• Désert, je te crie !


    Du fond de ma nuit, Désert je te crie…

    Je te crie pour le sable,

    Je te crie pour l’infini des douces vagues,

    Etendue âpre et caressante, je te crie pour le brûlant,

    Je te crie pour le froid, le sec et le rude, le tendre et le furieux,

    Le silence…

     

    Le soleil comme un dieu furibond et cruel

    Mord la nuque de celui qui avance…

    Soleil lancinant, je t’adore et te supplie, Maître impitoyable…

     

    Le gel éclate la pierre,

    Le vent cueille les roses de roches en bouquets ciselés…

    Du fond de ma nuit, Désert je te crie…

     

    Mais que se lève le vent du Désert,

    et sous le chèche je me garde des gifles de sable,

    Mais toujours du fond de ma nuit, Désert je te crie…

     

    eva baila, le 5 avril 2009 (texte et photos ©)

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  • Commentaires

    20
    Samedi 11 Avril 2009 à 22:36
    Comme tu sais crier le désert, le crier, le photographier, le vivre...
    19
    Mercredi 8 Avril 2009 à 21:42
    ah comme je te rejoins..désert tu m'as gagné !!
    18
    Mardi 7 Avril 2009 à 21:48

    Oui, moi aussi j'avais remarqué cela ce matin quand je suis venue sur ton blog !
    Mais mes photos ont été prises en 2005.
     Il m'est arrivé aussi quelque chose de semblable avec un autre blogueur, à propos de Federico Garcia Lorca que j'aime tant : au moment où je l'évoquais dans un com sur son blog, il déplaçait d'une étagère à un autre endroit de sa bibliothèque, un recueil précieux de Lorca qu'il n'avait pas touché depuis fort longtemps...
    Ce sont des coincidences troublantes... J'adore cela ! J'aime quand ça se produit...

    17
    Mardi 7 Avril 2009 à 21:03
    Toujours un peu "speedé" comme d'habitude, je suis passé voir ton dernier article sans descendre plus bas que la lettre à Ménécée ... Puis sans le faire exprès j'efface ton dernier commentaire sur mon blog, et viens tout de suuite m'en excuser ...
    C'est alors que je découvre ton touchant et très beau texte accompagnant ton passage par Merzouga ! Y étais-tu le 5 avril ? C'est incroyable ce "raccourci" qui nous liait au même moment au désert, même si j'étais à ce moment-là à plusieurs milliers de kms plus au sud-est, car ce que je vivais de mon côté parait être le prolongement (où la "connexion") avec ce que tu vivais du tien . Même si tu étais à ce moment-là chez toi derrière ton ordinateur, cette connexion existait ... Troublant ...
    Amitiés,
    Alain MARC
    16
    Mardi 7 Avril 2009 à 08:27

    http://www.aquarelle-en-voyage.com/article-29953125.html

    Clem, je te mets un lien avec le blog d'un magicien du désert ! Cours-y vite !

    15
    Lundi 6 Avril 2009 à 19:56
    Oui, ça m'évoque de mauvais souvenirs..tellement vrais de réalité qu'on y croit pas quand on le vit et par la suite ?
    bisous
    clem
    14
    Lundi 6 Avril 2009 à 07:55

    Il n'y a plus de Dakar à cet endroit, mais il se fait ailleurs !
    Bonne semaine à toi aussi. eva.

    13
    Lundi 6 Avril 2009 à 01:10
    Magnifique texte Eva,qui transpire un vécu !
    Et heureux Qu'ENFIN il n'y ai plus de "Dakar" pour étouffer ton cri ! ! ! !
    Bise, bonne semaine..
    12
    Dimanche 5 Avril 2009 à 19:52

    J'espère que vous pourrez faire selon votre désir Dominique.
    Amitiés à vous. eva.

    11
    Dimanche 5 Avril 2009 à 19:51

    C'est l'autre versant de la midinette ! (il faut bien une eva pour chaque passant !)
    Bises à toi El Duende.

    10
    Dimanche 5 Avril 2009 à 19:49

    Salut Redouane, j'ai beaucoup de sympathie pour toi, car autrefois je m'inquiétais vraiment (ainsi que tu le fais) du salut de mon prochain ! Quant aux voyages, j'ai attendu longtemps avant de pouvoir en faire, je me contentais de voyager par l'imagination ! Il ne faut pas perdre espoir de faire des voyages...

    Toutes mes amitiés. eva.

     

    9
    Dimanche 5 Avril 2009 à 19:46

    Bises Josy !

    8
    Dimanche 5 Avril 2009 à 19:46

    Merci Phil !

    7
    Dimanche 5 Avril 2009 à 19:45

    Moi aussi je chante quand le vent me malmène ! A bientôt Michel !

    6
    Dimanche 5 Avril 2009 à 19:18
    J'adore cette chanson de Noir Désir, j'adore votre poésie, j'adore le désert et j'ajoute que certaines dunes de sable quand le vent les malmènent, chantent, mais ça vous le savez...
    @ bientôt

    Michel
    5
    Dimanche 5 Avril 2009 à 18:51
    Tout est dit à travers ton texte sur le désert et toujours de belle photographies.Bises amicales
    4
    Dimanche 5 Avril 2009 à 17:25
    magnifique texte, sincèrement ...
    On est grâce à toi en compléte harmonie avec la Nature . Merci. Josy
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    3
    Dimanche 5 Avril 2009 à 14:24
    salut eva
    je pense que tu viens d'atteindre la perfiction,on ce qui concerne l amour de la nature.en bonne logique,j ai découvert que tu as la chance en tant que vous avez les moyens pour se promener ds les pays du monde.moi comme jeune garçon et d'origine marocain,je viens de réagir:j'ai l'impression de reposer la question suivante que deviendrons-nous apres la mort?quel homme suis-je apres la mort,?ça peut etre que vous etes sage aprés votre grand experience dans la presse ,dans l observatuion deds etres vivants qui se répartissent dans notre englobe.eva baila ,encore une fois il faut sortir d un résumé de cette question :pourquoi,nous les etrs vivants existent sur cette englobe?quel role pour nous?non c est pas vivre et produire et consommer et faire plaisir.j'éstime le contraire il faut adorer et faire la priére.il s'agit de l'ISLAM et DIEU et PROPHETE MOHAMMED.eva baila votre intelligence à travers la contemplation,il faut q'un jour découvrir cette réalité avant d'etre vous eteindre et mourir sans but.si je manifeste mon comportement comme ça c est pour deux raisons:car je vous aime votre travail qui se presente dans le manifest du blog,et d'autre part,j ai peur de toi de mourir sans croire la religion ISLAM.eva n'hesiter pas à se croire.a++
    2
    Dimanche 5 Avril 2009 à 14:20
    Merveille des merveilles. J'aime ton lyrisme et ce que tu es capable de donner dans tes écrits.
    Rappelle-toi de del Castillo qui dit: "l'ART ne relève pas de l'intelligence mais du COEUR, il n'est point fait de recettes et de techniques, mais il est PETRI dans la CHAIR et dans le SANG des HOMMES".Ce texte en est une démonstration éclatante. On peut jouer de façon formelle avec les mots, on peut pondre des textes au kilomètre, on n'est un artiste que lorsque la création surgit du plus profond. C'est aussi simple et aussi compliqué que ça l'art. Salut l'artiste! EL duende.
    1
    Dimanche 5 Avril 2009 à 14:07
    Très beau texte qui donne envie de faire une retraite dans un désert. Peut-être le ferai je un jour. Bon dimanche Eva. Dominique
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