•  

    La chanson que jamais je ne dirai.

     

     

    "Parmi les chèvrefeuilles 

    était un ver luisant

    et la lune effleurait

    l'eau d'un de ses rayons.

    Et alors je rêvai

    la chanson que jamais je ne dirai.

    Chanson pleine de lèvres

    et de rives lointaines.

    Chanson des heures longues

    que je perdis dans l'ombre.

    Chanson d'étoile vive

    sur un jour infini."

    Federico Garcia Lorca (Trois portraits avec ombre)

     

    Répons d'eva au poète :

    Federico, Federico,

    La chanson que jamais tu ne diras,

    Je l’ai cueillie à tes lèvres, comme un baiser jamais donné,

    Baiser plein de sève et de rives lointaines

    Baiser des heures longues, baiser perdu dans l’ombre,

    Baiser d'étoile vive dans l'insondable nuit.

    (eva, ce 24 août 2015)

     

     

     


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  •  

     

    Light house

       

    La maison de la lumière est une barque ensablée, gardée par une vestale radieuse et solitaire portant haut la petite flamme de l'espérance...

    Inlassablement, elle continue d'allumer les lampions flottant dans les marécages les plus obscurs...

     

    eva, ce 12 juillet 2015

     

    "Light House" Huile sur toile de Ricardo Fernàndez Ortega


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  • "les pieds d'Elsa"

     

     

    Les pieds d'Elsa dansent sur un fil,

    Un fil tendu d'elle à lui...

    Vibrations intenses, en équilibre, comme des mots jetés par-dessus

    monts et vallées, mers et lacs de l'immatériel...

    Sur le fil ténu brillant dans la Lumière,

    les pieds d'Elsa volent, et touchent à peine ce fil au bord du Rien,

    et touchent à peine son âme à lui,

    occupé ailleurs...

     

    (eva  © )  

     

    "les pieds d'Elsa"


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  • En dehors du monde...

     

    Fille d’Icare

    A perdu le do majeur de sa guitare,

    Les couleurs de l’aquarelle et le parfum de la térébenthine…

    Chaque matin fille d’Icare s’élance en vain après une illusion

    En souvenir de son père abîmé dans la mer…

    Chaque matin fille d’Icare brûle son Elle aux rayons incandescents d’un soleil aléatoire…

    Chaque matin, fille d’Icare trouve son refuge ailleurs, en dehors du monde,

    Comme au premier matin du monde… « fuera del mundo »…

     

    eva, ce 1er juillet 2015

    "fuera del mundo" huile sur toile du peintre Ricardo Fernandez Ortega 

     

     


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