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Deux questions pour celui qui revient...
"Dos preguntas para el que retorna" Ricardo Fernandez Ortega link
clic sur le link pour visiter le site de Ricardo et clic sur l'image pour voir le tableau en entier.
« Pourquoi es-tu parti mon bel oiseau Espérance ?
Pourquoi reviens-tu vers ton frère dans le lit de mon chagrin ? »
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Commentaires
Cela veut-il dire qu'il n'y a aucune réponse à attendre pour celui qui ne revient pas?
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Mercredi 16 Mars 2016 à 18:41
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Ce n’est pas que je ne « reçois » pas les œuvres abstraites, mais j’ai travaillé avec un peintre qui faisait de l’abstraction, Roger Guerrant, nous faisions le même métier de peintre en lettres décorateur sur des rideaux publicitaires. Nous peignons avec de la peinture faite avec de la colle à poisson chauffée. De ce fait nous étions obligé d’essuyer régulièrement notre pinceau sur du papier craft. Roger eut un jour l’idée de découper ce papier et de l’encadrer. En riant il nous disait que ces « saloperies » seraient capables d’intéresser des galeristes. Et il avait raison car 40 ans plus tard (années 2000) un galeriste expose ses œuvres, j’ai été convié en tant qu’ancien collègue à cette expo (Roger est décédé en 1977) et ce que j’ai entendu ce jour-là m’a a jamais dégoûter des « œuvres d’art » sachant comment certaines d’entre-elles sont peintes.
Mais je n’irais pas jusqu’à dire que tout se vaut, mais il faut bien reconnaitre que parfois ces œuvres sont vraiment pour faire du fric pour peu qu’on sache en parler et surtout qu’on sache dire aux spectateurs que si on n’aime pas c’est qu’on n’y comprend rien, alors pour ne pas passer pour un imbécile (des amis m’en ont fait la confidence) on encense ces œuvres pour ne pas passer pour un « demeuré ».
Excuses-moi Eva mais comme à mon habitude je dis franchement ce que je pense, si ce commentaire ne te plait pas tu peux l’effacé je ne t’en voudrais pas !-
Lundi 14 Mars 2016 à 16:01
ah ah ah ! c'est très marrant ! Bien entendu que je n'effacerai rien ! Ici, on ne fait pas de censure... D'ailleurs, je ne saurais même pas défendre quelque chose qui ne m'a pas émue... Ton ami me fait rigoler !... quand je pense que Lucian Freud essuyait ses pinceaux et ses brosses sur les murs de son atelier !!!!! ça doit avoir une valeur exorbitante !... L'autre jour, j'étais avec une jeune personne qui me disait avec une moue un peu méprisante (devant une video d'art moderne) : "ça ? je sais faire !" et j'ai répondu : "moi non !" parce que si ce n'est pas figuratif, au moins, ça doit tout de même être esthétique, agréable à contempler, les formes doivent être équilibrées, les couleurs harmonieuses... Mais les "essuyages" de ton ami sont peut-être "équilibrés" et "esthétiques"... je ne sais pas, je ne les ai pas vus !... Je crois que le seul peintre (connu) qui me met vraiment mal à l'aise c'est Bernard Buffet... à cause de la raideur de son graphisme...
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Comme tu développes bien , moi j'en suis bien incapable, je "reçois" une œuvre picturale comme je reçois la musique sans savoir lire une partition, l'émotion n'étant pour moi intraduisible !
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Lundi 14 Mars 2016 à 11:32
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Bonjour Eva
Il est très inspiré par les femmes ton peintre d'aujourd'hui. Le corps a des reflets d'ivoire et il place volontiers sur les corps de femme un morceau de parure qui rappelle la guerre aussi flamboyant ou clinquant que les costumes des conquistadores (sur les images !). Bonne journée ensoleillée à toi.
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Lundi 14 Mars 2016 à 10:19
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Tu disais qu’une œuvre d’art c’est d’abord une émotion, alors avec ce peintre je fais le plein !
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Lundi 14 Mars 2016 à 09:33
ravie que ça te plaise Dan ! Je pourrais me contenter de ce smiley pour réponse de com mais je ne peux pas résister à la tentation de développer un peu... Je me laisse toujours emporter par l'émotion quand il s'agit d'une oeuvre "abstraite" (je n'aime pas trop ce mot-là mais c'est pour faire court) parce que dans l'art informel, il n'y a rien à comprendre... juste "recevoir" l'émotion. Donc, ici, cette toile me séduit bien sûr, à plusieurs titre : le tissu froissé du lit généreux (j'adore la représentation des tissus en général) qui contraste avec la virginale fraîcheur de la jeune personne, et dont la texture contraste aussi avec celle du mur brut et rugueux... Des questions se posent à celui qui contemple : l'applique cuivrée au mur (qui ne peut pas être un nid), l'oiseau qui revient et l'oiseau qui est niché dans les plis du drap... J'ai cherché sur le net la signification de ces symboles dans la mythologie amérindienne, et je n'ai rien trouvé (sauf la couleur des plumes des oiseaux dans la Création). Rien qui puisse se rapporter à cette image... J'attends que Jean-François ou El Duende (qui sont très savants en mythologie amérindienne) viennent m'expliquer tout ça... Bonne journée Dan !
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Bon... rien que de très classique ! je suis déçue...