• L'histoire du chameau qui pleure.

     

    Le chameau qui pleure.

     

    Synopsis : au Printemps, dans une famille de nomades Mongols, dans le désert de Gobi, une chamelle donne naissance à un petit tout blanc. Mais sans doute à cause d'une mise-bas difficile, elle le rejette et refuse de le laisser téter. Les deux enfants aînés de la famille sont envoyés à la ville chercher un musicien joueur de vièle à tête de cheval (morin khuur) pour faire renaître les émotions de la chamelle grâce à un rite musical.  

     

    Le chameau qui pleure.

     

    L'histoire du chameau qui pleure est co-réalisée par  Byanbasuren Davaa et Luigi Falorni. Née en 1971 en Mongolie, la première débuta comme assistante de réalisations à la télévision nationale puis étudia le droit international et le cinéma en Mongolie. C'est là qu'elle rencontra Luigi Falorni, chef opérateur italien qui a suivi auparavant des cours de mise en scène à l'école de cinéma de Florence. 

    La cinéaste est convaincue de l'efficacité du rituel décrit dans son film, et selon lequel la musique est capable de réconcilier la chamelle et son petit. "Depuis que j'étudie ce sujet, je n'ai jamais rencontré de cas où ce rituel ait échoué. J'ai interrogé de nombreux nomades, et tous m'ont dit la même chose. Cela marche toujours. Dans le cas que nous avons filmé, cela a pris une journée. De vieux nomades m'ont parlé d'autres cas qui avaient pris plus longtemps, quelques jours. Chaque chameau est différent."

    Sélectionné dans de nombreux festivals, "L'histoire du chameau qui pleure" a notamment reçu le Prix du Public au Festival de Karlovy Vary et le Prix de la Presse Internationale au Festival de San Francisco.

    La séance de musicothérapie en plein désert relève du mystique, et les hommes sont les témoins patients et concentrés d'une nature impérieuse, qui les dépasse et qu'ils respectent. Tout dans ce film provoque l'émotion, ou l'émerveillement, tout en livrant un regard intelligent et extrêmement pertinent sur une civilisation toute entière , qui fait le grand écart entre les traditions et les mirages du progrès. Ce film traite avec simplicité de la fragilité de l'enfance, du sentiment d'abandon et d'un instinct maternel pas toujours inné, tant chez l'animal que chez l'homme.

     

     

    Le morin khuur est l'un des chefs-d'oeuvre du Patrimoine oral et immatériel de l'humanité identifiés par l'UNESCO

     

     

    « Une saison avec Freud...Noir comme un Soulages... »

  • Commentaires

    11
    Dimanche 5 Novembre 2017 à 16:49

    C'est tellement bouleversant, cette mélopée incantatoire, ces larmes de la chamelle, ces plaintes pathétiques du camelon...

      • Lundi 6 Novembre 2017 à 10:06

        Tout est bouleversant dans ce film radieux : l'osmose des personnages avec la Nature, le respect de chacun pour les uns et les autres (bêtes et gens)... Tout est merveilleusement émouvant : quand les deux garçons (dont l'un est encore petit) partent pour la ville à dos de chameau, la mère dit : "La nuit, restez sur les chameaux à cause des loups"... Le grand-père dit (quand le petit réclame la télé) : "qui s'occupera des agneaux si tu regardes sans cesse la télé ?"... Je ne me lasserai jamais de ces images d'un autre monde...

    10
    Samedi 4 Novembre 2017 à 18:21

    Si la musique a un effet bénéfique sur la chamelle et son petit, crois - tu qu'elle a un effet sur nous pauvres humains?

      • Dimanche 5 Novembre 2017 à 14:42

        Elle devrait (on dit bien que "la musique adoucit les moeurs"...) et si elle n'en a pas, alors, c'est que ces humains-là ont moins d'humanité que les bêtes... 

    9
    Catherine Lefèvre
    Vendredi 3 Novembre 2017 à 23:52

    Film de toute beauté. Je l'avais vu en entier, c'est passionnant ! Et tellement émouvant quand enfin ils parviennent à leur but. Merci Eva !

      • Samedi 4 Novembre 2017 à 09:55

        J'avais vu le film à la télé il y a quelques années. Le dvd m'avait été offert et je l'ai revisionné récemment, avec autant d'émotion que la première fois. En préparant mon billet, j'ai découvert que ce n'est pas une fiction, ni un conte : c'est un rite ancestral. Et j'en ai été encore plus émerveillée... Bon week-end Catherine...

    8
    Vendredi 3 Novembre 2017 à 13:26

    Quelle jolie histoire !

    Emouvant ! merci Eva !

    Je t'embrasse, bonne journée !

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    7
    Vendredi 3 Novembre 2017 à 08:20

     Émouvant moment de poésie et de tendresse !

    et bien plus encore ... avec tous ces gestes de douceur qu'ils ont envers cette chamelle qui

    dans un premier temps rejette son petit.

    Magnifique !

     

     

      • Samedi 4 Novembre 2017 à 09:56

        La réalité dépasse le Merveilleux, et c'en est que plus émouvant. Bon week-end Ymi

    6
    Dan
    Jeudi 2 Novembre 2017 à 23:39

    C’est vraiment dommage que je n’ai pas le son, mais j’ai compris au synopsis de quoi il retournait, et en voyant les images j’ai compris la situation.

      • Samedi 4 Novembre 2017 à 09:57

        Dommage décidément que tu n'aies pas le son Dan parce que ce film est dispo intégralement sur le net. Bon week-end à toi

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