• "Ce qui fit ma joie ce jour-là..."

     

    "J'étais assis dans ce jardin ; je ne voyais pas le soleil ; mais l'air brillait de lumière diffuse comme si l'azur du ciel devenait liquide et pleuvait. Oui vraiment, il y avait des ondes, des remous de lumière ; sur la mousse des étincelles comme des gouttes ; oui vraiment, dans cette grande allée on eût dit qu'il coulait de la lumière, et des écumes dorées restaient au bout des branches parmi ce ruissellement de rayons." 

    André Gide (Les nourritures terrestres)

                                                                                                         

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  • Commentaires

    5
    Vendredi 30 Septembre 2016 à 20:06

    Il m'arrive régulièrement de lire ou de "piocher" dans le journal de Gide. On y trouve les fondements de sa pensée, des traits d'humeur et d'esprit, des critiques littéraires et y compris de son œuvre, de la transgression bien sur par rapport à la morale, aux bonnes mœurs ou aux idées reçues. Bref on y trouve un écrivain lucide et courageux!

      • Vendredi 30 Septembre 2016 à 23:55

        oui, tout ça, et puis, surtout, la magie du verbe...

    4
    Lundi 26 Septembre 2016 à 16:38

    Moralité: cultivons notre petit jardin et la lumière fera le reste...

    Bon début de semaine chal-heureuse!

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    3
    DAN
    Dimanche 25 Septembre 2016 à 20:11

    Les peintres ont du mal (parfois) à traduire la lumière sur une toile.
    Pour les écrivains c’est tout autre chose, ils manient les mots comme les peintre maniaient les couleurs !

      • Lundi 26 Septembre 2016 à 14:13

        ... c'est tout de même Gide ! smile wink2 biggrin 

        Bon lundi Dan !

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