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Chêne-liège (Haïku de Claude Guibbert)
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Commentaires
Trangresser les règles du Haïku n'est pas un pêché mortel. C'est du reste très courant, notamment sur la toile. Le haïku à la française en qq sorte.
Seule la volonté d'y souscrire compte et là, personne ne peut vous l'imposer.
Dommage car vous me paraissez en avoir, largement, le talent.Non seulement je connais mes limites, Claude, mais je dois ajouter à cela une certaine difficultés à me contraindre aux règles... et j'ai cru comprendre que le Haïku est une école de discipline (d'une certaine façon...). Mais je vous remercie de m'accorder cette confiance ;))
Vous nous gratifiez de somptueuses prises de vues et/ou commentaires non moins châtiés, je suis persuadé que vous seriez une excellente haïkiste.
Il faut essayer, chère Eva !Pour moi la poésie véhicule forcément de l'émotion. Les mots ne sont que des mots s'ils ne traduisent pas une émotion. Mais je ne suis pas une spécialiste. Vos "pairs" comme vous dites, donnent parfois à lire un insipide charabia, ou au contraire une froide musique réglée comme un moteur qui ronronne... ça, c'est frustrant pour le lecteur ! Il n'y a pas de dilemne : il faut être soi-même : que le poète soit un poète selon son âme, et le lecteur un lecteur selon son plaisir...
En ce qui concerne le haïku, je n'avais jamais pensé qu'il pouvait être une photo ! Pourtant, l'association de votre haïku et de ma photo sans façon, est bien la preuve de ce que vous avancez : ils semblent avoir été faits l'un pour l'autre !
Comment refuser une telle suggestion ?
Pour en revenir à la poésie contemporaine, je reconnais qu'elle apparaît excessivement hermétique ce qui suffit à expliquer qu'elle soit le parent pauvre de la littérature. Cependant l'hermétisme n'est ni une fin en soi ni une qualité. L'auteur est en recherche permanente d'une certaine vérité d'une cohérence, de sensations, d'émotions qu'il transcrit avec son propre ressenti et c'est là que ce fait la différence au travers de mots plus ou moins familiers au lecteur. Il n'est pas aisé de se placer uniquement dans le champs de vision du lecteur. J'essaie de m'y tenir ce qui m'éloigne souvent de la reconnaissance de mes pairs. C'est frustran. Le dimemme est donc cruel, n'est-ce pas ?
Le haïku ressemble davantage à une photo qu'à une poésie; quoi que !
A vous de choisir la formule. Je n'ignore pas que vous chérissez les photos.
A vous lire.Je mentirai si je disais que je suis fan de haïku, mais celui-ci je l'avais vraiment beaucoup aimé... Sincèrement ! Tiens, si vous le permettez, ce soir à minuit, je remettrai en tête de blog "Comme un coeur réchauffé"... Il est si beau ! A mon humble avis c'est "le poème" contemporain par excellence : celui qui n'est pas hermétique, mais qui dit tant de choses en si peu de mots : oui, aucun mot inutile mais des mots simples à la portée de tout lecteur...
En furetant sur Google photos, je redécouvre cette sympathique page.
Vive le haïku et ses lectrices/teurs!
Cordialités.Claude est un vrai poète... et il a le sens de l'humour, c'est vrai ! Tout est dit en quelques mots, ça aussi c'est rare, tout est bon, y'a rien à jeter (comme disait un autre poète !)
Superbe ce chêne-liège qui illustre le Haiku de Claude à merveille. Quel don d'observation a notre ami! Et quel humour!
rare chez un poète!Pas mieux à dire que les coms précédents.Bises bonne soirèeJean-Marie, tu ne me croiras sans doute pas, mais quand j'ai pris cette photo je pensais effectivement à ce poème-là... Depuis que j'ai lu cette petite merveille il m'en fallait la photo ! eva.
Tout sans chêne...
Tu as réussi à prendre une photo de l' haïku de Guibbert ? . .
Chapeau Eva ! ! ! ! ! !Claude, c'est un réel plaisir, un moment de bonne humeur ce haïku ! un clin d'oeil à la nature... Merci pour cette joie partagée... Avec toute mon amitié. eva.
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Signé St Thomas.