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Ballades de la jeunesse (Miguel Hernandez)
Mon souffle le vent me donne plus de notes que l'oiseau,
ma vie est tissée par des illusions ;
ma poitrine ne sait pas la cruelle déception,
en moi la tristesse ne peut pas être sombre ;
Douleur dans mon âme ne peut faire sa demeure.
Je suis venu dans la mer voiles doucement enflées
de foi et d'optimisme ;
Je suis une tasse de boisson chaude ;
Je suis le grand livre qui est la Vie,
Une Page d'or qui peut s'afficher.
Miguel Hernandez.
Tags : poésie, rêve, liberté
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Commentaires
un bien beau poème
Miguel devait avoir les yeux du coeur.
ta page d'or a eu la bonne idée de s'afficher. MerciParce que tu le vaux bien ;)oh oui Henri-Pierre, oui, c'est un poème si doux et si léger, je me reconnais vraiment dans la première strophe... vraiment ! Merci de passer mon ami fidèle...
Que c'est beau !
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J'aime beaucoup Miguel Hernandez, le berger devenu poète...
http://eva.baila.over-blog.com/article-a-siliana-113016825.html