-
L'oiseau du riad
Moi je fus avec toi si vite accoutumé !
Nos jeux étaient nos seuls loisirs ;
Lorsque tu me voyais dans ma chambre enfermé
Tu chantais. A ta voix aimée
Mon ennui devenait plaisir...
Alphonse de Lamartine
-
Commentaires
15eva bailaJeudi 17 Juillet 2014 à 16:44RépondreDe toutes façons tout ce qui est du registre du sensible trouve un tel écho en toi, amie que j'embrasse...Ainsi j'avais deviné... Tu lui parlais avec tant d'affection, je pensais bien qu'il veillait sur vous !
Ces petits oiseaux, les "t'bibit", si familiers, sont censés apporter le bonheur dans la maison qu'ils emplissent de leur joli gazouillis.Ce petit oiseau venait probablement dans les jardins du harem et les femmes enfermées étaient enchantées ! Belle image EvaOù j'habite à présent, je n'ai qu'une petite cour fermée, j'ai quelques plantes fleuries et des herbes aromatiques, mais les oiseaux ne viennent pas et ils me manquent énormément. Bonne journée Thami
Je crois savoir qu'il est un familier du lieu, et qu'il vient régulièrement... C'est la raison pour laquelle je n'ai retenu que cette strophe du poème...
Bonjour cher Nathanaël... C'est un oiseau qui revient toujours... C'est l'oiseau de l'enchantement, celui qui fait briller l'instant... Il est comme la Lumière... Il console de tout, de la vie cruelle et de la vanité de toute chose, de l'absurdité, de la souffrance et de la mort... C'est l'oiseau libre et furtif, celui dont on attend le retour sur la branche...
un petit rien, ça peut changer une vie un petit rien, quelques plumes d'ange, un gazouillis cristallin et la vie enchantée. Las il est parti, mais ce qu'il a laissé nul ne le prendra.
bonjour Eva.Un oiseau qui je l'espère n'a pas connu le sort du chardonneret.Cela me rappelle un séjour dans le moyen Atlas dans un gîte. Le rossignol haut perché dans le caroubier chantait nuit et jour: la seule fois où j'ai apprécié mes insomnies...
Bonne nuit chal-heureuse!
Ajouter un commentaire