• Le lézard en pleurs (Garcia Lorca)

     

     

     

     

    Paco Ibañez chante Federico Garcia Lorca

     

    à Mademoiselle Teresita Guillén

    qui joue de son piano à six notes

     

    Le lézard est tout en pleurs.

    La lézarde est tout en pleurs.

    Le lézard et la lézarde

    En petits tabliers blancs.

    Ils ont perdu par mégarde

    Leur anneau de mariage.

    Aïe ! Leur petit anneau de plomb

    Aïe ! Leur petit anneau plombé !

    Un grand ciel déserté

    Porte sur son globe les oiseaux.

    Le soleil girond capitaine,

    Porte un gilet de satin.

    Regardez comme ils sont vieux !

    Comme ils sont vieux, les lézards !

    Aïe ! Comme ils pleurent, pleurent !

    Aïe ! Aïe ! Comme ils vont pleurant !

     

    Traduction Jeanine Gran Riquelme link  (Cendre et Braise)

    « Pablo Neruda (une chanson désespérée)Omar Kayyâm (Robaiyat XCIII) »

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  • Commentaires

    11
    Vendredi 24 Février 2012 à 15:25
    Très belle musique ! merci !
    10
    Vendredi 24 Février 2012 à 15:16

    tu peux le retrouver ici également (en page) avec une musique...

    http://eva.baila.over-blog.com/pages/Allee_des_Alyscamps_Cite_des_Morts-4568835.html

    9
    Vendredi 24 Février 2012 à 15:05
    Rassurée ! j'aime beaucoup ce billet !
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    8
    Vendredi 24 Février 2012 à 14:59

    la mélodie est très belle, et j'ai demandé à El Duende, la traduction pour ceux  qui ne comprennent pas l'espagnol... Mais bien entendu, le poème original est plus beau, plus musical aussi...

    7
    Vendredi 24 Février 2012 à 14:57

    Ne t'inquiète pas Noëlle, le billet n'a pas disparu, et ton com non plus (je viens d'y répondre... simplement, il y a eu hier une erreur de programmation, pour un ancien billet que je ressors quelquefois :-)

    6
    Vendredi 24 Février 2012 à 13:54
    Tendre et nostalgique , " maravilla" c'est joli comme mot !

    Eva, un billet a disparu ?

    Bises
    5
    Vendredi 24 Février 2012 à 11:08

    hé bien je n'avais pas pensé à tout cela ! Tu es vraiment une pure intellectuelle ! Moi je ne vois que l'apparence des choses... je prends tout au premier degré ! Mais tu as sans doute raison ! Et "vois, comme ils pleurent les lézards" en cherchant leur petit anneau de mariage (en plomb ! -je me suis toujours demandé pourquoi l'anneau était en plomb... avec ce que tu m'écris là, je comprends ! un anneau de plomb, c'est bien lourd, et puis, ce n'est pas inaltérable comme l'or ! Tu as raison... les lézards "en petit tabliers blancs"... sont bien occupés aux petites choses de la vie ordinaire... Mais... ils n'ont pas perdu le goût de la lumière et du soleil  

    4
    Vendredi 24 Février 2012 à 10:59

    oui Henri-Pierre, c'est une merveille ! Le poème de Federico, l'illustration naïve qui va si bien avec, et puis la voix juvénile de Paco Ibañez de l969 ! J'aime ce petit poème qui est plein de tout ce qui est au fond de moi : la leçon aux poupées, et le voyage d'Alice au Pays des Merveilles... tout cela qui ne nous quitte jamais comme tu me le disais si bien ailleurs...

    3
    Vendredi 24 Février 2012 à 09:24
    Ay, que maravilla !
    Gracias amiga mia.
    2
    Vendredi 24 Février 2012 à 09:12
    Très jolie métaphore du mariage prison. Le choix du lézard est encore plus judicieux : son destin est de ramper alors qu'il aime tellement le soleil...
    1
    DAN
    Vendredi 24 Février 2012 à 00:36
    Bon là j'écoute la musique, cet art le plus abstrait qui soit s'il n'y avait les paroles !
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