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Corps et biens (1930) Robert Desnos
"J'ai tant rêvé de toi que mes bras habitués
En étreignant ton ombre
A se croiser sur ma poitrine ne se plieraient pas
Au contour de ton corps, peut-être.
Et que, devant l'apparence réelle de ce qui me hante
Et me gouverne depuis des jours et des années,
Je deviendrai une ombre sans doute."
Robert Desnos (Corps et biens, 1930)
Tags : poésie, Klee, voyage
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Commentaires
Toujours des poésies émouvantes. Ombres nous deviendrons un jour !!! Bisous ma chère Eva et à bientôt.Oserais je avouer que de tels fantasmes m'ont hantée
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surtout quand c'est raconté par Desnos... Bon lundi Noëlle !