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Le pain de l'Imaginaire...
"En fin de compte, qui suis-je lorsque je ne joue pas ? Un pauvre orphelin abandonné dans les rues des Sensations, grelottant de froid aux coins venteux dans les rues de la Réalité, obligé de dormir sur les marches de la Tristesse, et de mendier le pain de l'Imaginaire..."
Fernando Pessoa (Le livre de l'intranquillité)
PHOTO eva (neige)
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Commentaires
Bonjour Eva
Moi, c'est surtout le début de la phrase qui m'interpelle : "qui suis-je lorsque je ne joue pas ?" Au point de me demander si, même dans cet exercice de commentaire, il n'y aurait pas comme une posture...
J'aime bien ta photo, ça commence comme une fleur, ça se termine en larmes, "les marches de la Tristesse" sans doute ! Bonne journée à toi malgré tout, en attendant le soleil.
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Mardi 8 Mars 2016 à 08:57
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Mendier le pain de l'imaginaire, là je dois bien dire que cette phrase me plait beaucoup, tu sais mon peu de goût pour la littérature, mais là ça me touche, ça me fait penser à cette autre phrase, l'homme ne vit pas seulement que de pain ou quelque chose comme ça !
Bonne nuit Eva !-
Mardi 8 Mars 2016 à 00:05
Oui c'est toute la phrase qui me plaît -qui me parle- Je hais la neige, et quand il fait froid comme ça, je me sens abandonnée dans la rue des Sensatiosn je "grelotte dans la rue de la Réalité" -souvent, souvent, même quand il ne neige pas- et sur le Net, je mendie à qui mieux mieux le pain de l'Imaginaire.... Bonne nuit Dan, et merci de ta fidélité (malgré ton peu de goût pour la littérature !
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Tout titre serait inutile pour dire l'inexorable solitude à laquelle nous sommes condamnés
Ce pauvre Pessoa !... on a toujours un peu envie de le prendre dans les bras pour le bercer...