• La Parisienne.

    La Parisienne.

     

    "The Camp-stool Fresco" décrit des scènes de banquet de cérémonie. Elle reflétait probablement de vrais banquets tenus dans le hall supérieur de l'aile ouest du palais de Knossos où la fresque a été découverte. Le panneau montre des personnages debout et assis sur des tabourets de camp, soulevant des tasses et des kylikes (sortes de coupelles peu profondes et évasées pour déguster du vin). Une figure féminine aux traits méditerranéens et au maquillage éclatant, nommée "La Parisienne" par Arthur Evans, faisait également partie de la composition. Sa taille plus grande et le "noeud sacré" derrière sa coiffure indiquent qu'elle était probablement une grande prêtresse. 

    Knossos, Palais, période palatiale finale (1450-1350/1300 Av. J.C.) 

    Photos prises au Musée Archéologique d'Héraklion en sept 2019).

     

    La Parisienne.

     

     

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  • Commentaires

    5
    Samedi 14 Décembre 2019 à 20:43

    Ca me rappelle un beau voyage!

    4
    Dan
    Samedi 7 Décembre 2019 à 08:56

    Parfois je ne vois que peu de différence entre les peintures antiques et celles du XXème siècle !

      • Samedi 7 Décembre 2019 à 11:10

        Bonjour Dan ! Tu me fais penser à Henri Rousseau qui avait dit à Picasso (à l'occasion d'un banquet au Bateau Lavoir) "Nous sommes les deux meilleurs peintres du monde : toi dans le genre égyptien, et moi dans le genre moderne"  wink2

    3
    Vendredi 6 Décembre 2019 à 12:13

    Il est vrai que, pimpante et légère, spirituelle avec son drôle de petit nez mignon et sa bouche en cerise, elle aurait pu servir de modèle à Cailleboteyes

      • Vendredi 6 Décembre 2019 à 12:36

        On a beaucoup critiqué A.Evans, on l'a accusé d'avoir "ripoliné" Knossos. C'était un passionné, il a fait du mieux qu'il pouvait pour transmette sa passion et faire découvrir un univers inconnu et inestimable. Certes, ses méthodes ne sont plus du tout à la mode, mais il suffit de ne pas perdre cela de vue. D'autres sites en Crète sont tout aussi intéressants, mais plus petits (Knossos est vraiment labyrinthique) et moins parlants si l'on n'est pas archéologues. Le Musée d'Héraklion est rempli de trésors, il faut le visiter juste après Knossos pour pouvoir superposer le réel des trésors, et l'imaginaire de Evans. Vraiment, j'ai adoré l'ensemble... et comme toujours, je regrette de n'avoir pas pu y passer plus de temps. Et puis les Crétois sont des gens merveilleux : chaleureux, aimables, sachant goûter l'instant présent, très fiers et très amoureux de leur île, ayant toujours lutté pour leur indépendance (jusqu'à leur souhait d'être rattaché à la Grèce lors de la première guerre balkanique) Je les adore !

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