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L'oiseau qui chante dans ma tête...
Huile sur toile de Michel Giliberti
"L'oiseau qui chante dans ma tête
Et me répète que je t'aime
Et me répète que tu m'aimes
L'oiseau au fastidieux refrain
Je le tuerai demain matin"
Jacques Prévert (Histoires)
Site du peintre Giliberti https://www.michel-giliberti.com/
Blog de Michel Giliberti link
On est souvent contraint à tuer ce qu'il y a de plus vivace, de plus secret, de plus précieux en chacun de nous, pour continuer à vivre, ou faire semblant de vivre...
eva.
Tags : poésie, peintres, amour
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Commentaires
21do leVendredi 8 Août 2014 à 18:14on ne peux pas tuer l'oiseau car il me semble immortel comme l'âme , même en ouvrant entièrement la porte , il désidera de partir et de revenir a son aise , faire semblant de vivre est la pire des choses car cela tue le corps humain maiS jamais son l'esprit .... parfois il faut oublier le son du chant du rossignol , ou ne l'écouter qu'alors , que dans le silence et la profondeur de la nuit et puis , quand revient le petit jour ,on entend alors la réalité , le chant des piafs qui piaillent vraiment autour de nous ....RépondreOh oh! tu as des solutions radicales, toi! Bonne journée.non c'est sûr ! ce n'est pas très "gentil" ! c'est l'amour rageur ! quand l'oiseau est trop agaçant, mieux vaut lui tordre le cou...
Pas très gentil Prévert sur ce coup-là!
On n'arrive pas à tuer ce qu'il y a en nous; ça reste toujours tapi quelque part dans un coin du coeur ou du cerveau.
Bon dimanche.Souvent on est obligés de "faire semblant", c'est moche !!! Le tableau est super magnifique de notre ami Giliberti. Bisous Evac'est violent, j'ai un peu de mal avec ces représentations torturées de l'esprit, le résultat pictural est fort, la preuve, il me secoue ! :-)
bonne journée !Mais pourquoi donc tuer cet oiseau?
Ces mots sont-ils tabous?
Demain midi, à moi la liberté. Je serai en vacances et non loin d'un nouveau départ. YES !Tu l'entends crier et tu ne lui tordras pas le cou... tu l'entends crier, et tu ouvriras sa cage...
je l'entend crier cet oiseau !Je suis toujours sidérée par votre grande générosité Michel ! Laisser celui qui contemple entrer dans votre tableau pour en triturer l'imaginaire... c'est donner tellement d'amour, qu'effectivement l'oiseau ne mourra jamais... Cet oiseau-là est un phoenix... Je vous embrasse avec reconnaissance...
Je suis obsédée par les oiseaux... Les oiseaux aux ailes brisées, coupées, entravées... Probablement pour des raisons différentes de celles du peintre... Mais... c'est aussi le talent de l'auteur (peintre ou poète) de laisser libre cours à l'interprétation de celui qui contemple... Si tu me dis en plus que l'oiseau peint ne meurt pas... Alors, je suis pardonnée et consolée ! Je t'embrasse Henri-Pierre
Ce poème est absolument tragique dans sa brièveté. À peine entrons-nous dans son secret que nous en sommes punis. J'adore la brièveté. J’aimerais ne dire qu'un mot pour chaque chose à dire mais c'est si dur.
En tout cas je suis toujours heureux et là,on ne le peut davantage de me voir
associé à des poètes...merci Eva...Mais fixé sur la toile, l'oiseau mort ne meurt pasHeureusement Dan, il s'agit d'un oiseau virtuel... c'est l'oiseau de l'amour, ou l'oiseau de la poésie, ou l'oiseau de la tendresse... Prévert ne faisait pas de mal aux oiseaux...
Mince alors, associé le chant des oiseaux à des choses si tristes, alors que ce chant pour moi est synonyme d'espoir de renouveau, de conquête et j'en passe !tu as raison, tu as souvent raison Grain... Mais certains êtres n'ont pas la force de vivre vraiment, et n'ont pas le choix non plus... alors, ils tuent l'oiseau qui chante en eux, et font semblant
a quoi bon faire semblant de vivre? Je préfère libérer les oiseaux qui chantent dans ma tête!
BisesIl y a pourtant des gens qui ont le courage d'oser s'accomplir, coûte que coûte...
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