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...contre le mur d'une petite maison.
"Ce n'est pas un journal que je tiens, c'est un feu que j'allume dans le noir. Ce n'est pas un feu que j'allume dans le noir, c'est un animal que je nourris. Ce n'est pas un animal que je nourris, c'est le sang que j'écoute à mes tempes, comme il bat - un volet ensauvagé contre le mur d'une petite maison."
Christian Bobin
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Commentaires
12ManveruDimanche 28 Avril 2013 à 18:49interessant, j'aime bien le petit paysageRépondreexcellente soirée Eva !!!...et parce que "la façade de la maison appartient à celui qui la contemple", les volets ensauvagés des autres m'ont toujours fait rêver...
oh... bien loin de l'Afrique, un petit coin du Lot et Garonne ! Comme tu dis Nathanaël, "va comprendre !" Ce qui est certain, c'est que nous avons tous besoin de ça : une petite maison au volet ensauvagé...
quelle tristesse que la campagne française perde ainsi sa ruralité... En ce qui concerne ma technique de lecture, tu serais bien étonné si tu savais ! Pour autant, je ne réécris jamais un livre qui m'a conquise, tout au plus, j'entre dedans, à coeur perdu... Bonne journée Dan !
oui belle peinture Eva, qui me glisse en elle sitôt vue, trouve sa place au nid de ma mémoire Africaine, m'évoque "la ferme Africaine" de Karen Blixen, va comprendre les méandres de nos associations d'idées, comme celle splendide de C.Bobin, un auteur que j'affectionne particulièrement ( nous avons même échangé...), vraiment un beau tableau.
Bonne soirée Eva.Autrement dit, tu lis la première page d'un bouquin et hop tu peux le réécrire jusqu'à la fin, sacrée Eva...
Pour la petite maison j'en ai connu aussi de ce type et qui ont subi le même sort que celle-ci !
Bonne fin de journée Eva !bon, c'est vrai, la citation de Christian Bobin, je l'ai recopiée ! Sinon, je n'ai jamais fait de journal... Mais lorsque je gribouille deux ou trois mots, alors "c'est un feu que j'allume dans le noir, c'est un animal que je nourris, c'est le sang que j'écoute à mes tempes, et c'est le volet ensauvagé" de cette petite maison qui m'a fait tellement rêvé autrefois... lorsque je la convoitais... (autrefois, puisqu'aujourd'hui, toutes les terres agricoles qui l'entouraient ont été divisées en parcelles à bâtir, et que cette petite maison très humble, est noyée dans les constructions neuves plus ou moins réussies). Ainsi va la vie...
ah ça me fait plaisir Dan, ce que tu me dis là, parce que c'est un des rares exercices où je n'ai pas "copié" ! Bonne fin de dimanche ensoleillé
Tenir un journal de sa vie c'est un peu se livrer aux enchainements d'idées, ce texte en est une illustration.
Et puis cette peinture est tout à fait dans mes goûts !
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