• Je te parlerai des instants...



    Nathanaël, je te parlerai des instants. As-tu compris de quelle force est leur présence ? Une pas assez constante pensée de la mort n'a donné pas assez de prix au plus petit instant de ta vie. Et ne comprends-tu pas que chaque instant ne prendrait pas cet éclat admirable, sinon détaché pour ainsi dire sur le fonds très obscur de la mort ?

                                                                                                 André Gide (Les nourritures terrestres)
    photo eva baila ©

    « Tournon d'Agenais (Lot et Garonne)Beauville (Lot et Garonne) »

  • Commentaires

    24
    Dimanche 14 Décembre 2008 à 18:23

    Clématite, El Duende, clématite...

    23
    Dimanche 14 Décembre 2008 à 18:06
    L'instant, l'instant, le vivre intensément; avec passion c'est le philosophie de Camus. Il faut vivre pour faire un pied de nez à l'absurdité de l'existence, à cause de la mort... La douleur de vivre est le pendant de la joie de vivre (ça c'est dans "l'envers et l'endroit" de Camus.... Ta photo est très belle: Iris ou fleur de la passion? Bises. J.
    22
    Samedi 13 Décembre 2008 à 16:10

    L'amor, l'amour, la mort, deux mots indissociables qui sonnent étrangement,
    Indissociables car, il n'est pas de vie sans amour,
    Il n'est pas de vie sans la mort,
    Te quiero, je te veux,
    Je te veux et je t'aime...
    A la vie, à la mort, à la mort, à l'amour...
    eva.(1969)

    21
    Samedi 13 Décembre 2008 à 14:57
    Je n'aime pas cette tendance qu'ont certains, beaucoup, à juger morbides les personnes qui pensent et parlent de la mort... Cette phrase de Gide exprime bien ce que je ressens: penser à la mort, y compris la sienne, avec une angoisse certaine, révèle le goût de la vie. Parfois, on aimerait être araignée...
    20
    Samedi 13 Décembre 2008 à 08:29

    Bonjour Yann, araignée du jour : toujours !

    19
    Samedi 13 Décembre 2008 à 08:28

    Bonjour Jayce, araignée du soir : espoir...

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    18
    Samedi 13 Décembre 2008 à 08:26

    Bonsoir Philippe, l'hiver les jours sont courts, courts et chargés... A bientôt. eva.

    17
    Samedi 13 Décembre 2008 à 08:22

    Tu as raison Clem, avec Gide, c'est toujours beau !

    16
    Vendredi 12 Décembre 2008 à 21:14
    c'est toujours beau. clem
    15
    Vendredi 12 Décembre 2008 à 20:31
    Journée chargée aujourd'hui...Nous te souhaitons une agréable soirèe,Amitiés
    14
    Vendredi 12 Décembre 2008 à 19:33
    Bonsoir Eva, Une jolie fleur avec cette belle couleur, c'est une bonne terre qui en a donné, et c'est un bon père qui l'a donné à la nature pour l'embellir. Bonne nuit, bises
    13
    Vendredi 12 Décembre 2008 à 19:21
    Bonsoir Eva... Un bel article bien ficelé...j'aime bien le sens du détail et je suis comme Jayce,j'aime bien la tite araignée... bonne soirée Yann
    12
    Vendredi 12 Décembre 2008 à 18:45
    superbe photo... j'aime bien la tite araigné !!
    11
    Vendredi 12 Décembre 2008 à 08:18

    Merci Sébastien, mon petit jardin est une mine de trésors, parfois, il n'est pas besoin d'aller bien loin pour s'évader, c'est la philosophie du cerf-volant !..

    10
    Jeudi 11 Décembre 2008 à 23:55
    Une araignée minuscule qui tente de tisser sa toile sur cette fleur immense. Serait-ce une allégorie de notre propre existence? De notre acharnement à tisser notre vie dans l'immensité de notre univers? Très belle photo! très beau texte et belle philosophie que tu nous proposes dans tes commentaires. Après un petit temps hors du "monde", me voici réjoui de retrouver ces belles pensées que tu exposes! Amicalement. sébastien
    9
    Jeudi 11 Décembre 2008 à 20:57

    Bonsoir Philippe, rétabli ? Bises à Christel et toi. eva.

    8
    Jeudi 11 Décembre 2008 à 20:54

    l'araignée ? oui, l'araignée... bonne soirée Flo.

    7
    Jeudi 11 Décembre 2008 à 20:01
    Ton commentaire de 12h46 (sans vouloir prendre parti) rejoint en beaucoup de points ma propre pensée...Amitiès
    6
    Jeudi 11 Décembre 2008 à 14:54
    j'adore cette photo !! bonne journée eva
    5
    Jeudi 11 Décembre 2008 à 14:02
    Loin de moi l'ironie ... mon respect est sincère. A bon entendeur, salut.
    4
    Jeudi 11 Décembre 2008 à 12:46

    Jaouad, je ne sais pas si cette réponse est ironique, mais ma réponse à moi était sincère et sans orgueil (enfin, presque pas...). Ma vie est sans importance et j'ai conscience qu'elle me conduira à la mort depuis (disons pour faire court) l'âge de trois ans. En revanche, l'idée de la mort de ceux que j'aime m'est insupportable. Enfin, pour terminer je citerai Cocteau "La vie est le commencement de la mort"... Je ne te connais pas mais j'attache du prix à échanger avec toi. eva.

    3
    Jeudi 11 Décembre 2008 à 12:02
    Alors, la mort ne sera pour toi qu'un instant...un ordinaire instant...d'une richesse égale à tous les autres instants. Chapeau bas, madame.
    2
    Jeudi 11 Décembre 2008 à 11:49

    Il n'y a pas d'autre "impérative nécessité" pour moi que de vivre intensément chaque instant qu'il m'est donné. Etre vivant c'est d'abord vivre, peu m'importe de mourir si je meure vivante par opposition à quantité de gens qui ne sont que des morts-vivants et qui ne vivent que "moitié-mort". Je prétends être vivante jusqu'à mon dernier souffle...

    1
    Jeudi 11 Décembre 2008 à 11:20
    Vivre chaque instant dans son intensité est mortel...survoler le temps sans s'arrêter sur le détail est une impérative nécessité. Une amère nécessité mais une nécessité vitale. Etre ou ne pas être, là est véritablement la question.
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