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Dans cet hiver (Alfonso Gatto)
Toi tu disais : il aurait suffit qu'il reste entre nous
Une façon de nous appeler, une façon de nous taire,
Toi tu disais : l'envie d'être à nouveau ensemble reviendra
A l'écoute de nous comme le vent,
et de main en main repassera le verre...
Maintenant la vie ne nous contente plus,
Et nous divise chacun sur sa route
Qui loin le porte.
Rien n'est resté, la mémoire
Allume encore le feu, invite les ombres
A s'asseoir, à se taire en cet hiver.
Alfonso Gatto
...la seule route qui loin me portait
était celle de tes mots...
Allume encore le feu, invite en secret les ombres...
Tags : poésie
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Commentaires
5coletteVendredi 8 Août 2014 à 17:55Votre échange me remet en mémoire cette chanson de Brel "On n'oublie rien de rien, ni ces départs, ni ces navires, ni ces paysages qui nous chavirent, de paysages en paysages et de visages en visages..." et avec les années, les souvenirs s'amoncellent ! Bonne journée Eva !RépondreNe garder que les bons souvenirs, c'est le principe de la mémoire sélective... La plupart du temps, on croise les êtres dans le grand manège de la vie, on fait un bout de chemin avec eux, plus ou moins long, on se fait un signe de la main avant de les quitter et puis, on les oublie... enfin, presque...
Et si on ne gardait que les bons souvenirs en oubliant les mauvais ? Serions nous capable de savoir où l'on va si on oublie d'où l'on vient ?
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