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Le cerf-volant
Je suis le Cerf-volant échevelé, épris de liberté, courtisé par le Vent…
Je suis le Cerf-volant écervelé, qui vagabonde joyeusement, sans but, sans autre raison que le plaisir de celui qui tient, en bas, mon fil fragile...Je suis dans le ciel bleu, pour le plaisir des yeux de mon Amour, je vole dans la lumière pour le plaisir de son esprit, je suis l’illusion de la liberté…
Je suis le Cerf-volant multicolore, objet de peu de valeur et presque inutile, insouciant et léger, léger et fragile, fragile et invincible…
Je franchis les crevasses profondes pour porter aux égarés les messages de consolation que sont les taches de couleur de ma parure dans le ciel…
Je danse dans le vent, je virevolte dans l’air transparent, et si le fil vient à casser, je disparais dans les nuages, furtivement, sans regret et sans frayeur…
Texte et photo eva baila ©
Tags : cerf-volant, mots
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Commentaires
35joubertVendredi 8 Août 2014 à 18:59Très beau, et si sensible.Merci. JeffRépondre34cris lVendredi 8 Août 2014 à 18:59ce cerf-volant que tu décris si bien te convient tout à fait ! fluide, léger, porté par le vent .... retenu juste ce qu'il faut sur terre pendant qu'il s'évade dans les airs !!33jeanine ThibaultVendredi 8 Août 2014 à 18:59Je connais quelqu'un (un poète) qui passe ses dimanches à fabriquer des Cerf-volants. c'est fascinant cette danse incessante de Saint-Gui....Ca stimule l' imaginaire. Une façon de retrouver le monde enchanté de l'enfance... T'amuse pas quand même à tirer trop fort sur la corde ! OK?32CRIS lVendredi 8 Août 2014 à 18:59A toi ... Ô que j'aimerais sans cesse Arrêter le cours du temps Dans le lit de la tendresse Sur les rives du printemps Comme un fleuve intarissable Pris au piège d'un étang Comme un souffle insaisissable Dans le fil du cerf-volant Ecouter dans le silence Le murmure assourdissant De la voix de notre enfance Que plus jamais nul n'entend Mais qui parle avec sagesse Des espoirs de nos quinze ans Et qui sait d'autres richesses Oubliées depuis longtemps Hors du cours de nos planètes Où le temps s'est naufragé Il existe dans nos têtes Tout un monde à inventer Que chacun s'y reconnaisse Et y laisse un peu d'amour De bonheur et de tendresse Et la vie suivra son cours Ô que j'aimerais, Princesse Arrêter tous ces instants Dans le lit de ta tendresse Tant qu'il en est encore temps Te garder de la tristesse épargnée par les tourments Et pouvoir te dire sans cesse Que je t'aime éperdument Comme un fleuve intarissable Aussi calme que l'étang Comme un souffle insaisissable Sur les fils du cerf-volant ! Yves Duteil. (une de mes chansons préférées qui te va si bien ...)31om salmaVendredi 8 Août 2014 à 18:59une description qui est simplement toi - c'est beau et léger comme un cerf-volant - j'ajoute ton blog sur la liste de mes favoris et je ne manquerai pas de passer te lire - je t'embrasse très fort -sache que je suis vraiment touchée par tes mots. Je vais jeter un coup d'oeil sur les photos de Tunisie.ton blog a besoin de plus d'un fil pour tout contenir ...
bonne journée et merci pour le ravissement.
bisous légers ;-)...au pays de nulle part, un doux pays où les cerf-volant/volantines trouvent la paix, la douceur, le bonheur de n'être rien d'autre qu'une couleur et une danse...
Je t'embrasse ma Jeanine. eva.A force, il y aurait de quoi faire un petit recueil consolateur pour les heures de spleen, sans doute ! Mais qui me lirait ? (même gratuit dans les boîtes aux lettres...)
Bises et bonne soirée Dominique. eva.Tu as gagné, au fil de tes pages quotidienne ce beau nom de cerf-volant qui en fait rêver plus d'un. Je connais un poète qui passe ses dimanches à les confectionner, pour le plaisir, pour la beauté du geste gratuit :symbole de liberté mais aussi d'évanescence, de ce qui ne sert qu'à nous transporter au pays de nulle part. En espagnol, on les appelle du très beau nom de "volantines" et ton nom y est contenu tout entier. Bises. Eva l'aérienne.Je suis l'illusion de la liberté... C'est bien dit...
J'ai toujours adoré l'eau à la bouche, dés que je l'ai entendu et cette belle voix grave et étrange...Un cerf-volant qui danse dans le vent, ça a toujours un côté magique... Quel joli texte, il donne envie de liberté et de voyage et la photo est judicieusement choisie !
Bises,
SandraJe vais me répéter Eva mais ce n'est pas grave: à quand le premier recueil de vos écrits ? Je me mets sur la liste d'attente. Bisous et bonne journée. Dominiquen'empeche que ça doit etre bien d'être un cerf-volant !!! non ?? ;0)Bonjour Hafsa, merci de ta visite, oui, le cerf-volant est symbole de liberté et de légèreté...
J'avoue que j'adore ce poéme, porteur de paix et de bien être. Un cerf volant est libre, il donne la joie aux enfants! j'adoreBonsoir Eva, un joli texte pour exprimer la liberté, c'est une illusionné par le cerf-volant mais l'instant où le cerf-volant vole c'est tout un bonheur d'être libre. Bonne nuit Eva, BisesEt bien, je suis allée, et j'ai vu... Merci Enfant-du-mois-dernier !
(Tu sais bien qu'on fait de la transmission de pensée nous deux !)Le collectif du Plum'ArT est si fier d'exister sous un ciel orné d'un si beau Cerf-Volant... Qu'il ne cesse jamais de voler, de planer;)Tu sais que tu es incroyable!!! Je m'apprêtais à venir te laisser un commentaire sur ton tout premier article, car je voulais te donner le lien d'un blog qui pourrait t'intéresser, ou en tout cas avec lequel tu pourrais y trouver quelques affinités (éléctives?). je profite donc de cette synchronicité pour te mettre le lien ici: http://odul.59.over-blog.fr/ Je n'en reviens pas! Bises Tof'Flotter au gré du vent, et regarder en bas les autres s'agiter ! le rêve... Bises à vous deux. eva.
Je retrouve ce très beau texte avec grand plaisir...C'est tout toi! Et toujours le sentiment du dérisoire...Tu sais que tu es Camusienne: du sentiment de l'absurde, Camus tire une philosophie de la vie qui est lumineuse. Il faut vivre, vivre l'instant présent intensément, fougueusement et surtout tirer toutes les conséquences de nos actes... Bises la très belle. J.Un poème reposant... goldenrott en exprime le pourquoi.amitiès,bonne soirèeBonsoir Eva... Est-ce à dire que tout tient à un fil?...superbe texte... bonne soirée Yannparfois on aimerait être un cerf volant pour être léger et ne se préoccuper de rien :-( très beau texte comme d'hab ;-)Ma chère Om Salma, je suis heureuse que tu sois passée. J'espère que tu aimeras les photos de Tunisie (qui ont été choisies pour illustrer le texte). D'autres suivront bientôt. Amitiés à toi.Merci Cris pour cette chanson que je ne connaissais pas ! et merci pour tes visites régulières...
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