-
"Fui à beira do mar" José Afonso
C’est une chanson qui dit un instant privilégié : un moment d’isolement au bord de la mer…
La mer d’où nous venons tous, au plus loin des origines de la vie… la mer d’où nous sortons tous…
Cet homme qui marche dans le sable, dans l’attente d’une réponse au doute qui l’habite, cet homme-là est la figure de proue de la Révolution des Œillets, révolution sans violence…
J’ai lu souvent que Zeca Afonso ne chantait jamais les évènements de sa vie privée, mais chaque chanson composée et chantée dit beaucoup de lui, de son être profond, de son humanisme, de sa condition d’homme engagé.
La voix irremplaçable de Zeca, le rythme berceur et apaisant sur le flux et le reflux de l’Océan, les accords de guitare évoquant le friselis de l’écume des vagues, l’éclaboussement d’une joie battante au creux de la poitrine, font de cette chanson un poème ciselé, un cri d’amour de la vie…
Un grand merci à Carlos, avec qui j’ai toujours beaucoup de plaisir à travailler.
Tags : José Afonso, Zeca Afonso
-
Commentaires
J'ai apprécie ce très beau texte et cet hymne à cette mer encore bien inexplorée...
Bon samedi
Ajouter un commentaire
Nés de la mer, nous retournerons à la terre avec pour héritage atavique la nostalgie d'elle
Je ne sais pas nager (je ne trempe même pas mes pieds dans l'eau du bord de mer) je hais la bronzette, mais... la mer me fascine, je peux contempler son mouvement et l'écouter pendant des heures... je peux prendre encore et encore des photos... j'aime toutes les mers, les bleues, les vertes, les opalescentes... Tu viens de nommer cela : l'héritage atavique de la nostalgie d'elle...