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La route de Puy l'Evêque...
Je marchais sur la route, et je t’ai vu au loin,
Tu m’as fait signe, et j’ai couru à ta rencontre...
C’était une belle route droite et lisse, et le soleil caressait le vert,
Et le soleil caressait les herbes, et ma peau, et ma joie.
Et les cyprès caressaient le ciel,
Et mes yeux caressaient le bleu, et le jaune du regain, et le rouge des toits,
Et mes pieds volaient sur la route, plus vite que papillons dans les herbes,
J’ai couru sur la route au fin fond de l’image,
mais tu n’y étais pas…
Pourquoi ? Pourquoi ?
Photo et texte eva baila ©
Tags : route, mots
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Commentaires
39Louis-PaulVendredi 8 Août 2014 à 18:31Je me lasse pas de ce genre de photo qui me ramène à vraiment ce que j'aime quand - loin des autoroutes- nous nous laissons aller sur les départementales. La vue d'un clocher, la découverte d'un village, un arrêt sur la place-ne serait-ce que quelques minutes- et ce moment unique (que nous ne reverrons sans doute plus) devient un de ses Instants que nous gravons à jamais dans notre album de vie.RépondreD'habitude, nous ne musardons pas... Nous allons direct chez nous (700km Sud-Ouest)... Mais, à partir de maintenant, nous avons décidé de prendre un peu les chemins des écoliers...
pourquoi il n'était pas là ?
Parce qu'il ne manquerait plus que ça, que les rêves se réalisent.
Ce serait la mort de la poésie, et ce serait dommage, tu écris si bien.tu sais, moi, je suis un peu comme Maupassant... ce que j'aime surtout, ce sont les mirages... ceux qui s'évaporent dès qu'on s'approche...
Un mirage lotois....dommage, mais cela donne un joli texte.A+Pourquoi? Pas parce que je t'ai oubliée. Pas parce que je ne veux plus de ta présence. Pas parce que je veux être ailleurs. Simplement parce que les vacances sont terminées, parce qu'il faut bien gagner sa vie, que l'école buissonnière est interdite et qu'il faut être raisonnable.
Mais un jour, tu me reverras sur ton chemin... Patience!Voilà l'explication ! pas si vite ! je ne peux pas te suivre, eva !
Paysage que j'adore, tu penses bien ! merci , bises evaDes coloris subtils tout en nuances. Une image de paix et toi qui cours après ton mirage. C'était qui le fantasme de Puy-Lévèque dis, c'était qui ?Une route presque aussi belle qu'une piste africaine ! Bises.Le rythme et la beauté de tes mots nous transportent...les petits chemins creux, les ruelles, les routes ... la Liberté, ouiii !
c'est ainsi que les kilomètres s'ajoutent aux kilomètres, un tournant, on va voir plus loin ...
bonne route eva et merci pour cette belle promenade ;-)Ce n'est pas grave... sur la route il y a surtout la liberté ! Tu le sais bien Danae, toi qui es une grande voyageuse...
C'est toi Eva qui a fait ce beau tableau, mais tu es une véritable artiste en peinture et en épistolaire ! On sent que tu aimes plus que tout le sujet et c'est dommage qu'il n'y ait eu personne pour t'accueillir au bout de la route ! BisesEva, encore un magnifique texte!
Tes mots nous font des signes et nous venons à ta rencontre...tu es rapide comme l'éclair Dan ! J'ai un souvenir plus récent sur cette route de Puy l'Evêque : comme je l'aime, et que nous y revenons parfois (pour le moment elle ne change pas), la dernière fois, notre voiture a été légèrement "sulfatée" par un vigneron qui nous croisait ! nous avons été quittes pour frotter vaillamment et longuement l'aile gauche afin de faire disparaître les traces bleuâtres...
http://eva.baila.over-blog.com/photo-1311910-Sur-la-route-de-Puy-l-Eveque_jpg.html
et voici ma route de l'imaginaire... Bises Joëlle
Merci pour le lien Eva, tu aurai pu faire un "avant-après" avec ce tableau et cette photo !tu as raison Dan, d'ailleurs, le tableau se trouve ici :
http://eva.baila.over-blog.com/photo-1311910-Sur-la-route-de-Puy-l-Eveque_jpg.html
Voici un image composée comme un tableau, la caresse des mots y apporte un touche de sensibilitéSans doute Josy, cette route est-elle pour moi symbole d'évasion, de liberté, de départ, de rencontre des autres aussi... Amitiés. eva.
très beau texte qui nous donne envie de courir avec vous ... soif de liberté sans doute, de l'inconnu. je me suis surprise quant à moi de constater lorsque je peins ( amateur, bien sûr) que bien souvent, je réalise des ébauches de chemins ???JosyMerci, Monsieur le Chanteur-Guitariste-Auteur-Compositeur (je viens de réaliser en l'écrivant, que tout cela est contenu dans GUARDIOLA... c'est magnifique le hasard (ou le destin...)
Tous mes compliments pour ces images (je parle de celles de tes mots, d'abord comme ce papillon dans l'herbe et ce joli bouquet de choses colorées caressées par tes yeux).Jeanine, je te remercie de ta grande gentillesse. Comme je l'ai dit dans une réponse à un com. précédent, j'adore les routes, elles m'incitent à courir... J'ai eu une enfance dans un gros bourg, et je n'ai pas eu l'occasion de marcher autant que les enfants de la campagne, c'est sans doute la raison !
J'aime beaucoup ton poème Eva. Il te reflète totalement...Cette part d'illusion qui fait partie intégrante de ta vie! Et aussi ce lyrisme qui t'est si personnel. Vraiment, un sixième sens! Je te l'ai déjà dit. Les chemins ont beaucoup compté dans mon enfance: pas de voiture. Toutes les distances étaient parcourues à pied, en suçant une fleur de fenouil et un bâton de pèlerin à la main, que l'on faisait sauter devant nous en marchant! Bises. J.je connais cette route.... j'y étais cette été... c'est genial !!Au loin ,le bonheur courait Vers un ciel amoureux des vendanges Moi , au mirage , je croyais Mais non ,c'était un ami des anges Qu'on appelle AMOUR Ps : excuse moi ,j'arrive à détecter l'astuce pour arriver jusqu'à ton blog1° ton article.. Je l'ai trouvé remarquable.. car tu emmènes bien le lecteur avec toi jusqu'à cette déception que tu dois ressentir. ton explication, me fait penser à une soif de liberté.. à une soif d'absolu.. 2) mon article.. c'était bien cela visite chez mon psys et après au moment de l'ordi.. je suis chez moi.. mais dans le texte.. dès le début, je fais des allusions sans le préciser que je suis en train d'écrire le texte... lol.. clemVois-tu c'est mystérieux ton dernier article, comme toujours un peu avec toi...On peut tout imaginer : à ce détail près qu'on se trouve dans une salle d'attente (les chaises en vis à vis) : ça peut être chez le psy - c'est le plus vraisemblable, mais ensuite il y a l'histoire de l'ordi. : donc ça peut être nulle part, dans la tête d'une romancière, d'une écrivain, d'une novelliste... C'est bien de laisser la part belle à l'imaginaire du lecteur... Tu sais très bien faire !
A propos de cette route : j'ai toujours envie de courir sur les routes de campagne, je ne sais pas pourquoi, c'est vraiment l'impression que j'ai : que quelqu'un m'attend là-bas, et je cours, avec la sensation euphorisante de la chaleur et du soleil... (en revanche, je hais le jogging !)Merci de ton com.. si tu es restée sur ta "faim" concernant mon article, c'est peut-être parce que je n'ai pas précisé qui était la personne et ce que j'allais faire.. et ce qui s'est dit.. c'était juste pour une petite balade que je l'ai écrit.. lol.. et pour souhaiter à la fin de la balade un joyeux noël.. 2= ton article.. au début, je marchais avec toi sur la belle route et je m'imaginais une rencontre avec cette personne que nous apercevions au loin, pas trop loin.. et je marchais avec toi sur cette belle route.. il faisait, en effet, très très beau.. et à la fin de l'histoire.. personne.. que du sable sur le bord de la route.. personne... je me suis dit qu'Eva Baïla, avait fait fort.. très fort pour nous attirer dans son monde de rêve avec rencontre quasi magique et nous expliquer à la fin qu'il n'y avait personne.. Eva Baila avait fait vraiment très très fort.. lol. bonne soirée de Noël... clemBel inspiration ,Félicitations..Bonne soirèe,bises,amitiés.wouf,enfin un peu de repos je profite pour une ballade sur l'actualité d'over-blog
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