• Cadeau de mai.

     

    cadeau de mai

     

     

    S'il ne te faut, ma soeur chérie,
    Qu'un baiser d'une lèvre amie
    Et qu'une larme de mes yeux,
    Je te les donnerai sans peine ;
    De nos amours qu'il te souvienne,
    Si tu remontes dans les cieux.
    Je ne chante ni l'espérance,
    Ni la gloire, ni le bonheur,
    Hélas ! pas même la souffrance.
    La bouche garde le silence
    Pour écouter parler le coeur.

     

    Alfred de Musset (La nuit de mai, extrait)

     

     photo eva

    « Taboulé...Paul Gauguin (1848-1908) »

  • Commentaires

    10
    el duende
    Vendredi 8 Août 2014 à 18:54
    Tout à fait superbe! Poème d'un lyrisme soutenu. Se taire pour laisser parler le coeur, c'est si vrai...
    Quand aux fleurs, on dirait qu'en mai, l'aspect virginal s'efface vers une plus grande sensualité... Est-ce que tu sens ça ?
    9
    Lundi 10 Mai 2010 à 21:22
    le pommier , c'est tellement Normand , je l'aime toujours autant tous les ans , quant on peut avoir la chance de regarder ses fleurs sous le ciel bleu !
    bonne semaine
    8
    Dimanche 9 Mai 2010 à 08:46

    Alain, imagine un peu : Alfred et eva sur la place Jeama ef Fnae !

    Un jour peut-être... Je t'embrasse très fort.

    7
    Dimanche 9 Mai 2010 à 07:52
    Beau ! On garde nos douleurs. Les douleurs les plus grandes en général sont les plus secrètes, les plus intimes. Bisous.
    6
    Dimanche 9 Mai 2010 à 02:55
    C'est un merveilleux cadeau de mai dame Eva. Les mots de Musset qui résonnent dans le silence de ma nuit.

    Caroline
    5
    Samedi 8 Mai 2010 à 19:09
    Ah, cette Eva et cet Alfred de Musset ...
    Grosses bises, Eva,
    Alain MARC
    4
    Samedi 8 Mai 2010 à 13:47
    Un beau cadeau romantique et doux comme le mois de mai. Le texte est bien choisi, dans la même veine...
    3
    Samedi 8 Mai 2010 à 12:40

    Danae, ton amitié est un vrai cadeau de mai ! Bises, plein de bises... (demain je ferai un post sur Gauguin et Brel... deux hommes de ma vie !)

    2
    Samedi 8 Mai 2010 à 12:39
    Je me recueille devant ces bourgeons en fleurs et j'écoute ce que nous dit ton coeur et je sais qu'ici fleurit l'Amitié.
    1
    Samedi 8 Mai 2010 à 09:12

    Franchement, Alfred de Musset n'est pas mon préféré ! (tu le sais) Mais ces quelques vers ont une préciosité désuète à laquelle on ne peut résister... J'ai rêvé qu'ils étaient écrits pour moi. Ils sont extraits d'un poème à deux voix, un peu comme un dialogue de théâtre, auquel je n'ai pas trouvé grand intérêt. L'extraction de ces quelques vers leur confère quelque chose de sublimé... ça me fait planer...

    Tu as raison, les boutons qui commencent à s'ouvrir... quelle merveille de mai !

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