-
L'amour fou (André Breton)
"Ce que j'ai aimé un jour, que je l'aie gardé ou non, je l'aimerai toujours"
André Breton (L'amour fou)
-
Commentaires
Mes amours littéraires de grand ado! Oh ce rouge passion si cohérent!C'est à la fois de la sagesse et le moyen d'éviter de trop souffrir, c'est la seule façon de se protéger des chagrins éventuels... Mais, on n'est pas toujours maître de ses sentiments...
Exactement ma façon de considérer les choses, après une vie chaotique.Tout est superbe et l'illustration en est merveilleuse. Quand on aime une fois, on aime pour la vie. De doux bisous mon amie. Je m'absente quelques jours et je ne manquerai pas, à mon retour sur les blogs, de venir frapper à la porte du tien, si délicat. Bisous.Les gelées de groseilles comme les faisait ma grand-mère, je ne sais pas faire ! C'est très long et puis, je veux que ça reste un souvnir... Bisous Pseud
J'en ai encore deux petites barquettes au congélateur, et je peux te dire que ça fait merveille dans une coupe de glace à la vanille, avec de la chantilly ! Elles ont conservé toute leur saveur délicieuse, et ça rappelle l'été ! Bisous Danae.
Pleine de justesse cette citation, et l'image est à croquer !
Bises Eva bon dimanche à toi :-)Ce que j'ai aimé chez "Aline" de Charles-Ferdinand Ramuz, c'est la beauté simple de l'écriture, qui décrit la parfaite osmose de l'être humain avec la nature, sans laquelle le travail de la terre ne peut être fructueux (tout au moins au début du 20e S). La vie simple mais difficile à la campagne en ce temps-là (qui n'est pas si éloigné). Tout m'a émue dans ce roman : la belle écriture, et la condition difficile de la femme, l'évidence criante des différences entre les couches sociales. Ces injustices qui étaient évidentes, douloureuses mais admises comme un état de fait incontournable, un ordre des choses divin contre lequel on ne devait pas se révolter...
Ces groseilles comme autant de petits coeurs pleins d'amour
"Elle ouvrit la fenêtre et elle appela :
— Aline ! Aline !
deux fois et personne ne répondit, mais les groseilliers avaient un mauvais air dans le jardin, comme des bêtes accroupies. Ensuite la demie sonna. Et tout à coup Aline entra."Pour André Breton, peut-être, mais pour ma part j'y mets quelques execptions.Bon dimanche à vous. DominiqueDans mon coin, ces groseilles on les appelle des "gades" !Tes groseilles, je les dévore des yeux ! Bon dimanche Evaoui... mais "ce que j'ai aimé un jour, que je l'aie gardé ou non, je l'aimerai toujours" !
Donc, je n'ai plus les groseilles, mais je continue à les aimer pour leur saveur, et pour la jolie couleur qui est conservée dans mon ordi !
bon dimanche Yvon.
Ajouter un commentaire
Breton a tout bien dit ! la couleur et les grappes sont tout à fait représentatives de l'amour fou : les petites perles gonflées prêtes à exploser comme la passion, et leur saveur acidulée comme la passion, et leur couleur éclatante, translucide et violente comme...la passion !