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Francesca Woodman
Auto-portrait
Francesca Woodman, photographe américaine, est née le 3 avril 1958 à Denver (Colorado). Elle se suicide en 1981 à l'âge de 22 ans, en se défenestrant de son appartement new-yorkais de l'East Side.
Toutes les citations qui accompagnent les photos dans la video sont d'Alejandra Pizarnik, née à Buenos Aires le 29 avril 1936 au sein d'une famille d'immigrants juifs d'Europe Centrale. Entre 1960 et 1964 elle séjourne à Paris et se lie d'amitié avec André Pieyre de Mandiargues, Octavio Paz, Julio Cortazar et Rosa Chacel. Après deux tentatives de suicide en 1970 et 1972,elle passe les cinq derniers mois de sa vie dans l'hôpital psychiatrique Pirovano de Buenos Aires. Elle se donne la mort le 25 septembre 1972 à l'âge de 36 ans.
Tags : photo, poésie
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Commentaires
Il y a une chose que je n’ai pas compris, , si elle s’est suicidé à 22 en 1981, elle n’a pas pu récidiver à 36 ans le 25 septembre 1972 ?
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Mercredi 6 Février 2019 à 16:35
Merci pour ta réponse. Le texte est écrit de telle manière que j’ai eu l’impression que c’était la même personne, ok autant pour moi, et mes excuses Eva.
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Mercredi 6 Février 2019 à 15:28
Bonjour Dan, il s'agit de deux artistes différentes : Francesca Woodman, photographe s'est défenestrée à l'âge de 22 ans : elle ne s'est pas ratée et elle est morte de ça.
Alejandra Pizarnik, poétesse, a fait deux TENTATIVES de suicide (en 1970 et 1972) puis elle finit ses jours dans un hôpital psychiatrique où elle se suicide 5 mois après à l'âge de 36 ans.
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Pourquoi ai-je mis trois ?
A quoi pensais-je ? J'ai dû "raccorder" à autre chose. Je ne sais plus...
Mais je t'embrasse.-
Mardi 5 Février 2019 à 12:12
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Un double hommage dans une seule beauté saisissante, sans oublier Liszt qui les prend dans la ferveur, la quintessence de recueillement quasi divine de son élégie.
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Mardi 5 Février 2019 à 12:03
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Trois destins incadescents, brûlées d'elles-mêmes. Du trop d'elles.
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Lundi 4 Février 2019 à 19:19
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"Combien de temps pourrai-je être un mur,
protégeant du vent ?
Combien de temps pourrai-je
Atténuer le soleil de l'ombre de ma main,
Intercepter les foudres bleues d'une lune
froide?
Les voix de la solitude, les voix de la douleur
Cognent à mon dos inlassablement. (Trois femmes).
Une photo de Francesca Woodman , les mots de Sylvia Plath, elle aussi suicidée...
Eva, très bel hommage ! j'aime ces femmes !
Depuis ce matin , je relis poèmes, notes...
Je t'embrasse, bonne journée !
Les désespérés ont ceci en commun : ce n'est pas qu'ils n'aiment pas la vie, c'est la vie qui ne les aime pas...