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Epeire diadème...
De l’autre côté du miroir, à l’autre bout de l’année,
Ainsi que tu m’as appris à le voir, « une araignée écrit sa toile »
en rêvant la fraîcheur,
dans le grand silence parfumé
du patio…
NB : Pour le poète, l’araignée ne tisse pas sa toile. Elle l’écrit, elle l’invente, elle la crée de tous les fils possibles à partir de rien, dans le secret de son ventre. C’est un travail d’artiste : un travail d’écriture, un travail extraordinairement calligraphique, dans le secret du jardin.
Et dans le poème initial en lien Silenzio si « deux arbres s’aiment en rêvant les étoiles » il ne faut pas comprendre que les arbres rêvent aux étoiles (comme n’importe quel humain)... Les arbres "rêvent les étoiles", c'est-à-dire qu’ils les inventent, les imaginent, les font briller, scintiller. Rêver les étoiles implique qu’elles ne s’éteindront jamais…
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Commentaires
J'aime l'ortie lorsqu'elle soigne ...............elle doit donc mourir pour cela ( pardon ....................cultivée et cueillie)
Je ne t'ai pas posté les liens sur l'araignée violoniste...............l'horreur..............Hugo un peu naïf sur ce coup.
Sourire
Bises
Bonsoir Georges,
J'aime l'araignée et j'aime l'ortie,
Parce qu'on les hait ;
Et que rien n'exauce et que tout châtie
Leur morne souhait ;
Parce qu'elles sont maudites, chétives,
Noirs êtres rampants ;
Parce qu'elles sont les tristes captives
De leur guet-apens ;
Parce qu'elles sont prises dans leur oeuvre ;
Ô sort ! fatals noeuds !
Parce que l'ortie est une couleuvre,
L'araignée un gueux;
Parce qu'elles ont l'ombre des abîmes,
Parce qu'on les fuit,
Parce qu'elles sont toutes deux victimes
De la sombre nuit...
Passants, faites grâce à la plante obscure,
Au pauvre animal.
Plaignez la laideur, plaignez la piqûre,
Oh ! plaignez le mal !
Il n'est rien qui n'ait sa mélancolie ;
Tout veut un baiser.
Dans leur fauve horreur, pour peu qu'on oublie
De les écraser,
Pour peu qu'on leur jette un oeil moins superbe,
Tout bas, loin du jour,
La vilaine bête et la mauvaise herbe
Murmurent : Amour !Victor HUGO
Je ne sais pas qui sont les tueuses , ce que je sais c'est qu'une toute petite araignée nécrose la peau et qu'il est difficile de se soigner.
Je n'aime pas ces animaux et m'en méfie.
10el duendeVendredi 14 Août 2015 à 11:34pas possible ! J'en ai un je vais essayer. Les salamandres sont de sortie avec la pluie ...:-) bonne journée Eva.
8El duendeVendredi 14 Août 2015 à 00:01@ Francesco : Ungaretti disait qu'il n'y a de poésie que dans le secret, c'est toi qui me l'a appris... Les diamants naissent en secret au plus profond de la terre... Ce que tu appelles tes "gauches petits mots" sont des diamants cachés dans la terre... Je t'embrasse...
Bonjour Eva, les toiles que l'araignée tisse sont des merveilles de la nature. On peut s'interroger si elles ont un cerveau t j'aime lorsque la rosée s'y accroche formant plein de gouttelettes ! Bises et bonne soirée du dimanche
Ragno,
"scriba" dei nostri segreti in fondo al giardino.
Fili di luce che intrecciano trame perlate di rugiada.
Rifugio delle nostre inquietudini e dei nostri pensieri proibiti.
Ragno,
alone mistico la tua tela, che illumina le nostre povere parole.
Merci Eva, toi, qui rend précieux mes gauches petits mots.
Bonjour Dan ! bon retour ! en tout cas, les araignées m'aiment !... et j'aime celle-ci, comme un bijou... un bijou de mon jardin où elle écrit son secret :-)
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Bonjour eva,
Merci de nous faire partager ta vision de poète au regard de la nature.
L'araignée qui me fascine aussi par son art "d'écrire" sa toile, l'ortie aux vertus méconnues, il n'est pas de vilaines bêtes ni de mauvaises herbes, mais juste des environnements qui font qu'on les y juge parfois indésirables...
Bon dimanche