• Le secret (René de Obaldia)

     

     

    Sur le chemin près du bois

    J'ai trouvé tout un trésor :

    Une coquille de noix

    Une sauterelle en or

    Un arc-en-ciel qu'était mort.

    A personne je n'ai rien dit

    Dans ma main je les ai pris                                               Il m'a dit sans aboyer

    Et je l'ai tenue fermée                                                        "Cette nuit tu vas rêver."

    Fermée jusqu'à l'étrangler

    Du lundi au samedi.                                                          La nuit il faisait si noir

                                                                                           Que j'ai cru à une histoire

    Le dimanche l'ai rouverte                                                 Et que tout était perdu.

    Mais il n'y avait plus rien

    Et j'ai raconté au chien                                                    Mais d'un seul coup j'ai bien vu

    Couché dans sa niche verte                                               Un navire dans le ciel

    Comme j'avais du chagrin.                                                 Traîné par une sauterelle

                                                                                            Sur des vagues d'arc-en-ciel !

     

                                                                                            René de Obaldia (Innocentines)

     

    photo eva baila ©                         

                                                                             

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  • Commentaires

    39
    jean lorget
    Vendredi 8 Août 2014 à 19:17
    cela fait mille ans que je cherchais le texte exact de ce poème. Je l'avais appris à l'école primaire et ... Merci.
    38
    céline
    Vendredi 8 Août 2014 à 19:17
    je les a réciter mais jai perdu la fiche et heuresement vous laver écrit pour que je ne soit pas puni
    37
    lucille
    Vendredi 8 Août 2014 à 19:17
    ce poeme ai genialle je n'ai jammais vu un poeme aussi magnifique et reveur.cher REne tu est le meulleur ecrivain
    36
    lucille
    Vendredi 8 Août 2014 à 19:17
    cher eva pourai tu me donner d'autre poeme de rene aussi merveilleux??????
    merci
    35
    lucille
    Vendredi 8 Août 2014 à 19:17
    merci eva tu est adorable.....^^
    34
    lucille
    Vendredi 8 Août 2014 à 19:17
    merci ,mais c le quel
    33
    lucille
    Vendredi 8 Août 2014 à 19:17
    merci por tous vou ete adorable
    32
    pierre
    Vendredi 8 Août 2014 à 19:17
    c'est nul
    31
    Meg le
    Vendredi 8 Août 2014 à 19:17
    Trés beau poème!!
    Mais quelqu'un saurait de quand exactement date ce texte?
    merci
    30
    lola l
    Vendredi 8 Août 2014 à 19:17
    il y a des faute dans cette phrase:
    et j'ai tenue fermée
    ces et je l'ai tenue fermée
    29
    lola l
    Vendredi 8 Août 2014 à 19:17
    une faute il fesait si noir et pas il faisait si noir
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    28
    lola l
    Vendredi 8 Août 2014 à 19:17
    non non c voussssssss je ous dit jai regarder sur internet
    27
    Mercredi 23 Mars 2011 à 11:51
    26
    Mercredi 23 Mars 2011 à 11:28

    Tu as probablement raison, je vais corriger. En revanche il faut écrire "c'est" (verbe être)

    25
    Mercredi 23 Mars 2011 à 11:21

    Jusqu'à preuve du contraire, "il faisait" est l'imparfait du verbe "faire" et s'écrit "faisait", c'est vous qui faites une faute... il va falloir réviser votre conjugaison...

    24
    Mardi 5 Octobre 2010 à 20:52

    Bonsoir Meg, René de Obaldia est né en 1918, mais je ne sais pas à quel moment il l'a écrit...

    23
    Mercredi 24 Mars 2010 à 10:29

    c'est çui qui l'dit qui y est ! Na !

    22
    Mardi 1er Décembre 2009 à 19:57

    il est dans le dernier article posté : il te faut cliquer sur la banière (le bandeau en haut du blog, où est écrit "eva baila") pour mettre à jour, et tu auras ton poème...

    21
    Mardi 1er Décembre 2009 à 19:32

    Lucille, je t'ai trouvé un autre poème de René de Obaldia, j'espère qu'il te plaira...
    Bonne soirée, je te fais une grosse bise.
    eva.

    20
    Lundi 30 Novembre 2009 à 22:55

    Chère Lucile, je vais chercher un autre poème, et dès que j'aurais trouvé je te le ferai savoir, c'est promis. Bises. eva.

    19
    Jeudi 26 Novembre 2009 à 22:02

    oui chère Lucille, ce poème est admirable... et je lui dis souvent, à René, qu'il est génial !
    Bises à toi, et merci beaucoup de ton com. (merci pour René)
    eva. 

    18
    Dimanche 3 Mai 2009 à 20:59

    c'est un merveilleux poème Céline, et je suis contente que tu puisses le lire ici !
    Bises. eva.

    17
    Mardi 24 Mars 2009 à 22:44

    Leelou, j'avais posté ce joli poème d'abord pour me faire plaisir, mais si tu me dis que ça t'a servi pour l'école, alors je suis la plus heureuse des blogueuses. Vraiment, mille fois merci pour le plaisir que tu me fais, et bonne chance pour la récitation !
    eva. 

    16
    Mardi 24 Mars 2009 à 21:02
    jai 8 ans et je mapelle leelou je te remerci infiniment car en oublient mon cahier de poesie je suis tomber sur la poesie pres du bois je te remerci jaurais 20 sur 20 ou 19 sur 20 ou 10 sur 10 merci salut
    15
    Vendredi 5 Décembre 2008 à 08:22

    Ravie de cette résurgence... eva.

    14
    Dimanche 23 Novembre 2008 à 12:32

    Bonjour Monsieur le Poète, mon blog se languissait de vous...

    13
    Dimanche 23 Novembre 2008 à 10:40
    Quand la poésie se fonde sur un regard intemporel. Mais la vie s'en échappe qui court plus vite que le temps. Bien amicalement.
    12
    Samedi 22 Novembre 2008 à 20:47

    Bonsoir Christel, ce poème est tiré de "Innocentines" (je vais l'ajouter). Pour la question, j'ai répondu sur votre blog : je trouve comme le dit Philippe que Armand Renaud est délicieusement "anachronique" dans sa manière romantique et platonique...

    Merci pour votre fidélité à me visiter et merci pour tous ces poètes que je découvre chez vous : hier je découvrais un poème de Rimbaud "le Forgeron" qui n'est pas très connu du grand public, et qui est percutant. Amitiés. eva.

    11
    Samedi 22 Novembre 2008 à 20:41

    Photo prise avec un appareil argentique, manuel, objectif Karl Zeiss (en macro). Je ne connais ce poème que depuis hier ! Bises à toi Jeanine.

    10
    Samedi 22 Novembre 2008 à 20:06
    Bonsoir ,Renè de Obaldia (Le rire c'est vivre) ce poème est de quel recueil ? Midi,Innocentines,Sur le ventre des veuves,Fantasmes de demoiselles, femmes faites ou défaites cherchant l'âme sœur ? ou est il un extrait des "richesses naturelles "?..pour la photographie elle est vraiment magnifique..Bonne soirèe,amitiés.Christel,Philippe Une autre petite question (On se permet )Au sujet de votre com à propos d'Armand Renaud vous l'écriviez Dans le sens spirituel ou dans le sens platonique..?
    9
    Samedi 22 Novembre 2008 à 18:36

    Oui, le chien t'attend !

    bon week-end Clem !

    8
    Samedi 22 Novembre 2008 à 18:35

    Merci Babsy, bonne soirée.

    7
    Samedi 22 Novembre 2008 à 18:21
    Superbe poème illustré par une photo remarquable. je ne connaissais pas ce poète. il a la fraîcheur de Prévert...
    6
    Samedi 22 Novembre 2008 à 18:04

    Matisse disait "qu'il faut regarder toute la vie avec des yeux d'enfant"...

    Merci du passage Joce. Bonne soirée. eva.

    5
    Samedi 22 Novembre 2008 à 17:53

    Flo, ravie que cela te plaise... Bonne soirée. eva.

    4
    Samedi 22 Novembre 2008 à 16:32
    tu as vu tout cela ? je vais aller voir ton chien... clem
    3
    Samedi 22 Novembre 2008 à 11:54
    Joli poême et belle illustration.Bravo!Bon week-end.babsy
    2
    Samedi 22 Novembre 2008 à 11:27
    J'aime beaucoup ce poème que je fais découvrir, régulièrement, à mes élèves. J'ai eu la chance de faire la connaissance de René de Obaldia, voilà quelques années. C'était un charmant voisin !
    1
    Samedi 22 Novembre 2008 à 10:42
    encore un beau texte très bien illustré !!
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