• Attendre...


    Attendre



    "Ne pas se décourager
    attendre
    attendre s'il le faut pendant des années
    la vitesse ou la lenteur de l'arrivée de l'oiseau
    n'ayant aucun rapport
    avec la réussite du tableau
    Quand l'oiseau arrive
    s'il arrive
    observer le plus profond silence
    attendre que l'oiseau entre dans la cage
    et quand il est entré
    fermer doucement la porte avec le pinceau
    puis
    effacer un à un tous les barreaux
    en ayant soin de ne toucher aucune des plumes de l'oiseau
    Faire ensuite le portrait de l'arbre
    en choisissant la plus belle de ses branches
    pour l'oiseau
    peindre aussi le vert feuillage et la fraîcheur du vent
    la poussière du soleil
    et le bruit des bêtes de l'herbe dans la chaleur de l'été
    et puis attendre que l'oiseau se décide à chanter..."

                                                                                              Pour faire le portrait d'un oiseau (Jacques Prévert, extrait)

    Photo eva.


    « Le p'tit bonheur (Félix Leclerc)L'aile blanche... »

  • Commentaires

    31
    Vendredi 26 Mars 2010 à 23:01

    Ah j'ai renoncé à photographier les oiseaux !
    Je ne suis pas équipée, et je n'ai pas assez de patience...
    Reste le poème de Prévert !

    30
    Vendredi 26 Mars 2010 à 21:11
    Peut être as tu attendu trop longtemps qu'un oiseau se pose devant ton appareil photo ? Allez Eva, ce serait l'idéal pour accompagner ce poème... patience... il arrive avec le printemps.
    29
    Vendredi 26 Mars 2010 à 13:53
    Quel beau patio,babsy
    28
    Jeudi 25 Mars 2010 à 19:58

    J'ai dû relire pour imaginer Jacques !
    Ce devait être un poète !
    Ce doit être à cause du prénom (les Jacques seraient-ils donc tous poètes ?)

    27
    Jeudi 25 Mars 2010 à 19:17
    Cette poésie me rappelle une anecdote amusante. L'une de mes nièces l'apprit dans une petite classe. A cette époque sa mère avait un ami qui se prénommait Jacques. Et elle présentait sa récitation ainsi :"L'oiseau que Jacques préfère" C'est vraiment ce qu'elle avait compris !
    26
    Jeudi 25 Mars 2010 à 18:56

    En lisant ton com, j'essayais d'imaginer à quoi pouvait ressembler une Gorge-Bleue, et j'ai vu une image sur Wikipedia... 3 espèces seulement dans les pays tempérés !
    Je comprends pourquoi ton compagnon en rêvait !
    Sûr que c'est l'oiseau de Prévert !
    Bonne soirée Claire...

    • Nom / Pseudo :

      E-mail (facultatif) :

      Site Web (facultatif) :

      Commentaire :


    25
    Jeudi 25 Mars 2010 à 18:47
    Mon compagnon vient de voir une Gorge-bleue en migration dans des prairies à 2 pas de l'agglomération du Mans et je peux te dire qu'il en rêvait depuis des années!Ce petit oiseau, je suis sûre que c'est celui de Prévert!Sur les photos d'oiseaux, il y a souvent un brin d'herbe ou une brindille mal placée qu'on voudrait pouvoir effacer... mais bon... Prévert, lui, il peut le faire! amitiés
    24
    Jeudi 25 Mars 2010 à 17:57

    on attend l'oiseau bleu Dominique...

    23
    Jeudi 25 Mars 2010 à 16:53
    Très bel extrait. On passe notre vie à attendre, on ne sait pas très bien quoi d'ailleurs,c'est curieux...Bises à vous et bonne fin dejournée. Dominique
    22
    Jeudi 25 Mars 2010 à 14:06

    coucou Elisa, dans les salles d'attente, je lis les magazines !

    21
    Jeudi 25 Mars 2010 à 14:05

    Cet endroit-là se trouve dans un hôtel de l'île de Majorque (un hôtel comme il y en a tant !)... c'est un petit coin dans l'hôtel, où l'on s'installe en retrait avec celui qu'on aime, genoux contre genoux, dans la complicité, pour écrire des cartes postales, ou bien juste pour rêver, pendant que tous les autres sont à cuire au bord de la piscine, ou à siroter l'apéro... 
    Là, on observe la lumière perchée sur les branches comme des oiseaux, là on rêve à "comment effacer les barreaux" des cages, de toutes les cages...
    A bientôt Michel.
    eva.

    20
    Jeudi 25 Mars 2010 à 13:33
    Comme le poème est connu et décrit si bien ce qui, pour moi,est la verdeur de l'esprit, je voudrais en savoir plus sur cet endroit si aéré, arboré et si plein de lumière...
    @ bientôt

    Michel
    19
    Jeudi 25 Mars 2010 à 13:16
    Cou cou,
    Attendre... mais pas dans une salle d´attente, je déteste :)
    Amicalement, et belle journée
    Elisa, Argentine
    18
    Jeudi 25 Mars 2010 à 09:14
    Ah Prévert ! Effacer les barreaux d'un coup de pinceau : quelle belle image !

    Bises et bonne journée,

    Sandra
    17
    Jeudi 25 Mars 2010 à 08:27

    Bon, alors vas-y, fonce !

    16
    Jeudi 25 Mars 2010 à 08:21

    J'aime beaucoup aussi Maurice Carême... Desnos aussi, et plein d'autres qui ont beaucoup de succès auprès des petits élèves...

    15
    Jeudi 25 Mars 2010 à 08:19

    on ne peut résister à Prévert !
    Merci de ta visite. A bientôt JMF !

    14
    Jeudi 25 Mars 2010 à 08:12

    C'est vrai, Prévert plaît beaucoup aux petits élèves... aux grands aussi !

    13
    Jeudi 25 Mars 2010 à 08:11

    Je suis contente de te retrouver ici, il y a de fort belles photos chez toi...
    Merci de ta visite, à bientôt Hauteclaire...
    eva.

    12
    Jeudi 25 Mars 2010 à 00:36
    Une poésie dont on ne se lasse pas, accompagnée d'une belle photo. Merci de ce moment de douceur!
    Je suis Geneviève de aminus3 ..
    Amitiés
    11
    Mercredi 24 Mars 2010 à 23:24
    Bonsoir eva, c'est joli cette entrée. j'ai fait apprendre beaucoup de poèmesde J.Prévert mis en musique par joseph kosma aux enfants.Ils aimaient beaucoupet n'avaient pas de difficultés à les apprendre parce que c'est un langage simple, et il raconte des histoires qui semblent ordinaires, mais qui sont pleines de fantaisie et de sentiments non conventionnels, qui étonnent ou font rire. Bises
    10
    Mercredi 24 Mars 2010 à 22:27
    on ne peut rester insensible aux mots que tu mets sur tes images
    c'est pour cela qu'on revient soouvent sur ton blog
    merci & amts
    9
    Mercredi 24 Mars 2010 à 21:25
    Ce poème me rappelle quelque souvenir. Je viens d'acheter "Au pays de Maurice Carême" de Béatrice Libert. Ce livre invite à imiter des textes de ce poète très étudié.
    8
    Mercredi 24 Mars 2010 à 21:24
    Mais moi je n'aime pas attendre ! je suis un fonceur !
    A bientôt
    7
    Mercredi 24 Mars 2010 à 20:38

    Prévert faisait de l'aquarelle avec les mots...
    et Félix Leclerc a une si belle voix et un si bel accent...
    A eux deux, ils me font tout oublier !
    Grosses bises Alain.

    6
    Mercredi 24 Mars 2010 à 20:35

    Ce que tu me fais rire Philippe ! Lol et Relol !!

    5
    Mercredi 24 Mars 2010 à 20:23
    Oui, c'est souvent le cas en ce moment avec OB !! lol merci pour ces belles paroles... bonne soirée Eva.
    4
    Mercredi 24 Mars 2010 à 19:52
    Le bonheur est comme un oiseau, il faut tout faire pour qu'il chante en nous...
    Amicalement
    Marcelle
    3
    Mercredi 24 Mars 2010 à 19:28
    C'est un très joli poème qui me rappelle mon enfance ! Et Félix Leclerc tout autant, de purs moments de bonheur bien trop vitre disparus ...
    Grosses bises Eva,
    Alain MARC
    2
    Mercredi 24 Mars 2010 à 19:04

    C'est le premier poème de Prévert que j'ai appris à l'école (en CM1 je crois) et j'étais une petite fille très sérieuse, sans humour et sans imagination, ce texte ne m'avait pas plu du tout ! Mais, comme tu le dis ailleurs, depuis, je me suis bien rattrapée !

    1
    Mercredi 24 Mars 2010 à 18:58
    Quel plus bel hymne à la liberté ! Te connaissant j'imagine que tu aimes particulièrement Prévert qui avait gardé en lui l'enchantement de l'enfance...
    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :