-
Par eva-maïa le 13 Août 2013 à 22:49
Cette chambre communiquait au fond, par un escalier secret, avec l'appartement du rez-de-chaussée, où se trouve aujourd'hui le salon de musique. Cet escalier aurait servi, pendant le séjour des princes espagnols, les amours de Mme de Talleyrand, qui occupait le niveau inférieur, avec le duc de San Carlos, grand chambellan espagnol qui habitait ici. Le nom de "chambre de Mme de Staël" vient du lit qui lui a appartenu. Talleyrand se l'était procuré en souvenir d'elle. C'est un lit Directoire, tout comme les fauteuils et la commode à têtes d'égyptiennes.
Le meuble le plus intéressant et le plus curieux est ce petit guéridon à trois pieds, surmontés de têtes de lions et chaussés de sabots. Il porte des hiéroglyphes gravés et dorés. Il avait été conçu pour un temple égyptien prévu dans le parc, une fabrique, comme on appelait alors ces édifices de fantaisie des parcs et jardins.
Depuis la Galerie du premier étage, on découvre le village de Valençay dans son écrin de verdure...
(à suivre)
5 commentaires -
Par eva-maïa le 11 Août 2013 à 03:54
La Galerie du rez-de-chaussée avait été conçue pour ouvrir sur la cour par ses grandes arcades et pour communiquer avec les arcades Renaissance de l'aile ancienne. Cela permettait, en cas de mauvais temps, une promenade abritée. Les baies ont été fermées en 1902 et la galerie fut ornée de statues, de bustes et de portraits d'ancêtres peints par Joseph Chabord, au XIXème siècle.
Le premier portrait représente l'ancêtre mythique, Adalbert, premier comte de Périgord. Il vivait au Xème siècle. Il est célèbre pour la réponse qu'il aurait faite à Hugues Capet. Le premier capétien lui demandant : "Qui t'a fait comte ?", il lui répondit : "Qui t'a fait roi ?"
Le dernier portrait est celui d'Archambaud de Talleyrand-Périgord, le frère cadet du prince. Un personnage d'assez peu d'envergure, semble-t-il, dont on disait méchamment qu'il était "archi-beau - archi-bête". Il fit sa carrière dans l'armée.
photos eva, juillet 2013
(à suivre)
7 commentaires -
Par eva-maïa le 8 Août 2013 à 17:28
C'est dans le Salon bleu que fut signé le traité de Vanlençay le 10 décembre 1813 à minuit et demi.
Le beau bureau à gradin en laque du Japon et bronze doré, semble une création originale du XIXe siècle dans le style Louis XVI, attribuable à Charles-Guillaume Winckelsen (1812-1871)
Ci-dessus, bureau Boulle à marqueterie de cuivre et écaille.
Portrait de la mère de Talleyrand, Alexandrine de Damas d'Antigny (1728-1809) par Joseph Chabord.
Tapis du Grand Salon (précédent le Salon bleu)
Portrait en pied de Talleyrand en 1806 et costume de ministre sous l'Empire par Prud'hon provenant de Compiègne.
12 commentaires -
Par eva-maïa le 5 Août 2013 à 15:50
Valençay, le château du "diable boîteux"
"Il faut de grandes maisons pour les gens qui occupent de grands emplois". Cette remarque de Bonaparte devait viser en priorité Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord (1754-1838), ministre des Relations extérieures et acquéreur, le 7 mai 1803, du domaine de Valençay avec ses terres.
Aile du XVIIIe S. vue de la cour intérieure.
(à suivre) photos eva, juillet 2013
6 commentaires
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique