-
Comme un coeur réchauffé (Claude Guibbert)
Comme un coeur réchauffé.
Au fond d'une ruelle sombre
Jonchée de pas perdus
J'ai croisé la ferveur d'un regard
Lové derrière un rai de jalousie
Alors est née
La persistance d'un nouveau soleil
Comme un coeur réchauffé
Par l'infini de la lumière.
Claude Guibbert
extrait du recueil "Je préfère aimer"
(en cours de publication)
Bibliographie :
"Journal de plumes d'elles" link
"Mille et une pensées" chez
les Alchimistes du Verbe link
Wikipedia link
Claude Guibbert est inscrit à la Maison
de la Poésie du Languedoc à Castries - Hérault
site web link
Photo ci-contre Claude Guibbert.
Photo 1 eva (Hammamet 2008)
Tags : rue
-
Commentaires
79Philippe & ChrisVendredi 8 Août 2014 à 18:39Un article et commentaire tout en poésie....bonne soirèe a vous tous ,amicalementRépondre78do leVendredi 8 Août 2014 à 18:39un beau poeme , et jolis volets et vous voila surmergé de commentaires , magicienne , on vous aime , amitié77do leVendredi 8 Août 2014 à 18:39je suis picarde et j'écris parfois comme je parle mais j'avoue que cela m'a bien fait rire ce matin , meme si le poeme est de votre ami , il est très beau et méritait une très belle photographie et puis , tricher n'ai pas le mot quand on aime ,hier je pense que tout le monde etait content de vous retrouver ainsi , ouahh, belle journée , vous donnez alors ils vous le rendent bien , la magie de vos pensées sont toujours très agréable a regarder , au diable les fautes d'orthographe !!je n'ai pas eu le meme instituteur que vous !j'ai le sourire,je ne connais pas les grands mots qui touchent mais j'apprends près de vous, car comme vous le savez vous etes le blanc étincelant et moi... le noir, c'est évident !! amitié sincère76penséeVendredi 8 Août 2014 à 18:39a éva
femme sensuelle écrit de sa main chaque matins.
nous transportant souvent sur des chemins lointains
dans le mystère , l'amour, la joie ou le chagrin
derrière nos fenêtres entrouvertes , elle y vient
de ces doigts fins sur son clavier , elle postera
derrière chaque caractères , elle répondra
derrière chaque commentaires , elle sourira
la vie fait d'elle pour ceux qui ne la connaissent pas
une femme mystère ... dont on aime suivre les pas
dans une phrase elle nous dit:
chaque chagrins s'oublient, mais ne s'effacent pas
chaque plaisirs , joie de vivre , ceuillez dans vos bras.
la vie , la mort, de ces poèmes plein de tendresse
l'amour, lui est toujours là et légendes de déesses
voyagent, les voyages dans son coeur
nous transportant tous vers l'ailleurs
lorsqu'elle prend pour nous sa plume entre ces doigts "magie"
rend de jours en jours son blog de plus en plus "joli"
a l'aube de chaque jours ,
elle dépose comme un coeur de fleur
ou s'accrochent tour a tour pétales et commentaires pour en former d'heures en heures, une belle et grande fleur qui lui rempli son coeur de bonheur
et qu'au soir tombé de ces jours , donne alors en elle et toujours ,le meilleur , le meilleur d'elle , le meilleur d'éva
même sous le ciel gris parfois de normandie , le bleu de ces poesies ne nous lassent pas
j'avais envie d'écrire pour elle aujourd'hui
cette simplette poésie
afin de lui dire merci
de m'avoir répondu tout bas
ce que je cherchais et que je ne trouvais pas75penséeVendredi 8 Août 2014 à 18:39je n'en ai jamais douté un seul instant car les paroles écrites sincèrement ne sont pas que du vent j'ai appris a garder le meilleur des gens dansle fond de mon coeur74SAS leVendredi 8 Août 2014 à 18:39Le texte est sublime il porte la lumière qui éclaire cette fenêtre et lui donne l'allure d'un secret qui se confine et s'ouvre aux autres en douceur et sans faire semblant. Le dedans et le dehors s'enlassent pour offrir aux regards immuables, furtifs...romantiques un bout de l'humaine et de sa vie quotidienne !j'aime beaucoup ce genre de photo, ou ce mele pierre et fleurs, le tout donne une poésie, un imaginaire :)
Salutations
ALLa photo de la fenêtre est de Claude Guibbert, comme le poème. Oui, c'est un très bel ensemble...
Toute une ambiance... ce texte, ces photos. Un peu de rêve et d'évasion dans un village que l'on ne connaît pas avec des personnages dont on ignore tout mais qui nous intriguent. Beaucoup de talent.Le texte en peu de mots joue sur le mot "jalousie(s)" et "pas perdus". Les regards furtifs sont toujours échangés dans l'ombre, en pure perte, provoquant ou non la jalousie, mais réchauffant le coeur un instant... J'ai toujours rattaché ce petit poème au texte d'Antoine Pol mis en musique et chanté par Brassens http://eva.baila.over-blog.com/article-les-passantes-42383916.html
Portes et fenêtres, faux masques de fleurs.
La beauté simple dans ce qu'elle montre et si complexe par ce qu'elle suggèreOui, je me souviens très bien de cette parole quand je suis allée voter pour ce défifoto...(début avril ou fin mars il me semble...)
Merci pour cette extrême gentillesse... Mes amis du net ne sont pas "virtuels", même s'ils ne sont que de passage, ils comptent énormément pour moi, et j'ai toujours voulu mon blog comme un endroit où l'on peut se reposer un instant et partager, parce que dans la vraie vie, les contraintes ordinaires ne permettent pas toujours la sincérité totale. Ici, oui, tout est toujours sincère. J'ai parfois été accusée de vouloir faire de l'audience à tout prix. C'est injuste parce que je suis toujours vraie et sincère. Amitiés à vous qui passez et qui reprenez des forces pour continuer...
J’irais voir les liens bien sûr.
J’ai beaucoup aimé toutes ces fenêtres dans tes dernières notes.
"(…) les fenêtres sont de toutes mes séries, de toutes mes archives… " Avais-je écrit sur le blogue du défifoto "Je ne saurais vous dire pourquoi. Peut-être parce fenêtre et lumière sont intimement liées. Et puis, toute fenêtre est intime, même si parfois, elle laisse entrevoir un peu de ses mystères. "
Bonne journée EvaQuel beau texte Eva ! Je vais aller voir les liens de votre ami. Bises et bonne journée à vous. DominiqueDe Claude Guibbert, c'est un poème que j'ai toujours aimé... Un petit bijou ciselé, des mots choisis et assemblés savamment, qui font naître des images et des impressions fugitives au goût de vacances. Je reviens toujours à ce poème sans me lasser. Bonne journée Dan
Bonjour Eva. Je ne passe guère en ce moment. Mais mon ordinateur devient de plus en plus capricieux. Il fonctionne un moment puis refuse d'ouvrir les pages suivantes. Je crains qu'il ne me lâche un jour ou l'autre...Des mots comme des couleurs, leur mélange fait naitre des saveurs !Il a bien raison je trouve... et moi, chaque fois que je lis ce poème, j'ai l'impression de marcher dans ette rue... j'ai l'impression d'être légère et regardée... c'est très agréable !
Ce poème est à mon avis l'un des plus beaux de ceux que je connais de lui. Tout en subtilités et qui découvre la face intime de l'être humain, sensible, fragile dans sa quête constante du bonheur, de la lumière. Claude Guibbert est un poète solaire. Il ne se morfond point... Son parti pris : Aimer, chanter l'amour humain.Avec Claude Guibbert et El Duende, nous étions sur un site d'écriture aujourd'hui disparu dans les profondeurs du Net ! Claude a fait éditer ses poèmes, et moi je les lis... Allez voir ses haïkus, ils sont délicieux (allez voir ma rubrique "amis de plume")
C'est que vois-tu Danae, j'ai toujours aimé ce petit poème ciselé comme une pièce d'orfèvrerie
"Submergée..." c'est que j'ai un peu triché Do, c'est un ancien post que j'ai remis parceque je l'aime beaucoup...
Ne me remerciez pas Claude, vous savez très bien combien je l'ai toujours aimé ce petit bijou...
Le plaisir d'écrire, encordé à la grâce d'être lu permet d'atteindre les sommets de l'épanouissement personnel.
Merci encore Eva pour vos sompteux coups de chapeaux!
Cordialement.Très beau billet et une belle lumière sur TA photo Eva, bonne soirée :-)Bien fine et bien belle harmonie entre le poème (superbe) et les photos (superbes). Bisous et bonne journée à vous. DominiqueJe reconnais là toute ta sensibilité Eva et je te remercie de nous faire connaître ce poète enchanteur. BisesTout le monde n'a pas envie d'écrire, mais si tu aimes les couleurs, tu ne peux pas rester insensible à la couleur des mots... C'est pareil, et moi je dis qu'il n'y a pas d'élitisme dans l'émotion ni dans le plaisir...(c'est pour cela que j'aime le Musée Beaubourg, c'est un anti-musée : un lieu ouvert à tout le monde, parce que l'art comme la poésie doivent être accessible à tous...)
Oui c'est vrai je suis d'accord, mais j'ai du mal quand même, les mots sont pour moi difficile à maîtriser, alors que les couleurs c'est le coeur qui parle pas la grammaire !Dan !!! C'est de la poésie, on ne peut pas être complètement imperméable à la poésie ! La poésie, c'est comme un voyage immobile, c'est comme la vision d'une oeuvre picturale...
ah les ruelles de tunisie ou du maroc, ca me manque ...C'est la partie ancienne d'Hammamet : la médina, occupée par des vedettes et des personnalités...
Ah tu ne me crois pas. les villages nord méditerranéens ont fort à voir avec ceux du sud ! Mon village à moi est beaucoup moins bien conservé, car c'est un village médieval pauvre, mais cette ruelle ressemble fortement à une ruelle que j'ai dans le coeur...
J'habitais une petite ruelle qui a beaucoup à voir avec celle-ci. Même atmosphère qui s'en dégage: étroitesse, pierre et plantes en bordure,et soleil qui peine à arriver au sol... Hammamet, sur cette vue, ressemble à un village...Vrai... en tout cas pour moi...Bises et bonne soirée à toi...J.bon, tu vas chez Claude Guibbert, en suivant le link, et tu lui demandes où est le chat... (c'est Claude qui a fait la photo !) Il sera ravi de te renseigner...
ainsi, tu veux me faire croire que le village de ton enfance, dans le midi, ressemble à Hammamet en Tunisie ? Farceuse va !
Un très beau poème de Claude Guibbert... Sais-tu que ce pourrait être une rue du village de mon enfance dans le Midi?
Bonsoir Eva...Je remercie Claude, encore et encore, de m'avoir permis de poster ce texte que j'aime depuis que je l'ai lu, et de m'avoir prêté aussi cette photo de la fenêtre aux jalousies.
La photo de la fenêtre aux jalousies appartient à Claude Guibbert...
C'est la plus belle, et je n'en possédais pas qui puisse convenir...
C'est bien que tu aies apprécié, toi, le Photographe (lol !)
Bises, bonne soirée. eva.Moi aussi Alain, j'aime beaucoup la poésie libre... Ce texte-là est si évocateur du hasard, qu'il me rappelle un poème mis en musique par Brassens "les Passantes" (celles qu'on aime un moment en secret, celle qu'on voit apparaître une seconde à sa fenêtre...etc)
Grosses bises à toi aussi. eva.Magnifique Eva ! ... Je suis très touché par ce genre d'écrit, et tes photos invitent encore plus au rêve et à la poésie .
Grosses bises,
Alain MARCc'est très particulier, moi, je ne sais pas faire : il faut être concis et rigoureux ! c'est presque mathématique, c'est comme une partition de musique !...
Oui, pour les haïku. J'avais fait un article pour expliquer ce que c'était et quelles en étaient les règles, du temps où j'avais un blog chez un autre hébergeur.Je connais Claude Guibbert depuis quelque temps, et sa poésie est délicieusement ciselée, sur son site, tu as dû découvrir une série de haïku
oui, c'est un poème ravissant... Claude Guibbert est aussi un spécialiste en haïku, c'est à découvrir sur son site en link. Bises et bonne fin de journée Dominique. eva.
Très beau petit poème de Claude Guibbert que je découvre de plus en plus grâce à vous.
Je trouve votre mise en scène pour cet article particulièrement réussie Eva. Bonne journée à vous. je vous embrasse. DominiqueToute une ambiance dans laquelle on s'attarde... les mots résonnent dans la tête et les yeux cherchent dans l'ombre des rideaux ce regard mystérieux. Cette fenêtre si situerait bien dans la ruelle plus haut. J'ai cliqué sur le nom de Guibbert dans le premier commentaire et j'ai découvert son site. Merci.Oui, c'est une photo de Claude, un régal pour les yeux : les jalousies, les pinces à linge, et le géranium... Enfin, ce poème dont je ne me lasse pas... qui donne tant à rêver...
très bel représentation de ce poême !!Merci Yann, la 2ème photo est de Claude Guibbert qui est l'auteur du poème. Bonne fin de soirée. eva.
Bonsoir Eva... Quelques soient les sujets,tu as vraiment les photos qui vont bien avec le texte...superbe texte d'ailleurs... bonne soirée YannTu as parfaitement saisi la dimension onirique de ce poème: C'est un poème à rêver...le royaume des songes. Bon dimanche ma mie!Tout le poème exprime la complicité de deux regards qui se sont croisés par hasard. En peu de mots, tant de promesses fantasmées... A bientôt Bachir.
C'est aussi toute la rêverie autorisée : l'espoir chimèrique de celle qui observe le passant sans être vue derrière la "jalousie" (volet) et le fantasme de celui qui passe en imaginant être regardé. Le regard de l'autre transforme l'instant.
Il y a aussi, dans ce court poème, l'ambiguité des mots "jalousie", et volets. Le sentiment de jalousie peut amener l'autre à guetter derrière le volet, -derrière le volet un amour volé- C'est vraiment tout un univers en peu de mots bien choisis. Bises à toi Jeanine. eva.Et voilà une fenêtre qui semble pleine d'histoire. il y a les "accroche-linge" en haut à droite, je ne sais comment on appelle ça; le bouquet de fleur qui penche vers la sauvagerie, le vieux bois, les rideaux qui permettent, de l'intérieur sombre, d'épier (rire); et puis le mur en pierres lézardées par le temps. quoi encore? Une fenêtre qui semble nous chuchoter tant d'histoires qu'on n'entend pas mais qu'on ressent! Merci Eva!Bonsoir Eva, Je passe te souhaiter joyeuses fêtes surtout profite-en bien pour être heureuse ainsi la famille. Chez nous, au Maroc c'est surtout la fin d'année qu'on se réunit en famille autour d'une table avec un dindon rôti et des gâteaux marocains, sans oublier la buche, dans ma famille c'est comme ça, mais sans sapin de noël. Bonne nuit, BisesDe la ruelle sombre à la lumière par la magie d'un regard fortuit...La vie est belle et pleine d'espérance pour celui qui sait voir...Claude Guibbert résolument positif...C'est une posture philosophique! Vos photos s'accordent et se fécondent. Je ne sais pourquoi, j'imaginais le regard velouté derrière des moucharabieh. Bises à vous deux.J.De très jolis liens entre deux univers sensibles et touchants... C'est justement ce qui me plaît, articuler la création de deux artistes pour aboutir à une "oeuvre" commune plus riche et plus complexe... C'est pas toujours évident, et là je trouve ça réussi;)Cher Claude, Cerf-volant étant symbole de liberté, il est logique qu'il aime les Vers Libres et l' amitié... Merci donc pour ces deux poèmes sur mon blog.eva.
toujours une balade poétique avec toi !!Merci pour votre fidélité en amitié. Mon commentaire se trouve finalement dans le sujet lui même, il est contenu dans le texte suivant extrait du recueil " Journal de plumes d'elles " : " Amitié nouvelle Viens! Viens! Je te présente dame la providence Viens! Viens avec moi! Au bal masqué des confidences Viens avec moi! Monter à cru Cette licorne d'abondance Partons distraire l'atmosphère! " Bien amicalement. Claude.
Ajouter un commentaire