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Bucarest, Roumanie (1)
Bucarest, capitale de la Roumanie, est mentionnée pour la 1ère fois en 1459 comme marché fortifié au carrefour des routes commerciales entre Târgoviste (alors capitale de la Valachie), Brasov en Transylvanie, et le port de San Giorgio fondé par les Génois sur le Danube. Selon la légende, le nom de la ville vient de Bucur, un berger qui se serait établi le premier sur l'emplacement actuel. Comme en roumain, bucur signifie joie, de nombreux écrivains roumains surnomment Bucarest "la ville de la joie".
(photo ci-dessus : le Palais CEC ou Palais Casei de Economii si consemnatiunii, datant de 1900 est l'oeuvre de l'architecte français Paul Gottereau)
Eglise Stavropoleos et son petit cloître.
Bucarest a subi de nombreuses pertes patrimoniales, non seulement durant son histoire agitée, mais aussi depuis 2000. La faiblesse des lois protégeant le patrimoine, l'insuffisance des listes d'immeubles inscrits sur la liste du Patrimoine Historique et la corruption ont créé un terreau fertile pour les promoteurs. De nombreuses constructions anonymes et purement fonctionnelles ont remplacé les maisons, jardins et palais typiquement bucarestois qui constituaient une richesse architecturale et culturelle unique, à jamais perdue pour le pays. Mais depuis quelques années, les anciens palais et villas du centre commencent à être restaurés et plusieurs ont été classés au Patrimoine Mondial.
église de l'Annonciation.
église Cretulescu.
Ruines de Curtea Veche, Cour Royale au Moyen Age.
Comme on peut le voir dans la rue Stavropoleos, au coeur du centre historique de Bucarest, un programme de rénovation se fait en partenariat avec les Nations Unies. Ce projet soutient les efforts de la mairie de Bucarest pour la réhabilitation, la reconstruction et la mise en valeur du patrimoine culturel de grande valeur, créant à la fois des emplois et appuyant le processus d'intégration des jeunes provenus des centres d'accueil.
Toujours au centre de Bucarest on peut voir encore les façades des immeubles criblés des balles de la révolution de décembre 1989.
ici...
... et là...
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Commentaires
on continue ce soir Jacquie, il y aura plusieurs billets (sur la route des monastères). Bonne nuit
La Roumanie fait partie de ces pays assez proches que je n'ai pas encore visités. Pour Bucarest, c'est facile, avec les vols low-cost on peut y aller pour un week-end prolongé, mais... les reste du pays mérite qu'on prenne plus de temps. Je vais en profiter chez toi, c'est formidable!Pour tout te dire Dan, ce n'est pas moi qui ai fait ce voyage, mais quelqu'un de très cher à mon coeur... et je n'ai pas pu m'empêcher de lui piquer ses merveilleuses photos (comme tu le verras plus tard)... C'était un circuit touristique : depuis Roissy, Bucarest, puis à nouveau l'avion pour le nord, puis l'autocar pour "la route des monastères". C'est un voyage qui n'existe plus cette année. Il n'était pas suffisamment demandé je pense. C'est dommage, car la Roumanie rurale est un peu la France d'il y a 60 ans, et je pense qu'elle va disparaître petit à petit...
Ville martyrisée... c'est le mot... où les bébés jadis abandonnés dans les orphelinats sont aujourd'hui des jeunes adultes non seulement sans famille, mais rejetés par la société parce que gravement contaminés par le sida. L'immonde Ceaucescu n'est pas près d'être oublié...
Il y a comme souvent dans toutes les villes, beaucoup de misère... Mais la campagne roumaine est si radieuse, que le voyage fut enchanté...
Odilie, ça me touche beaucoup ce que tu m'écris... Toi aussi tu nous manques, ta gentillesse, ta poésie, la finesse de tes choix. Je suis désolée que ta Maman n'aille pas bien, et je comprends qu'elle ait besoin de toi plus que quiconque. Je souhaite de tout mon coeur qu'elle se rétablisse au mieux. Je suis avec toi par la pensée. Je t'embrasse.
Très intéressant, c'est une ville chargée d'histoire (récente), j'aimerais la visiter un jour, et c'est tant mieux qu'elle soit rénovée maintenant. Bonne soirée EvaMerci de ce joli voyage bisoussssssss (de retour après ma coupure de 16 jours)Tu vois Eva, ce que me manque le plus lorsque je suis loin de mon PC, ce sont ces merveilleuses promenades en ta compagnie.
J'ai passé 15 jours chez moi et je repars ce samedi vers ma petite mère, trop loin de moi et qui a tellement besoin de présence et de tendresse. Je reviendrai, si tout va bien, après le 1er de l'an.
Eva, je t'embrasse très fort.Je vais être beaucoup intéressée par les monastères. J'attends demain. Bises EvaAh qu'il est délectable d'apprendre que la ville martyrisée par la crasse ignorance du programme de "systématisation" de l'immonde Ceaucescu a gardé certaines somptueuses graines où germe la renaissance.Cela donne envie d'y aller, mais un petit renseignement toi qui y a été, y a-t-il beaucoup de terrain de camping dans ce pays ?Comme c'est le numéro 1, j'imagine qu'il y aura d'autres articles. Bien volontiers on continue la visite de la ville de la joie. Bises et bonne journée. DominiqueTu ne seras pas déçu Philippe ! Le blog en a fini avec Bucarest, demain nous prendrons "la route des monastères" qui réservent énormément de surprises...
La Roumanie n'est pas très visitée (par les touristes). Bucarest est intéressante, mais tout le Nord de la Roumanie est très, très beau, tu vas voir... c'est une merveille... la campagne est rayonnante, un vrai paradis !
Je pense qu'il me plairai à visiter cette ville où l'architecture a, malgré tout, été préservée.
Mais les pays Européens ont tout intérêt à préserver leur patrimoine bâti sinon, on sera face à l'uniformisation qu'impose la mondialisation mais surtout le pouvoir corrupteur de l'argent !
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Je n'ai pas fait le voyage personnellement, mais je suis tombée sous le charme des photos... surtout celles qui suivront... Bonne nuit Benissa.