• La Dolce Vita

     

     

    Le cinéma de Fellini n’a jamais rien raconté, ou si peu. La Dolce Vita, un de ses films les plus célèbres avec 8 1/2, ne déroge pas à la règle. Fellini nous offre d’emblée de suivre les facéties et extravagances du personnage principal de son film. En effet, Marcello, incarné avec toujours autant d’intériorité et de minimalisme par Marcello Mastroianni, se déplace dans l’espace comme le spectateur qui découvre le film. Ceci est d’autant plus frappant que son métier de journalisme lui impose d’être constamment aux aguets, à l’affût du moindre détail croustillant. 

    A la fin des années 60, Federico Fellini s'interroge sur la place du cinéma dans un monde en pleine mutation. Rédacteur en chef des Cahiers du cinéma, entre 1966 et 1971, auteur d'essais sur le cinéma et la transformation de la société française au terme des sixties, Jean-Louis Comolli se penche sur l'oeuvre de Fellini à cette époque. Jean-Paul Mangarano, auteur de «Federico Fellini, romance», décrypte La Dolce Vita et 8 1/2, deux des films du cinéaste. 

    De :Jean-Louis Comolli A Federico Fellini, romance d'un spectateur amoureux.

    Après avoir vu par hasard ce "film-documentaire" j'ai re-visionné La Dolce Vita et il m'a semblé que je voyais ce film-culte pour la première fois ! Jean-Louis Comolli est un personnage extraordinaire, un érudit cinéphile, qui fait de l'oeuvre de Fellini une analyse très intéressante, en compagnie de Jean-Paul Manganaro, professeur de littérature italienne...

     

     

     

     

     

    « Osvaldo Licini (1894 - 1958)Je préfère comme ça... »

  • Commentaires

    2
    Dimanche 13 Janvier 2019 à 18:01

    LE FILM. Amer et ludique, déchaîné et introspectif, poétique et lucide. Eblouissant et aristocratiquement désespéré

     

      • Dimanche 13 Janvier 2019 à 19:33

        Oui bien sûr, mais je ne me souvenais pas qu'autant de sujets soient parcourus : sujets de société, et sujets intimes... Ce qui me touche le plus aujourd'hui, c'est le personnage de Steiner : cet homme cultivé, fin, qui semble avoir TOUT : l'amour, la réussite, la famille... et qui paraît  avoir été tellement effrayé par l'idée de son bonheur qu'il décide de le détruire en tuant ses enfants et lui-même. Et on voit à partir de ce moment, le personnage de Marcello (pour qui Steiner était quasiment un dieu, une idole) on voit le journaliste changer : se jeter dans une sorte de frénésie désespérée, on le voit changer de visage, de faciès... 

        Bien plus que le cinéma, j'aime les films sur dvd (avec des suppléments, des interviews, qui aident à "ouvrir les tiroirs"...  De la Dolce Vita que tout le monde connaît, on ne se souvient que de la pulpeuse Anita Ekberg dans la fontaine de Trevii... Mais c'est bien plus que cela, et c'est dommage de passer à côté... Je t'embrasse Henri-Pierre ! (Bon Maroc !)

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :