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Les jardins du Château-Dauphin à Pontgibaud (2)
Au XVIIème siècle, l'art des jardins est marqué par les oeuvres de Le Nôtre. Les jardins s'ouvrent alors sur le paysage et le rôle du jardin évolue. Ainsi, les hauts murs d'enceinte de la forteresse tombent et le château s'ouvre sur le paysage environnant. Cette transformation permet également d'apprécier la disposition du potager en contre-bas de la cour d'honneur. Mais dès lors, l'usage du jardin est plus destiné à la promenade et à la contemplation d'une richesse ornementale qu'à la simple culture potagère.
Au XVIIIème siècle, le comte César 1er fait donc aménager une nouvelle terrasse sur laquelle il dispose un jardin d'agrément dans le style de l'époque. Il s'agit d'un parterre classique, régulier, composé de quatre carrés de gazon bordés de buis qui s'organise autour d'un bassin circulaire de facture plus précieuse que celle du potager. Cette terrasse soutenue par d'épais murs de lave lui confère un rôle de promenade haute, véritable belvédère sur le potager et le paysage qui se déploie au sud.
Derrière lui, au pied de la tour du Chevalier, un "petit jardin secret" présente une collection de houx et de rosiers anciens.
La Tour du Chevalier
Le mur de roses du "petit jardin secret"
Dernier regard sur la serre du jardin médieval...
photos eva, juillet 2013
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Commentaires
C'est la partie du jardin que l'on appelle "le petit jardin secret"... (dans le langage du XVIIe siècle)... Les petites roses sentaient délicieusement bon, tout dans ce petit coin est propice à l'amour courtois !) Pour le jardin médiéval proprement dit, j'ai été émerveillée par ces différences de niveaux et le tressage des bordures. Je crois que c'est la visite de mes vacances qui m'a le plus étonnée, le plus enchantée ! Bises Noëlle, voilà l'orage à nouveau !
Je te devine comme sœur anne en haut de la tour en train de scruter ce beau jardin en attendant un beau cavalier (ah mais non pas possible, tu en as déjà un !!!) Bisous bisous Eva
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sois prudente ! bises