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Coquillage (Federico Garcia Lorca)
On m'a offert un coquillage.
Il y chante
une mer de mappemonde
et l'eau emplit mon coeur
avec ses petits poissons
d'ombre et d'argent
On m'a offert un coquillage.
Federico Garcia Lorca
Tags : Lorca
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Commentaires
Bon soir Eva, pas besoin du coquillage pour moi pour écouter le bruit de la mer, il est tout proche et c'est une belle musique. BisesJe l'ai fais pendant longtemps et je les retrouve , des années après au fond de quelques poches...J'ai ramassé des coquillages , je les garde au fond des poches...
Merci Eva , musique des mots...
BisesJe ne suis jamais blasée des choses simples, et l'émerveillement toujours est au rendez-vous...
L'émerveillement est le prix de qui sait regarder, même (surtout ?) les choses simplesMerci beaucoup Alba, les com sont ouverts à tous avec grande joie pour le plaisir de l'échange !
oui, c'est exactement ça Lorca : la musique des mots et l'enchantement des images. Oui Colette, j'ai fait une fusion de deux images, je le fais de temps en temps avec mon logiciel Photostudio (il est beaucoup plus simple et moins élaboré que Photoshop, mais il me suffit amplement). Bonne nuit Colette.
Federico n'en dit pas plus... La magie de Federico, c'est bien celle-ci : il nous parle à l'oreille et nous percevons le roulis et le bercement d'une mer de mappemonde... Il me parle à l'oreille comme un coquillage, et même si je ne comprends pas toutes les images de sa poésie, elles me bercent infiniment et m'enchantent...
Je viens de parcourir votre blog avec plaisir. Je reviendrai.Charmant poème ! Elève, j'avais appris quelques strophes de Lorca en espagnol, il y avait une telle musique des mots, je m'en souviens encore "empieza el llanto de la guitarra, se rompen las copas de la madrugada"... Tu as fait un montage pour l'illustration ? Bon dimanche à toi !Qui n'a pas mis un coquillage à l'oreille pour entendre cette mer de mappemonde, par contre pour moi ça s'arrêtait là, c'est que je ne me nomme pas federico moi... ;-)
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j'ai beaucoup aimé merci