que de façades anciennes remontées à cet endroit. Elle abritait l'église Saint-Sauveur qui fut détruite en 1793 mais dont les substructions ont été dégagées lors de la rénovation de la place. L' église Sainte Jeanne d'Arc y fut édifiée en 1979 sur les plans de l'architecte Louis Arretche. Son aspect évoque à la fois un bateau viking et un poisson.

     



    La renommée de la place est liée au supplice de Jeanne d'Arc qui y fut brûlée vive le 30 mai 1431. Le lieu des exécutions publiques avec le pilori et le mur pare-feu pour les bûchers a été exhumé en même temps que les fondations de l'église Saint-Sauveur. Une croix a été dressée à côté de l'emplacement du bûcher, comme il avait été stipulé lors du procès d'annulation (dit « de réhabilitation ») en 1456.




    La place du Vieux-Marché avec vue sur la rue du Gros Horloge.



    La place fut d'ailleurs vouée aux exécutions capitales jusqu'en 1836 et au marché de gros jusque dans les années 70. Il y a toujours un petit marché sous une halle avec des charpentes en épis couverts d'ardoises comme l'église attenante et qui évoquent les vagues de l'océan. (Au milieu de la photo, on peut voir contre l'église, la statue de Jeanne d'Arc)




    Cette église à l'architecture audacieuse et contestée, a la particularité de s'orner des vitraux de l'ancienne église Saint-Vincent, située jadis en bas de la rue Jeanne d'Arc et détruite en 1944. Les éblouissantes verrières du 16e confèrent à cet édifice moderne toute la spiritualité qu'on attend dans une église. Une fois de plus, à Rouen, l'ancien et le nouveau s'unissent dans la beauté.





    On peut imaginer que la partie haute de l'église s'enroule et s'élève comme les flammes du bûcher de Jeanne...
    (Entre les deux arbres de droite, on peut voir la croix édifiée à l'emplacement du bûcher.)
                                                                                                                                                                                 
    photos eva baila ©
    source documentaire : wikipedia

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  • Duras est une commune située dans le département de Lot-et-Garonne (Région d'Aquitaine)


     


    Initialement érigé au XIIe siècle, le château de Duras est transformé au XIVe siècle en une forteresse imprenable grâce au soutien du pape Clément V à son neveu et homonyme, Bertrand de Got, alors propriétaire du château.



























    Entre les mains de la famille de Durfort, le château passe lors de la Guerre de Cent Ans (1337-1453), tantôt dans le camp du duc d’Aquitaine, roi d’Angleterre, tantôt dans celui du roi de France.



     

    Convoité par les plus grands, Duras est érigé à la fin du XVIIe siècle en duché. La forteresse perd alors son aspect défensif et devient une superbe demeure de plaisance, avec ses écuries, ses jardins réguliers, sa salle de réception (actuelle salle « des Trois Maréchaux »)… Il connaît alors les fastes du siècle des Lumières.










    Partiellement détruit et pillé à la Révolution, il est finalement « reconquis » par les habitants de la ville à la fin des années 1960 lors d’une vente aux enchères.

    Il est maintenant un fleuron du patrimoine culturel aquitain et un site touristique majeur du Lot-et-Garonne.

    source : link 












    Marguerite Donnadieu, écrivain, (1914-1996) signe à partir de 1942 sous le pseudonyme de DURAS, village où se trouve la maison paternelle.




    photos eva baila ©


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