• Enquête sur une passion.

     

     

     

    Enquête sur une passion.

     

    A Vienne, une jeune femme impulsive et un psychanalyste jaloux se déchirent... Avec Art Garfunkel et Harvey Keitel, le récit halluciné d'une passion destructrice, dans un écrin expérimental conçu en 1980 par le cinéaste britannique Nicolas Roeg.

    Après avoir avalé un cocktail d'alcool et de drogues, Milena se retrouve à l'hôpital entre la vie et la mort. Le jeune psychanalyste qui l'accompagne, Alex, prétend être "un ami" et refuse obstinément de se rappeler l'heure à laquelle il l'a trouvée inanimée. Sa réticence à coopérer intrigue les policiers. Des flash-back révèlent par bribes la relation torride et houleuse qui le liait à Milena. Evasive sur ses faits et gestes, la jeune femme multipliaient les excès et les infidélités, ce qui rendait Alex malade de jalousie.

    Dans une Vienne hantée par les fantômes de Klimt et de Freud, ce film offre le récit savamment déconstruit, comme halluciné, d'une passion sans issue entre une beauté impulsive et un intellectuel possessif. Nappé d'une somptueuse bande-son convoquant Tom Waits, Keith Jarrett ou Billi Holiday, ce long métrage quasi expérimental de l'Anglais Nicolas Roeg affiche un casting insolite : le chanteur Garfunkel en psychanalyste obsessionnel, Harvey Keitel en flic cultivé et Theresa Russel en blonde incendiaire. 

    Source : Blow-Up Arte

     

    Enquête sur une passion.

     

     Ce qui m'a fascinée dans ce film :

    -         - le récit déconstruit d’une passion destructrice entre un intellectuel qui connaît tous les mécanismes tortueux et cependant prévisibles du cerveau humain, et une créature lumineuse qui ne résiste à aucune de ses pulsions de mort (sexe et drogue)

    -          - la beauté étonnante de cette jeune femme, blonde, au regard clair… 

     

    Enquête sur une passion.

     


     

    « Ricardo Fernández Ortega, pintor, Mexique"Tout en toi fut naufrage" »

  • Commentaires

    5
    Samedi 5 Mai 2018 à 08:20

    Tous les ingrédients qui me fascinent, tu t'en doutes...
    Je ne comprends pas que ce film ne soit pas venu avant jusqu'à moi. Merci de me l'amener.

      • Mardi 8 Mai 2018 à 12:04

        C'est un très beau film, plein de chavirement :-)

    4
    Mardi 1er Mai 2018 à 10:21

    BonJour Eva,

    Voyage et panne de TV (avec une envie très mole d'en acheter une nouvelle) font que c'est trop tard pour moi de voir ce film. Dommage !

    3
    Mardi 1er Mai 2018 à 09:17

    Nicolas Roeg n'est pas très connu, sauf peut être par les vrais amateurs de cinéma mais ce film là, comme tu nous le présente et grâce aussi au documentaire d'Arte mérite son détour. La déconstruction du récit et une temporalité  bien maitrisée et qui s'invite très souvent par flash-back interposé dans le film, sont de belles approches. Il arrive aussi à la luminosité de côtoyer l'ombre....

      • Mardi 1er Mai 2018 à 11:32

        C'est l'histoire d'une attractivité irrépressible : celle d'une étoile filante (qui est aussi une colombe sauvage) sur un intellectuel expérimenté à la rouerie maladive (je vois un peu les psychanalystes ainsi)... Cette nana, belle comme un Botticelli, belle comme n'importe quelle fille normale pourrait rêver de l'être (juste une heure ou deux... rien que pour avoir le plaisir de se faire retourner les mecs dans la rue...).
        Dans ce film, la luminosité ne côtoie pas l'ombre, elle s'y perd douloureusement et irrémédiablement...

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