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Cadeau de mai.
S'il ne te faut, ma soeur chérie,
Qu'un baiser d'une lèvre amie
Et qu'une larme de mes yeux,
Je te les donnerai sans peine ;
De nos amours qu'il te souvienne,
Si tu remontes dans les cieux.
Je ne chante ni l'espérance,
Ni la gloire, ni le bonheur,
Hélas ! pas même la souffrance.
La bouche garde le silence
Pour écouter parler le coeur.Alfred de Musset (La nuit de mai, extrait)
photo eva
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Commentaires
le pommier , c'est tellement Normand , je l'aime toujours autant tous les ans , quant on peut avoir la chance de regarder ses fleurs sous le ciel bleu !
bonne semaineAlain, imagine un peu : Alfred et eva sur la place Jeama ef Fnae !
Un jour peut-être... Je t'embrasse très fort.
Beau ! On garde nos douleurs. Les douleurs les plus grandes en général sont les plus secrètes, les plus intimes. Bisous.C'est un merveilleux cadeau de mai dame Eva. Les mots de Musset qui résonnent dans le silence de ma nuit.
CarolineUn beau cadeau romantique et doux comme le mois de mai. Le texte est bien choisi, dans la même veine...Danae, ton amitié est un vrai cadeau de mai ! Bises, plein de bises... (demain je ferai un post sur Gauguin et Brel... deux hommes de ma vie !)
Je me recueille devant ces bourgeons en fleurs et j'écoute ce que nous dit ton coeur et je sais qu'ici fleurit l'Amitié.Franchement, Alfred de Musset n'est pas mon préféré ! (tu le sais) Mais ces quelques vers ont une préciosité désuète à laquelle on ne peut résister... J'ai rêvé qu'ils étaient écrits pour moi. Ils sont extraits d'un poème à deux voix, un peu comme un dialogue de théâtre, auquel je n'ai pas trouvé grand intérêt. L'extraction de ces quelques vers leur confère quelque chose de sublimé... ça me fait planer...
Tu as raison, les boutons qui commencent à s'ouvrir... quelle merveille de mai !
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Quand aux fleurs, on dirait qu'en mai, l'aspect virginal s'efface vers une plus grande sensualité... Est-ce que tu sens ça ?