• L'amour, l'amor, la mort...

     

    L'amour, l'amor, la mort...

      

    Dans le labyrinthe des Arts, le Minotaure dévore l’Amour,

    Avec un appétit insatiable le Minotaure Picasso dévore et dévore encore,

    Créateur hybride, mi-homme, mi-dieu, Il dévore  les femmes de sa vie,

    Il convertit en merveilles fulgurantes l’amour charnel à lui offert,

    Pour Lui, pour nous, Picasso fait la corrida de la vie,

    A la Vie, à l’Amor, à la Mort, à l’Amour, Il peint, crée, invente sans relâche,

    Picasso dessine, façonne, pétrit, et sur les céramiques de Vallauris,
    L’empreinte brûlante de ses mains 
    visible encore, signe le génie du Minotaure,

    Comme dans le sable de l’arène, on voit les traces de la corrida passée...

    Mythique Minotaure, indomptable, avide de couleurs, de formes, de lumière…

    Picasso palpite, vivant à jamais…

                                                                          (©  eva 2009) 

     

     

     

     

     

     

    « L'écriture inclusive et le pseudo-féminisme Une saison avec Freud... »

  • Commentaires

    9
    Lundi 30 Octobre 2017 à 09:51

    Une dynamique dans ton écriture, une fulgurance dans la vidéo, une musique comme une étreinte sauvage et passionnée. Tu as tout compris du "Dévoreur" chère Maia

      • Lundi 30 Octobre 2017 à 14:55

        Tu me fais rougir de plaisir Henri-Pierre !

    8
    Dimanche 29 Octobre 2017 à 15:42

    J'adore tout, le montage vidéo et ton texte dans lequel vibrent toutes les couleurs et les passions de Picasso, notamment pour la corrida et l'art tauromachique. Belle superposition entre la force du Minotaure dans son labyrinthe et celle du taureau dans l'arène! Toute la dualité de l'homme est dans cette confrontation là de sang mais aussi de sexe! Superbe!

      • Dimanche 29 Octobre 2017 à 16:10

        ah merci, merci Alexandro pour ce com qui me fait tant plaisir ! La souffrance animale en général me répugne vraiment, et j'ai souvent mauvaise conscience à ne pas condamner la corrida...A l'origine de la corrida, sur l'île de Minos, l'homme apprivoisa le taureau pour que la terre cessât de trembler, il jouait avec lui avec bravoure et respect pour signer le pacte mystérieux avec les forces telluriques. Il dansait avec lui sur le fil du Merveilleux comme un funambule, et sautait par-dessus ses cornes redoutables comme un acrobate dédié à l'au-delà...Parce que longtemps ces joutes furent ordaliques, et que l'Homme arrachait au péril même de sa vie son droit à vivre et à survivre, je trouve cela même fascinant et subsiste encore aujourd'hui : cette revendication affirmée et insistante à se mesurer aux forces mystérieuses de la nature.

        Mais c'est que je persiste à y reconnaître aussi "la dualité de l'homme dans la confrontation de sang mais aussi de sexe" comme tu l'exprimes si bien. Et parce que l'amour-passion, c'est aussi la Corrida : se mesurer aux forces mystérieuses de la nature... jusqu'à en crever... 

        Picasso disait "l'Art n'est pas chaste... Ou s'il est chaste, ce n'est pas de l'Art"

    7
    Catherine Lefèvre
    Dimanche 29 Octobre 2017 à 12:51

    Quels portraits !!!! Sublimes ! (bien que je n'aime pas ce mot !)....Quelle émotion !.... Et je suis bien d'accord que les "cubistes" sont incroyablement ressemblants et aident à comprendre le cubisme (représentant profil + face à la fois = mouvement...)

    En revanche, pardonnez-moi : j'ai coupé le son car je ne supporte pas la tauromachie....Picasso l'a beaucoup représentée...je passe sur ces oeuvres-là ! je sais : c'est bête !

    merci Eva !

      • Dimanche 29 Octobre 2017 à 14:39

        A propos de "Petite Reine" chantée par Gianmaria Testa, je voulais préciser que le thème n'est pas la corida... mais l'amour-passion opposé à l'amour-tendresse... L'amour-passion finit toujours par la destruction de l'un des deux protagonistes... Et Picasso en minotaure qu'il était, détruisait l'une après l'autre les femmes de sa vie (sauf Françoise Gilot qui l'a quitté en partant avec ses enfants, et la dernière : Jacqueline Roque, parce qu'il était très vieux : elle était une sorte de gardienne du temple et jetait tout le monde dehors - ses enfants et petits enfants n'avaient plus accès à son univers - La dernière est la moins sympathique de toutes : la moins belle aussi... Bonne fin de dimanche Catherine, et merci pour votre commentaire (toujours précieux pour moi)

         

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    6
    Dan
    Dimanche 29 Octobre 2017 à 11:51

    Difficile pour moi de commenter ces tableaux, car à la fois il y en a qui me plaise beaucoup et de l’autre je ne les aime pas du tout. Par contre pour ton texte il fait l’unanimité en ce qui me concerne !

    PS j'espère qu'il n'y avait rien de dit dans ce diaporama ?

      • Dan
        Dimanche 29 Octobre 2017 à 19:08

        …en effet c’est bien en français, mais il a raison Gianmaria, la vie c’est bien court quand d on y pense !

      • Dimanche 29 Octobre 2017 à 12:20

        Si, la chanson de Gianmaria Testa "Petite Reine" est ce qu'il y a de mieux pour accompagner les toiles et la vie de Picasso !.. Si tu fais "Petite Reine" Gianmaria Testa - paroles - sur Google, tu auras le texte qui est en Français (c'est une chanson en Français) ... Fais-le, parce que sinon tu manques quelque chose d'essentiel ! Bon dimanche Dan !

        A propos des portraits cubistes que tu n'aimes pas : tu peux cependant remarquer qu'ils sont extraordinairement ressemblants avec les modèles.... C'est ça le génie ! 

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