• Herculanum, les victimes.

     

    Herculanum 56

     

    Coulée de matières éruptives obstruant l'entrée d'une salle des Thermes.

     

     

    En 79 après J.C. un flot de matières éruptives et de boue transporté par les pluies torrentielles qui suivirent l'éruption du Vésuve, ensevelit la ville, pénétrant dans les moindres recoins et obligeant la population à s'enfuir. Avec le temps, la boue, de 12 à 30m d'épaisseur, se solidifia en un bloc unique et compact qui conserva pratiquement intacte la ville, y compris les matières périssables, ce qui a permis de retrouver 2000 ans plus tard, des structures de bois, des cordages, des étoffes, des objets, des documents.

     

    Herculanum, cordages carbonisés

     

    Cordages carbonisés.

     

     

    Herculanum, bois carbonisé

     

    Bois carbonisés.

     

    Herculanum, bois carbonisés

     

      Herculanum, squelette

     

    Squelette retrouvé dans une maison.

     

     

    On a longtemps cru que la plupart des habitants d'Herculanum avaient eu le temps de fuir devant le torrent de lave. Depuis 1980, la découverte d'un grand nombre de squelettes dans les hangars qui bordaient la plage (près des thermes suburbains) infirme cette hypothèse. On peut imaginer que les victimes ont été rattrapées par la coulée volcanique alors qu'elles tentaient de fuir par la mer. Certaines ont même été propulsées au-dessus des remparts par la violence du flot de lave. Le volcan aurait donc surpris une ville bien habitée, et quantité d'autres corps se trouveraient encore sous l'épaisse couche de pierre.

     

    photos eva ©

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  • Commentaires

    29
    Gnafron
    Vendredi 8 Août 2014 à 18:46
    Bonjour,
    Je tiens juste à préciser qu'il ne s'agit pas d'une coulée de lave "liquide" qui a ravagée Herculanum mais une nuée ardente.
    Une nuée ardente est un nuage de gaz et de cendres d'une température comprise entre 200 et 500°C, projeté à plusieurs centaines de Km/h par l'explosion d'un volcan.
    28
    Lundi 19 Novembre 2012 à 08:30

    vraiment ? vous êtes certain que vous ne confondez pas avec Pompei ? Je vérifierai ça à nouveau, mais je revois encore sur place, les preuves matérielles de ce que j'ai relevé sur ma documentation. Bonne journée

    27
    Mercredi 10 Novembre 2010 à 21:26

    Oui, j'ai vu : dans la catégorie "minéral"...  Elle est beaucoup plus petite... mais aussi inattendue à cet endroit que ma coulée de lave dans l'entrée de cette salle...

    26
    Mercredi 10 Novembre 2010 à 20:14
    Cette pierre de la première photo ressemble dans ce qu'elle exprime à une photo de GS. Il faudra que tu ailles la revoir. IL l'a trouvée contre un arbre et l'a laissée ainsi à la place qu'elle occupe depuis peut-être des millénaires. Il faut dire que la région près du Salagou est une zone volcanique et que peut être les mêmes causes produisent les mêmes effets.
    25
    Mardi 9 Novembre 2010 à 21:47

    Comme à Pompei, les lieux sont très habités, c'est très prenant

    24
    Mardi 9 Novembre 2010 à 21:41

    Oui je comprends, ce post était un peu pour répondre à ta question faite dans le 1er article d'Herculanum... La 1ere photo est très parlante à l'imagination.

    23
    Mardi 9 Novembre 2010 à 21:38
    Je suis passée hier et... je n'ai pas trouvé les mots...
    22
    Mardi 9 Novembre 2010 à 18:16
    Ce sont des lieux d'intense émotion sans aucun doute. On la ressent déjà fortement à travers tes images.
    21
    Mardi 9 Novembre 2010 à 08:46

    Tu parles de la photo de la fenêtre aux jalousies, c'est une photo de Provence, elle est de Claude Guibbert, moi je n'en avais pas de semblable. Elle est très belle parce qu'elle est authentique, avec ses volets anciens et ses pinces à linge ! Bonne journée à toi aussi, mais je sais qu'elle est commencée depuis longtemps pour toi...

    20
    Mardi 9 Novembre 2010 à 05:47
    Voilà et la photo s'ouvre , pas comme la porte !
    Sinon sur l'article les volets sont superbes et représente bien les volets du lieu .
    Bonne journée
    19
    Lundi 8 Novembre 2010 à 23:48

    Je n'arrête pas de le répéter : la 1ère photo est vraiment étonnante... C'est ce qui m'a le plus frappée !

    18
    Lundi 8 Novembre 2010 à 23:37
    C'est saisissant et dépasse complètement mon imagination ...
    mais très parlant ;-)
    Bisou eva
    17
    Lundi 8 Novembre 2010 à 22:45

    hé oui Bernard, qui donc nourrirait les écureuils si tu partais en Italie ???

    16
    Lundi 8 Novembre 2010 à 22:43

    Bachir, nous sommes restés si longtemps sans nouvelles de toi, que j'ai été heureuse de voir ton site à nouveau revivre... Avec cette video du chat tout d'abord, (j'ai ceci en commun avec toi que nous aimons les chats)... Et puis cette video de chant et de danse dans la rue, spontanée et si joyeuse... Oui, pensons aux douceurs de la vie... Il suffit bien de devoir accepter tout ce qu'elle véhicule de si cruel et que l'on ne peut pas toujours éviter. A bientôt sur ton blog Bachir. 

    15
    Lundi 8 Novembre 2010 à 22:37

    Comme tu dis ! Pas de sortie de secours !

    14
    Lundi 8 Novembre 2010 à 21:51
    De beaux voyages et de belles découvertes dans tes séries sur cette Italie que j'apprends à connaitre. Bonne soirée.
    13
    Lundi 8 Novembre 2010 à 21:44
    J'ai pensé aux gens qui se sont échappées. Ils ne sont plus...Merci eva de nous inviter à visiter ton monde magique, enivrant, envoutant...O que j'aime y rester! Mais il y a toujours un départ...sans retour parfois. Ne nous alarmons pas et pensons plutôt aux douceurs de la vie. Merci Eva!
    12
    Lundi 8 Novembre 2010 à 20:21
    Ils ont été bien surpris quand même. Pas de sortie de secours;
    Bises Eva
    Dany
    11
    Lundi 8 Novembre 2010 à 20:08
    la coulée de lave dans la porte me fait penser aux expansions de César. Mais là c'est beaucoup plus impressionnant...ça parle tout de suite!
    10
    Lundi 8 Novembre 2010 à 19:13

    Je vous signale que là, ce ne sont ni des os de lapin, ni des os de singes, ni des os d'antilopes...

    9
    Lundi 8 Novembre 2010 à 19:03
    J'aime raisonnablement; Je ne déteste pas non plus entourés de quelques chairs... (pardon !) Dominique
    8
    Lundi 8 Novembre 2010 à 18:57

    Bon, si vous aimez bien je suis contente...

    7
    Lundi 8 Novembre 2010 à 18:49
    Assez joli les os que vous montrez. J'aime bien. Dominique
    6
    Lundi 8 Novembre 2010 à 13:42

    Je pense que la coulée a vraiment franchi la porte, mais qu'au moment des fouilles, on a juste dégagé l'intérieur et laissé cette masse pour bien montrer ce qu'a été cet envahissement dans les maisons, et dans tous les recoins des édifices (ici les thermes)

    5
    Lundi 8 Novembre 2010 à 13:29

    Je n'en avais vu qu'un seul mais... bon ! S'ils étaient deux, c'est encore mieux ! et ils ont bien fait de terminer ce qu'ils avaient commencé vu que de toute façon, ils n'auraient pas eu le temps de se sauver ! Bisous chère Danae

    4
    Lundi 8 Novembre 2010 à 13:29
    Tout cela est à la fois émouvant et effrayant. Comment ne pas imaginer ce qu'on pu ressentir les habitants en voyant cette coulée qui semble vouloir franchir la porte !
    3
    Lundi 8 Novembre 2010 à 13:06
    Ce qui m'a impressionnée c'est la photo des deux squelettes qui étaient ensemble au moment de la catastrophe. Peut-être faisaient-ils l'amour et cela aura été une belle mort ! Je suis affreuse, je le sais. Bisous chère Eva
    2
    Lundi 8 Novembre 2010 à 08:40

    Oui, et c'est ce qui m'a le plus impressionnée à Herculanum. Ce fut complètement différent à Pompéi, qui se trouvait un peu en hauteur, et où les habitants sont morts par asphyxie (on le voit bien avec le moulage du berger qui se couvre le visage avec les mains). A pompei, ce sont les cendres qui ont recouvert la ville. Herculanum, se trouvant en contrebas, a été vraiment recouvert par ce flot de boue et de lave. Les fouilles de la Villa des Papiri (où l'on a découvert des rouleaux de papyrus encore lisibles) sont toujours en cours, parce qu'il est très difficile de dégager les choses de cette gangue dure comme du grès. 

    1
    DAN
    Lundi 8 Novembre 2010 à 08:32
    On a du mal à imaginer cette catastrophe, mais à voir tes photos on ne peux s'empêcher de penser à un film "catastrophe", où tous les habitants pris de panique refluent vers la grève poursuivie par la coulée de lave. C'est là que notre "imagination" a du mal à fonctionner car on s'imagine cette coulée épaisse et s'écoulant lentement. Mais à lire ton article ce ne fut pas ça du tout. En résumé ce devait être l'horreur totale !
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