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L'huile d'olive en Campanie.
Dans le jardin de la villa des Mystères à Pompei, on peut voir des dolia, énormes jarres de terre cuite dans lesquelles était recueilie l'huile d'olive après la pression.
photos eva baila ©
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Commentaires
19el duendeLundi 1er Novembre 2010 à 00:22Comme quoi cette civilisation plonge ses racines bien loin dans le temps...RépondreJ'ai vu de ces moulins à huile sur le site romain de Volubilis au Maroc, et je me souviens très bien de ces couffins destinés à filtrer l'huile des olives pressées...
Je pense que les jarre à huile étaient enfouies dans la terre car on les faisait pointues. On ne pouvait dont les faire tenir sans ça. Je me suis intéressée au moulins à huile car l'un de mes grands pères tressait des "couffins" les fameux paniers, au nombre de 7 qui filtraient l'huile en les superposant. Quelle ne fut pas ma surprise de constater qu'en Provence on pressait l'huile de ma même façon ( on les appelle les "scourtins" en Provence, mot qui doit provenir de "escorrer" qui signifie "essorer, écouler).
On retrouve ces moulins à huile avec leurs 7 paniers au Portugal et au Maghreb...L'olivier est un bel arbre, tellement symbolique de la Méditerranée, et ce doit être effectivement un plaisir de le voir pousser, et une joie de recueillir ses fruits... Bon dimanche Claude...
Effectivement, j'ai le bonheur de posséder quelques dizaines d'oliviers qui me permettent une production familiale via le moulin de Collorgue (huile du Pont du Gard).
Ce que j'apprécie également de la culture de l'olivier est la beauté harmonieuse de ces arbres lorsqu'ils ont été correctement entretenus. La taille en couronne est assez rare, on la trouve dans le gard et les bouches du Rhône, les Baux de Provence en l'occurrence. Elle autorise une récolte exhaustive.
L'olivier non taillé atteint plusieurs mètres de haut ce qui rend la cueillette plus délicate CAD partielle.
Bon week-end.Oui Eva, assez loude charge émotionnelle...On découvre toujours quelque chose à visiter les blogs vive internet !
(ps serais absent jusqu'à lundi bon week-end Eva)Avec plaisir Dan, et c'est réciproque ! Sais-tu que je découvre Le Havre chez toi, et Nancy chez Grain ?
Effectivement j'apprécie toujours d'apprendre quelque chose et ici j'ai appris ! Merci Grain ...et Eva bien sûr !Je connais le vin de palme, mais l'huile de palme... Vous aurez donc quelques consolations à revenir (en plus de la famille ça va sans dire...) Bon week-end Dominique (qui s'annonce probablement plein d'émotions...)
Les dolia étaient enfoncés dans le sol jusqu’au col et étaient fermés par un couvercle de même nature et enduits intérieurement de résine. Ils étaient ainsi à l'abri des variations de température, ce qui était un avantage pour la conservation des vins;ils servaient aussi à la conservation de l'huile d'olive.
Je savoure chaque année différents crus d'huile d'olive au Maroc où a lieu une foire de l'olivier à Meknès. Elles sont toutes savoureuses et il y en a pour tous les goûts!ésident au Sud de l'hexagone, j'apprécie bcp ces pratiques ancestrales, indémodables et porteuses de bienfaits alimentaires.
Bon week-end !Ah, l'huile d'olive. J'ai hâte d'en reprendre, je sature un peu de l'huile de palme (mais c'est tout de même très bon).Bonne journée Eva. DominiqueJe ne saurais te dire... Il y avait dans cette partie de la Villa un moulin à huile, et un pressoir, et je ne les ai pas photographiés parce qu'il y avait beaucoup de monde autour... Je regrette un peu maintenant. Cette villa était très grande, et on allait de découverte en découverte (n'ayant pas de guide pour cette partie de la visite) et du coup, on avait un peu de mal à revenir sur nos pas... un vrai labyrinthe ! Il me faudra y revenir !!
Une question que je me pose en voyant ces jarres (comme dirait Maurice) étaient-elles enfouies à demie comme le montre ta photo, ou, étaient-elles sur un socle ?
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