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Beynac, tout en haut...
Au bout de cette venelle, se trouve la maison où Paul Eluard acheva "Poésie ininterrompue II" sa dernière oeuvre.
photos eva mai 2011
"Entre chez moi toi ma santé
Entre chez moi toi ma passion de vivre
Ne doute plus de rien sois gaie
Car je veux te donner plus de raisons de rire
Que de pleurer entre chez moi ma bien-aimante
Viens m'éclairer
Entre chez moi toi mon tourment
Pour oublier notre chagrin
Entre chez moi vorace et rassasiée
Grain de raison trop vert et éclaté
Viens mon audace au large des orages
Viens amasser notre avenir..."
Paul Eluard (Ailleurs ici partout - Poésie ininterrompue II)
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Commentaires
Je me suis bien régalée à photographier les portes au Maroc, les portes des maisons, les portes des cités... Elles sont belles...
Peut-être que ce n'est pas le plus important d'entrer... peut-être que c'est encore meilleur d'imaginer...
C'est un si joli village qu'il ne peut qu'inspirer les poètes... Mais ce n'est pas finit, il y a aussi un panaroma grandiose encore plus haut...
moi aussi j'adore les portes...le fronton en accolade avec ses ornements floraux est une invite à entrer aussi pressante que le beau texte de Paul Eluard. Merci Eva!Un beau texte qui donne envie d'entrer dans la maison, ce que tu n'as pas pu faire Eva malgré ton désir. Ce sera pour une autre vie, tu dis comme moi souvent ! BisesMerci Eva, en plus de cette belle série de photos qui continue, je découvre ces infos sur ce lieu où habitat Eluard et apprécie particulièrement le poème que tu as choisi.Belle fin de semaine à toi.Moi aussi j'aime les enseignes... Là, il fallait bien prendre soin de choisir le bon côté !
De l'ancienne demeure de Paul Eluard, je n'ai vu que la barrière... Je me suis bien approchée un peu... mais tout était bien fermé ! Tant pis, ce sera pour dans une autre vie !
On va considérer qu'Eluard a écrit ces mots pour que les hommes (même les moins inspirés) puissent les répéter à leur "bien-aimante"... J'aime les portes, même celles qui ne s'ouvriront jamais...
Il me vient le sentiment que tout est à sa place.Il n'y a que l'essentiel... Je vote pour ce superbe fronton de porte flamboyant et sobre à la fois. Quant à la poésie d'Eluard, elle est fervente. C'est ce que toute femme aimerait entendre une fois dans sa vie !J'aime les maisons, et en lisant son poème, je serais bien rentrée dans cette belle demeure de Paul Eluard.Merci pour ce bel extrait Eva. Et j'aime beaucoup l'enseigne. Bises et bonne journée. DominiqueA l'époque où Paul Eluard écrivait ce poème, il faut s'imaginer cette venelle et ce village dans un calme sans touristes !
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Je me suis régalé dans tes voyages
A bientôt