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Je ne sais quel nom lui donner dans mes rêves...
La lampe c'était toi,
Mes lèvres, mon sourire,
Forme que trouvent mes mains dans tout ce qu'elles touchent.
Si mes yeux se ferment c'est pour te trouver en rêve,
Derrière la tête,
Derrière le monde asservi,
Dans ce pays perdu
Que sans le savoir nous avons quitté un jour.
Luis Cernuda (1902-1963)
Tags : poésie, sculpture
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Commentaires
C'est très beau Eva, poème et photo. Bises. Ciel gris ici aussi...Très beau cloître de Cadoin !
"L'amour,le supplice de la roue" ! Eva !ce n'est pas un peu trop !!
Je te souhaite quelque chose de plus doux....
Des bisesJ'ai pris cette photo dans le cloître de Cadouin. Je ne sais pas exactement ce qu'elle représente. J'ai pris ce jour-là, en ce lieu, de merveilleuses clefs de voûte. Certaines étaient déposées pour la restauration (ou le nettoyage, je ne sais plus). J'ai choisi cette photo en raison de la belle lumière qui mettait en valeur la sculpture sur la photo... mais pas seulement, car tu as raison, ce personnage exprime une sorte de douloureuse fatalité... A y regarder de plus près, on voit la roue derrière le personnage aux yeux clos, et le bourreau près à frapper... L'amour, c'est toujours un peu le supplice de la roue... on en sort brisé! Tellement qu'on ne sait même plus quel nom lui donner ! (et pourtant, il était la lampe, les lèvres et le sourire...dans ce pays perdu...)
Merci de tes pas sages dans mon espace. Je suis venu fouiner un peu dans le tien. J'ai lu des poèmes, admiré des images et dégusté les ré-ponses (rai (de lumière et pierres) ponces) apportées par tes mots...
Que la lumière baigne tes pas et la prunelle de ton coeur...Magnifique poème.
Je suis intrigué par l'illustration qui semble représenter un condamné prêt à être roué
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vraiment ciel gris chez toi ? Hier il a fait très beau ici ! @ bientôt Louis-Paul !