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En attendant Rothko...
"- Ça va ?
- Ça va…
- Que fais-tu pour les autres ?
- J’essaie de disparaître en silence,
en ne laissant que mon sourire comme le chat du Chester…
Me fondre dans le Bleu profond, grave et sourd de Rothko…
Me dissoudre en lui avec volupté… "
(Rothko blues)
Tags : peintres, art informel, mots
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Commentaires
9El duendeVendredi 19 Février 2016 à 22:29Oh oui superbe... Je retrouve mon bleu de Prusse ... Trop beau ! Et dire que je ne connaissais pas ce tableau. Pure méditation... Bonsoir Eva ...-
Samedi 20 Février 2016 à 10:32
http://maia-blog.eklablog.com/mark-rothko-a115016916 Rothko pour toujours... à la vie, à la mort...
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Hello Eva, Un superbe Rothko, beau comme la mer ! Incidemment, ce n'est pas le chat du Chester qui sourit béatement, mais celui du Cheshire. Chester, c'est le fromage, bleu aussi, mais bleu très pâle si on le compare à Rothko :-))
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Vendredi 19 Février 2016 à 19:58
En fait, après vérification, Chester étant dans le comté du Cheshire, le chat en question pouvait parfaitement être natif de Chester. Quant au fromage de Chester, il n'est pas bleu, contrairement à ce que je croyais. Cà m'apprendra à vouloir commenter trop vite.. Il n'en demeure pas moins que ce Rothko bleu est sublime. Tu as raison, quand on les voit 'en vrai' il n'y a aucune trace de passage de pinceau. Fascinant !
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Vendredi 19 Février 2016 à 18:34
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J'ai tout essayé, y compris m'isoler dans les salles qui lui sont dédiées à New-York.
Lire.
Ecouter. Essayer de comprendre. Me dire qu'il me manque une case.
Rien n'y fait, pour moi Rothko reste vide, désespérément vide...
C'est grave ?-
Vendredi 19 Février 2016 à 18:34
Je n'ai jamais vu son travail autrement qu'en images... Il paraît que c'est particulier parce que les brosses et les pinceaux n'ont laissé aucune trace, ce qui fait sa peinture si intense... Il y a tellement d'artistes contemporains que j'aimerais contempler "en vrai"... J'ai la conviction qu'il n'y a rien à "comprendre" la plupart du temps... Il faut se laisser aller à la fascination. Je pense que c'est parce que tu "as toutes tes cases pleines" que tu ne peux pas lâcher prise... Quant à moi, j'imagine que je pourrais ressentir exactement ce que je décris là : l'immersion dans la profondeur du Bleu. Tu sais, c'est comme le Bleu-Klein : il n'est pas du tout abstrait... il est si présent qu'il en devient palpable...
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Je connaissais le noir de Soulages mais j'ignorais le bleu de Rothko. Peut être sont ils appelés à se rejoindre un jour!
http://maia-blog.eklablog.com/mark-rothko-a115016916