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Les pieds d'Elsa...
Les pieds d'Elsa dansent sur un fil,
Un fil tendu d'elle à Luìs...
Vibrations intenses, en équilibre, comme des mots d'amour jetés par-dessus
monts et vallées, mers et lacs de la Carte du Tendre...
Sur le fil ténu brillant dans la Lumière,
les pieds d'Elsa volent, et touchent à peine ce fil au bord du Rien,
et touchent à peine l'âme de Luìs,
Luìs occupé ailleurs...
(eva, 28 avril 2012)
Tags : mots
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Commentaires
J'espère Alain que tu dis vrai, ça me console un peu... dans onze mois, je donnerai libre cours à mon goût de liberté, de bohême, à mon amour irrépressible des arts et de la découverte des Grands...(poètes, écrivains, musiciens, peintres...)
hé bien, je te remercie, ça me flatte bien sûr, mais ça ne me donne toujours pas le talent que tu me prêtes généreusement... En revanche, il est vrai que je me disperse, mais ça tient à mon amateurisme complet : n'étant pas convaincue de mes prétendus talents, je papillonne... ça suffit à mon goût de la liberté, et tu as raison : je suis un cerf-volant
Oui, quoique tu t'en défendes, tu es quand même bourrée de talents.
Une sensibilité hors du commun. Je crois que tu te disperses un peu trop. Mais tu es une fille du vent...Je savais, je savais Eva ! ... Mais en écrivant : "Ton poème autant que cette belle peinture" je voulais dire l'association des deux bien sûr et je faisais référence à ton talent à associer tes mots et les images (de qui qu'elles soient), et quand j'évoque ton talent de peintre de façon plus spécifique (en tout cas on en a eu la preuve dans tes articles passés) c'est que je sais en dehors de cet article-ci qu'il sommeille en toi et n'est en aucun cas perdu !
Re-grosses bises,
AMBonsoir Alain, merci de ta visite. Je suis vraiment désolée (ô combien) de te décevoir : la toile n'est pas de moi. Je le regrette, elle représente symboliquement ce je suis : en équilibre entre rien et rien... Je n'ai pas touché les pinceaux ni un seul crayon depuis au moins 18 mois, et par cela, j'ai perdu ce qui faisait une grande part de mon bonheur... Tes grosses bises sont toujours un grand réconfort pour nous qui te regardons voyager, peindre et enseigner...
tu as raison, la toile est très belle... il me fallait quelque chose de très lumineux. Les êtres qui "ne sont pas trop dépendants de l'autre" n'ont pas sur aimer, et se plaignent souvent de la solitude... Entre deux maux terribles (dépendance et solitude) on ne choisit pas toujours, on prend ce qui échoit...
Ton poème autant que cette belle peinture me touchent et je t'en félicite : tu es douée pour tout Eva !
Grosses bises,
AMCe que je trouve de plus remarquable c'est le traitement de la lumière dans ce tableau, cette trémulation...
Quand à l'équilibre sur le fil de la vie : il vaut mieux essayer de ne pas être trop dépendant de l' autre...Je ne connaissais pas ce tableau, ni ce peintre avant de chercher une illustration pour ce billet... Mais je ne regrette pas... c'est tout à fait léger, pinceau et ballerine !
les zapatos d'eva attendent les petits pieds d'Elsa dès qu'elle aura terminé son numero d'équilibriste... Mais je pense franchement que l'on danse mieux sans les souliers :))
j'adore ce petit billet, alors pour les pied, il faut des zapatos, qui serviront à Elsa de Danser !Je comprends mieux avec les explications ! Une Elsa bien légère et jolie dans le tableau, virevoltant au milieu des oiseaux avec en dessous les escarpins qu'Eva lui a prêtés !!! Bisous EvaBon, je t'esssplique : Aragon parle toujours des yeux d'Elsa, des mains d'Elsa, et de pleins d'autres morceaux d'Elsa... Il n'a jamais parlé de ses pieds... (enfin, je ne crois pas)... et c'est aussi la raison pour laquelle j'ai mis Luis en vis-à-vis (Luis pour Louis -Aragon) Voilà, j'aime bien m'amuser avec les morts... et leurs mots ! Bonne nuit Dan
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L'amour, c'est toujours un équilibre précaire, et même chez Aragon "Il n'y a pas d'amour heureux" - comme dans le flamenco.
Carole