• Khalil Gibran : les enfants


    l'enfant

    "
    Et une femme qui portait un enfant dans les bras dit,
    Parlez-nous des Enfants.
    Et il dit : Vos enfants ne sont pas vos enfants.
    Ils sont les fils et les filles de l'appel de la Vie à elle-même,
    Ils viennent à travers vous mais non de vous.
    Et bien qu'ils soient avec vous, ils ne vous appartiennent pas.

    Vous pouvez leur donner votre amour mais non point vos pensées,
    Car ils ont leurs propres pensées.
    Vous pouvez accueillir leurs corps mais pas leurs âmes,
    Car leurs âmes habitent la maison de demain, que vous ne pouvez visiter,
    pas même dans vos rêves.
    Vous pouvez vous efforcer d'être comme eux,
    mais ne tentez pas de les faire comme vous.
    Car la vie ne va pas en arrière, ni ne s'attarde avec hier."


    extrait du recueil "Le Prophète" (Khalil Gibran)

    photo eva

    « Est-ce ainsi que les hommes vivent ?Khalil Gibran : l'amour (1) »

  • Commentaires

    14
    Vendredi 12 Février 2010 à 22:24

    Elle a très bon goût ta collègue Ghislaine !..
    Bonne nuit Philippe !

    13
    Vendredi 12 Février 2010 à 21:19
    Un des textes préférés de ma collègue Ghislaine.
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    12
    Jeudi 11 Février 2010 à 21:07
    Très beau texte que tous les parents devraient lire...
    11
    Jeudi 11 Février 2010 à 20:20
    Une pensée à lire et à relire.
    Je suis très fière de mes deux fils.
    10
    Jeudi 11 Février 2010 à 09:04

    Oui, la suite est très belle... mais c'est une parole de poète, non de parent, je me refuserai toujours à penser que mes enfants n'ont été que "les flèches vivantes" voulues par le Destin (ou le hasard, ou une divinité quelconque). "Haut et loin dans l'allégresse" me semble magnifique, mais dérisoire par les temps qui courent...

    9
    Jeudi 11 Février 2010 à 03:57
    Un superbe texte que je découvre avec étonnement Eva, je l'ai copié pour le relire et repenser à tout ce qu'il évoque et qui se bouscule dans mes mains.
    Caroline
    8
    Mercredi 10 Février 2010 à 23:58
    La suite est très belle aussi.
    "Vous êtes les arcs à partir desquels vos enfants, telles des flèches vivantes, sont lancés.
    L'Archer vise la cible sur la trajectoire de l'infini, et Il vous courbe de toutes ses forces afin que les flèches soient rapides et leur portée lointaine.
    Puisse votre courbure dans la main de l'Archer être pour l'allégresse,
    Car de même qu'Il chérit la flèche en son envol, Il aime l'arc aussi en sa stabilité."
    Puissent nos flèches porter haut et loin dans l'allégresse!
    7
    Mercredi 10 Février 2010 à 22:58

    oui, j'adore Khalil Gibran... Bises du soir Dominique. eva.

    6
    Mercredi 10 Février 2010 à 22:58

    C'est sûr, c'est un beau texte... Mais peut-être que Khalil Gibran n'a jamais eu d'enfant...

    5
    Mercredi 10 Février 2010 à 21:50
    Mignon.... bonne soirée Eva.
    4
    Mercredi 10 Février 2010 à 20:33

    A vrai dire, il parle souvent de Dieu, mais j'ai censuré les vers faisant référence à Dieu, parce que je trouve que la poésie de Gibran peut s'en passer... J'ai trouvé un poème sur l'amour... Tu verras comme c'est beau ! Il paraît qu'il a écrit un recueil à une femme qu'il n'a jamais vue, mais les extraits ne sont pas sur le net... Dommage !

    3
    Mercredi 10 Février 2010 à 20:28
    Une vraie découverte ce Khalil ! j'aime sa philosophie, sa sagesse et surtout, surtout le rythme de ses vers apparentés aux Livres Sacrés. Gibran c'est la Bible sans dieu ! Bises.J.
    2
    Mercredi 10 Février 2010 à 17:52
    Un texte beau et sensé... Hélas, il en existe tant des parents qui voudraient faire leurs enfants à leur image ! La photo est attendrissante.

    Bises,

    Sandra
    1
    Mercredi 10 Février 2010 à 15:53
    Superbe texte. J'aime beaucoup,fin, sensible, enfin, Gibran...(bien vu également les chaussons)Bonne fin de journée.Je vous embrasse. Dominique
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