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Hélène (René-Guy Cadou)
Je t’attendrai Hélène
A travers les prairies
A travers les matins de gel et de lumière
Sous la peau des vergers
Dans la cage de pierre
Où ton épaule fait son nid
Tu es de tous les jours
L’inquiète la dormante.
Sur mes yeux
Tes deux mains sont des barques errantes
A ce front transparent
On reconnaît l’été
Et lorsqu’il suffit de savoir ton passé
Les herbes les gibiers les fleuves me répondent
Sans t’avoir jamais vue
Je t’appelais déjà
Chaque feuille en tombant
Me rappelait ton pas
La vague qui s’ouvrait
Recréait ton visage
Et tu étais l’auberge
Aux portes des villages
René-Guy Cadou
photos eva © 2009 (Château Gaillard, Les Andelys)
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Commentaires
30el duendeVendredi 8 Août 2014 à 18:42Tout d'un coup j'ai eu envie de l'apprendre par coeur !RépondreComme je te comprends... Celui-là il a été écrit pour toi, la secrète, la discrète, tellement en osmose avec la belle nature...
Ce qui est important, à mon avis, c'est d'aimer... Il me semble que c'est plus important que d'être aimé... Si on peut rassembler les deux au même moment entre deux personnes, alors c'est le top... mais c'est souvent de l'utopie...
Elle a de la chance cette Hélène d'être autant aimée, et dire qu'elle ne le sait pas ! C'est bête la vie quelquefois ! Bises chère EvaPhotos qui me font rêver et joli texte d'un homme pour une femme...Il va me faire soupirer de mélancolie, ce Cadou, je n'avais pas besoin de ça!!! rire Mais c'est beau, c'est le principa!...Merci Alain, j'espère qu'un jour proche mes mots seront aussi couleurs légères sur Canson... Je vois tant de merveilles chez toi et chez Claire Felloni, que le désir de dessin se fait plus pressant...
L'amour habite la terre entière, l'illumine de soleil et nous donne un regard indulgent sur les jours plus sombresTes derniers articles : superbes et émouvants, les mots sont des fenêtres et tes images leurs supports ...
Bises,
AMoui, c'est très beau, et ça ne change pas... (sauf l'aménagement de l'accès à Château Gaillard) qui a été facilité aux touristes ! Il y a 40 ans, on crapahutait à travers la colline, à présent, on prend les chemins balisés...
http://eva.baila.over-blog.com/article-30565209.html
Un endroit où je me suis souvent promener, la vue sur la Seine y est magnifique !tu me réconfortes ! les précédents visiteurs se plaignent de la mélancolie de ces quatre articles...
Bonsoir Eva. Merci de nous faire partager ce joli poème et tes belles photos, avec Georges Brassens en plus ! BisousJ'ai choisi "d'obliger mes visiteurs" à écouter Brassens en ouvrant le blog... et par conséquent, je dois maintenir le thème de l'amour aléatoire pendant 4 articles !
Demain, je change de thème, ce sera plus tonique et plus dynamique !
Merci de ta visite.Sans t'avoir vue je ... Comme tout cela baigne dans la nostalgie, la déception, la tristesse, le chagrin. Superbe poème mais révélateur d'un amour déçu, perdu ou jamais trouvé.
Bien à toi.Je vous conseille plus l'humanitaire que la politique...Que voulez-vous cher Dominique ! C'est une façon d'être idéaliste...
Dommage que je ne fasse pas d'humanitaire ou de politique, je me donnerais à fond probablement !! Bon week-end Dominique.Chère Eva. On devine à travers vos propres écrits ou dans le choix des poèmes que vous publiez, une terrible nostalgie d'un amour perdu, qui n'a jamais existé ou qui n'existera jamais.
Encore un très beau que vous nous proposez aujourd'hui. Je vous embrasse. Passez une bonne journée. Dominiqueavril 2009 en Normandie (vallée de la Seine, les Andelys, ruines du Château Gaillard)
Bon week-end Zoupie !Quel décor génial pour ce poème tellement beau !
La roche et en ponctuation cet arbre en fleur, sommes nous aussi là en Provence ? j'adore... et alors l'ami Brassens ... un joli cadeau du matin Eva , qui fait danser l'écran !
Bonheurs entrevus.... Merci pour ce moment de poésie pure, belle passante !j'aime quand les gens vivent en harmonie avec la terre.
si nous devions disparaître, la nature ne nous manquerait pas.
mais si la nature étaient de disparaître…
i love when people live in harmony with the earth.
if we were to disappear, nature would not miss us.
but if nature were to disappear...
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