• Giorgio Morandi (1890-1964)

    Giorgio Morandi (1890-1964)

     

     

    Le soin que Giorgio Morandi  prend à disposer des objets très simples (souvent les mêmes) ce soin méticuleux fait que sa peinture semble toujours la même, toujours la même et cependant toujours différente… Comme l’eau vive du ruisseau qui court sur les graviers… Toujours le même, jamais le même… Ainsi Giorgio peint sur les petits graviers de l’intériorité…

    Et il dit "Une demi-douzaine d'oeuvres seraient tout à fait suffisantes dans la vie d'un artiste, dans ma vie."

     

    Giorgio Morandi (1890-1964)

     

     

    Les natures mortes de Morandi sont comme le quotidien de beaucoup d'entre nous : de petits événements (toujours les mêmes, de mêmes formes, de mêmes couleurs, avec quelques nuances parfois, ou quelques ruptures) et ces petits événements peuvent tenir dans un polygone improbable, aux alignements ambigus horizontaux ou verticaux... 

     

    "Tout est un mystère, nous-mêmes ainsi que toutes les choses à la fois humbles et simples."

     

    Tout est mystère, à l'image des natures mortes de Giorgio Morandi, aux ombres impossibles dans un espace impossible...

     

     

    Giorgio Morandi (1890-1964)

     

    Giorgio Morandi (1890-1964)

     

     

    Giorgio Morandi (1890-1964)

     

     

    Giorgio Morandi (1890-1964)

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  • Commentaires

    7
    Dimanche 14 Décembre 2014 à 23:27

    Morandi un de mes grands amours…. J'adore aussi ses dessins, Mystiques et troublants….

    6
    Dimanche 14 Décembre 2014 à 19:56

    J'aime bien! C'est comme les ustensiles de cuisine! Pratiquement les mêmes et à chaque repas c'est différent! Bonne fin de soirée chal-heureuse!

     

    5
    DAN
    Dimanche 14 Décembre 2014 à 19:08

    Tout arrive Eva, tout arrive.....wink2

    4
    Dimanche 14 Décembre 2014 à 17:45

    Je suis partie lire un peu sur ce peintre que tu aimes et que je découvre ....j'aime ! merci Eva


    Bises

    3
    Dimanche 14 Décembre 2014 à 12:26

    @Henri-Pierre :  "Nature morte aux gaufrettes" de Lubin Baugin m'a toujours fascinée... C'est pour moi "la nature morte" la plus réelle, la plus vivante, la plus légère, la plus brillante, la plus-plus... celle devant laquelle on doit avoir l'envie irrésistible d'approcher les lèvres du verre délicat, et de mordre les gaufrettes pour les entendre se briser dans la pénombre et la lumière... Oui, voler tout ça en secret, dérober ce mystère... le secret entre le peintre et toi... Et puis j'aime aussi parce que c'est une huile sur panneau de bois... Bises Henri-Pierre :-)

    @Dan : tu me vois ravie d'avoir trouvé enfin un peintre contemporain avec lequel tu es en accord !

    2
    DAN
    Dimanche 14 Décembre 2014 à 08:09

     

    J'aime beaucoup ce peintre et comme tu en parles si bien en ayant trouvé les bons mots, je me tairai car tout tu as tout dit !  yes

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    1
    Dimanche 14 Décembre 2014 à 07:38
    Henri-Pierre

    Ça me touche vraiment beaucoup cette intériorité quasiment métaphysique qui, au delà du style et de l'époque, me ramène à Baugin et quelques bodegones  espagnols

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